Tag: Mathématiques
La tolérance à l’ignorance dans l’institution scolaire
Combattre l’ignorance est la raison d’être de l’école. Baisser les bras, renoncer à cette lutte serait pour elle s’en prendre au fondement de sa...
Histoire de mathématiques: cours ouvert à tous
L’Institut des Hautes Etudes de Belgique (IHEB – ULB) organise un cours d’Histoire des Mathématiques, donné par Jean Michel DELIRE (MA Sc. Math., PhD...
Un cours d’Histoire des Mathématiques gratuit et ouvert à tous
L'Institut des Hautes Etudes de Belgique (IHEB - ULB) organise un cours d'Histoire des Mathématiques, préparé et animé par Jean Michel DELIRE (MA Sc....
Mathématiques et Histoire, une association porteuse de sens ?
Pourquoi ne parle-t-on pas (ou peu) d’Histoire des maths dans l’enseignement des mathématiques ? Dans les années ’60, et pour plusieurs décades, la réforme...
Journée d’études: l’histoire des mathématiques donne-t-elle du sens à l’enseignement ?
Le Centre National d'Histoire des Sciences (CNHS) organise le 24 septembre prochain à Bruxelles une journée d'études gratuite (réservation obligatoire) consacrée à l'enseignement des...
Les mathématiques ne sont pas la création d’un sadique qui cherche à torturer les...
Après avoir développé durant plusieurs années son projet de réforme structurelle de l'enseignement, l'Aped travaille actuellement à la rédaction d'un document consacré aux contenus et objectifs de l'école : quelles connaissances, quelles notions, quelles aptitudes, quelles valeurs, quelles attitudes… l'école devrait-elle offrir à tous, dans une perspective émancipatrice ? Nous avons commencé à rassembler les idées et propositions de nos membres et sympathisants à ce sujet. Vous avez déjà découvert le dossier "sciences" qui a été écrit dans ce cadre-là. Il y a encore beaucoup de travail avant d'aboutir à un produit fini, mais, histoire de vous mettre l'eau à la bouche (ou pour inspirer votre propre créativité, qui sait ?), voici par exemple une fort intéressante contribution sur les mathématiques.
Echecs en math : et si on examinait les programmes d’étude ?
Le journal Le Soir de ce 21 janvier nous apprend que seuls 56% des élèves de 2e secondaire ont réussi le test de maths aux épreuves externes du Certificat d'Etude du Premier Degré (CE1D). Nous apprend ? Y a-t-il un professeur de maths ou de sciences dans l'enseignement secondaire qui aurait douté de ce résultat ? Cela fait des années qu'on l'observe et cela fait des années que la situation empire d'année en année. Les notions de base ne sont pas assimilées. Les élèves ont vaguement entendu parler d'angles, de pourcentages, de graphiques ou d'équations, ils connaissent les noms de Pythagore et de Thalès, mais rien n'est réellement acquis, rien n'est maîtrisé. Six années de primaire et deux années de secondaire inférieur semblent n'avoir laissé que des traces superficielles dans le cerveau des jeunes. La faute aux instituteurs ? La faute aux régents du premier degré ? Ou plutôt, la faute à une atmosphère générale qui ne valorise guère la rigueur et le travail systématique ? En tout cas, la faute à des programmes qui manquent cruellement de précision, de cohérence et de lisibilité.
Tribulations d’un prof de maths au royaume des inepties
En ce dernier vendredi d'août 2009, j'ai invité des collègues pour une soirée barbecue. Je veux faire la fête avant une nouvelle année scolaire que j'appréhende. En effet, depuis deux ans les inscriptions ne marchent pas bien dans notre école. Cette fois, sauf miracle auquel personne ne croit, nous allons perdre des classes. Ma charge hebdomadaire va être amputée, au mieux de quatre, au pire de huit heures, et je serai donc réaffecté pour une partie de mon horaire. Après trente ans de carrière, cette perspective ne m'emballe pas car les changements risquent d'être éprouvants.
Pourquoi les performances PISA des élèves francophones et flamands sont-elles si différentes ?
Nous proposons ici une analyse des facteurs qui expliquent (ou n’expliquent pas) le grand écart de performances entre les élèves des Communautés flamande et francophone de Belgique, que l’on observe depuis plusieurs années dans les tests PISA. Nous montrons d’abord que la composition sociale et l’origine nationale des effectifs d’élèves ne permettent d’expliquer qu’une faible partie de cet écart. Nous analyserons ensuite les différences en matière de sélection (orientation, redoublements). L’assiduité des élèves lors de la réalisation des tests sera brièvement évoquée. Enfin nous mettons en évidence le rôle crucial des différences observées entre les programmes et les socles de compétences, ainsi qu’entre les moyens humains et budgétaires des deux Communautés.