Tag: Pédagogie
Il est sans doute urgent… de s’y mettre
Avant d’envisager la manière dont cette formation initiale pourrait/devrait être modifiée, il convient sans doute de se demander si une telle réforme est réellement souhaitable et/ou possible. Comme souvent en matière d’éducation, on a pu lire et entendre tout et son contraire : nous sommes tous des spécialistes, nous avons tous été à l’école, y avons un enfant, y enseignons ou connaissons quelqu’un qui y enseigne ou a un enfant qui…
Former les enseignants à faire apprendre tous les élèves
L’équipe politique[[Cette équipe est constituée de dix professionnels de l’éducation : enseignants des niveaux primaire, secondaire, supérieur et universitaire, inspecteur, conseiller pédagogique, formateurs d’enseignants, sociologue.]] de ChanGements pour l’égalité (CGé) s’est emparée de la proposition du Ministre Marcourt de participer à l’évaluation de la formation initiale des enseignants dans la perspective de l’objet social du mouvement, à savoir, favoriser l’égalité et la démocratie à l’école en Communauté Française.
Céderons-nous aux vents mauvais ?
Je voudrais proposer ici quelques réflexions à propos de la formation des maîtres. Il y aurait bien des façons utiles d’aborder la question. Et d’abord sous l’angle des conditions institutionnelles et économiques de cette formation. La « mastérisation » de la formation des maîtres, souhaitable dans son principe, a conduit à des conditions scandaleuses et parfois dramatiques d’entrée dans le métier d’enseignant pour les lauréats des concours qui ont pris leur fonction à la rentrée 2010. Mais ces aspects sont bien connus et ont fait l’objet de critiques nombreuses de la part des organisations syndicales mais aussi dans les médias avec la publication de témoignages de professeurs stagiaires [Un rapport ministériel le reconnaît : [ ]]. Je voudrais donc traiter ici d’un aspect limité (mais selon moi important) : celui des contenus de formation en liaison avec la question plus générale de l’école démocratique.
Des vents mauvais soufflent sur le système éducatif en France [[Et sans doute ailleurs, mais une étude comparative dépasserait largement les limites de ce texte]].
Quand les compétences n’ont plus rien de pédagogique
En France, l'approche par compétences (APC) tente de s'imposer cette année au collège puisque les élèves de 3e devront, pour obtenir leur brevet, valider un livret personnel de compétences (LPC) dont les critères d'évaluation sont imposés nationalement. Cet outil sera ensuite généralisé dans le premier degré. Peut-on considérer les compétences comme un simple outil pédagogique ?
La revue pédagogique "L'Ecole émancipée" a interrogé à ce sujet Nico Hirtt. Nous reproduisons ici cette interview.
Le rouleau compresseur des « compétences » dans l’éducation
La crise économique, historique et culturelle qui traverse nos sociétés, sous des modes et formes différentes, structure un paysage de menace autour de l’institution scolaire et des pratiques éducatives. Une subjectivité et un ensemble de politiques de l’immédiat disciplinent et formatent le champ pédagogique actuel....
De la désobéissance des enseignants du primaire
Au printemps de l’année 2008, le ministre de l’Education Nationale Xavier Darcos fait subir un traitement de choc à l’école primaire, officiellement pour combattre l’échec scolaire, en réalité pour mieux faire passer la pilule des restrictions budgétaires, des suppressions de postes et de la disparition de la formation pédagogique. Ce faisant, il impose à la profession des dispositifs, notamment les nouveaux programmes, l’aide personnalisée, les évaluations nationales et le livret de compétences, qui portent atteinte, non seulement à la liberté pédagogique inscrite dans la loi, mais également à l’éthique et aux convictions de nombreux enseignants du primaire. Il ne s’agissait pas de recommandations, ce qui aurait été souhaitable pour laisser la place au droit d’innovation et à d’autres expérimentations, mais bien d’obligations qui ont profondément heurté la conscience de milliers d’enseignants d’abord soucieux du progrès de tous les élèves.
Classes homogènes et classes hétérogènes
Plusieurs personnes, parmi lesquels des professeurs, des parents, des directeurs sont convaincues que la composition des classes vient à déterminer la qualité pédagogique et le niveau atteint par les élèves et par ces mêmes classes.
Ces personnes considèrent d’un côté la composition des classes, examinant le niveau de préparation atteint par les élèves – bons, moins bons – et pensent d’un autre côté au surnombre d’élèves dans les classes. La question qui se pose est : faut-il réduire la composition hétérogène des classes ? Ou doit-on la gérer ?
Aujourd’hui, je me penche sur la première variable : la composition des classes.
Sept leçons pour une pédagogie de classe
Lorsque vous entendez parler des enfants étrangers dans notre école, on en parle souvent comme s’ils représentaient un problème ou un atout pour «nos» enfants. Un problème, car le rythme et la qualité du travail scolaire seraient rallentis d'une manière très préjudiciable. Un atout car la diversité des origines et des langues permettrait un contexte de travail enrichi et plus stimulant d'un point de vue culturel et social. À la première observation - “avec tant d'étrangers, le niveau et le rythme de travail scolaire sont pénalisés, ceux qui en souffrent sont nos enfants” - nous avons tendance à riposter avec la seconde: “c'est vrai, c’est peut-être difficile, mais nous y gagnons à être ensemble”. On ne donne donc pas une réponse spécifique et dirigée vers les préoccupations des parents. On leur tourne seulement autour, on tergiverse. Mais les parents ne sont pas dupes ... Je travaille dans les écoles. Je rencontre des parents et ils me posent des questions. Ces questions parfois ne regardent pas directement leurs propres enfants. Ils me questionnent aussi sur le classisme sociale de l'école. Ainsi je me sentais dans l’obligation morale (ainsi qu'humaine et professionnelle) de répondre de façon documentée à leurs questions ...
Un mauvais bulletin, mais à qui s’adresse-t-il ?
Beaucoup d’enseignants se sont retrouvés un peu déprimés, voire choqués, en lisant dans Le Soir du 21 janvier, l’article consacré au rapport établi par le Service général de l’Inspection au terme de l’année scolaire 2008-2009. Pourtant, ce n’est pas eux qui devraient se sentir visés au premier chef. Car la plupart des points noirs dénoncés par l’inspection ne sont pas le fruit de déficiences de la part des professeurs ou des instituteurs, mais plutôt le résultat inévitable des terribles carences au niveau des programmes, des socles et des compétences terminales sensés guider leur action pédagogique.
Des méthodes policières et journalistiques douteuses à Pédagogie Nomade: une alternative qui dérange ?
Ce vendredi 27 novembre vers 10 heures du matin, l’école Pédagogie Nomade a été le théâtre d’une opération de police imposante qui a sérieusement...