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Carlo LEVI, Le Christ s’est arrêté à Eboli
En voilà un que je vais ajouter au cercle fermé de mes « indépassables ». Entendez par là les écrivains qui traitent d’expériences aux frontières de l’humain et de l’inhumain, dont le propos est d’une force extrême… et qui, de surcroît, écrivent magistralement, sans effet de manche, la forme servant parfaitement le fond. Au sommet, Si c’est un homme et La Trêve, d’un autre Levi, Primo. Pas loin de là, les Voix endormies de Dulce Chacon…
Dans un recoin de ma tête depuis des années, il y avait cette promesse : lire un jour le récit de Carlo Levi, considéré comme un événement majeur de la littérature. C’est maintenant chose faite. Avec un seul regret : celui d’avoir attendu si longtemps. Et une seule envie : vous convier à le découvrir à votre tour, si ce n’est déjà fait.
Austérité en Italie : des milliers d’enfants quittent l’école
Sept heures du matin, San Lorenzo, au coeur de Naples. Un gamin se faufile dans le labyrinthe des ruelles humides, une lourde caisse de...
Roberto Saviano et Fabrizio Gatti : Infiltrés
Outre leur nationalité, ces deux jeunes journalistes italiens présentent bien des points communs. Et cela nous donne deux ouvrages passionnants de bout en bout. Dont des extraits pourront être lus en classe.
L’école des trois I: Inglese (anglais), Informatica (informatique), Impresa (entreprise)
Lorsque Letizia Moratti fut nommée ministre de l'Education nationale, de l'Université et de la Recherche en juin 2000, au sein du gouvernement italien de Berlusconi, son premier acte officiel consista en l'abrogation de la loi de réforme de l'école approuvée par le précédent gouvernement de centre-gauche et, par là même, elle avait donc ouvert la voie au processus actuel de régionalisation et au principe de l'école-entreprise en introduisant l'école territoriale, le langage emprunté à l'économie et le principe de l'autonomie de l'école.
Par un second acte législatif, madame Moratti a établi que le terme « public » soit éliminé de la dénomination officielle du Ministère et a décrété qu'une prime soit accordée aux parents qui envoient leurs enfants dans les écoles privées, indépendamment de leurs revenus.
En adoptant la loi de finances, elle a ensuite réduit de manière drastique les budgets alloués à l'école publique et au personnel enseignant.
Ainsi, elle a annoncé que le moment était venu pour l'école italienne de dire « point à la ligne », car la situation ne pouvait être « pire que celle-ci ».