Tag: Idéologie
Laïla Elmahir : La circulaire Duquesne est discriminatoire et surtout dangereuse
A la toute fin 2002, une jeune enseignante temporaire est apparue sur les écrans. Laïla Elmahir, romaniste enseignant le latin dans la commune Bruxelloise de Watermael Boisfort, avait reçu un certificat de bonnes vie et mœurs sur lequel était indiqué " Manque de respect par rapport aux représentants de l'ordre ". Ceci parce qu'elle avait refusé l'accès à son domicile à un policier sans mandat ! Dans les médias, elle ne se contentait pas de dénoncer le problème qui lui arrivait, mais contestait le principe d'une visite policière chez les enseignants. Nous lui avons demandé d'expliquer sa démarche
Sommes nous tous présumés coupables ?
C'est le 1er juillet 2002, premier jour des congés scolaires, que le Ministre de l'Intérieur Antoine Duquesne a choisi pour que paraisse sa circulaire portant instructions générales relatives aux certificats de bonnes conduite, vie et mœurs. Cette circulaire constitue une intrusion dans la vie privée des citoyens certes, mais aussi et surtout, un dangereux précédent pour la restriction des espaces démocratiques et une grave atteinte à l'Etat de droit.
Communisme au 21ème siècle : construire une école démocratique
Les communistes préparent leur congrès et s'interrogent sur la pertinence de construire un projet communiste pour le 21ème siècle et sur son contenu. Mais nous pourrions oser cette question : que signifie aujourd'hui être communiste ?.
Contre le doctorat Honoris Causa de Pascal Lamy
Ce lundi 3 février 2003, M. Pascal Lamy, commissaire européen au commerce
extérieur, se verra décerner par l'Université catholique de Louvain (UCL),
le titre de Docteur Honoris Causa.
Plusieurs citoyens et organisations, scandalisés par cette nomination, ont
décidé de réagir, notamment par une pétition dont vous trouverez le texte
ci-dessous. Cette pétition est signable en ligne.
De « Jean-Paul » à « Jean-Pascal »
Depuis des années, certains collègues et moi-même nous interrogeons au sujet du degré de conditionnement de la télévision sur l'esprit de nos élèves. Le développement, ces derniers temps, d'un cortège de joutes télévisées a fréquemment suscité nos lectures, alimenté nos échanges critiques. Un lundi après-midi comme les autres, une classe de 7ème professionnelle et un professeur qui tente d'expliquer l'existentialisme athée de Sartre. Soudain, une intervention : "Arrête un peu, espèce de Jean-Pascal !" Une brève enquête et mes lacunes "culturelles" sont comblées. "Mais enfin monsieur, il s'agit de la vedette de l'émission "Star Académy". Quelques jours plus tard, une lourde plaisanterie autour du "Maillon Faible" de la classe ouvrait définitivement la voie à ces quelques réflexions.
« L’Instit » : sous un vernis humaniste …
Premier acte : logorrhée sarcastique
Alors voilà, c'est l'histoire d'un instituteur, la cinquantaine sémillante, qui sillonne, d'intérim en intérim, la douce France des cartes postales....
D’autres médias sont possibles
Serions-nous d'incurables pisse-vinaigre ? Si, de temps à autre, une émission débile venait à passer à l'écran, nous pourrions faire comme si de rien n'était. Mais voilà, la panade fade, infantilisante, mercantile et foncièrement conservatrice est en train d'envahir l'espace médiatique. Avec un cynisme de plus en plus violent, comme en témoigne "Le maillon faible". L'équilibre est rompu entre les différentes missions des médias : informer, éduquer et distraire. Pourtant, nous croyons possible de concevoir des médias autrement intelligents. Sans pour autant verser dans un intellectualisme hermétique et assommant. A nos yeux d'enseignants et de parents, l'enjeu est de taille, quand on sait le temps que passent devant la télé nos chères têtes blondes ... Pouvons-nous, en effet, accepter comme un fait accompli la médiocrité des programmes télé et en même temps nous plaindre de la médiocrité de leur culture ? Essayons d'ébaucher les médias dont nous rêvons ... et que nous croyons possibles.
Pistes pédagogiques
Vautrés devant l'écran, sachet de chips à la main, un jeune garçon zappe, zappe, zappe, de "Loft Story" à "MCM" en passant par le "Big Dil" à longueur de soirées et de "prime time" primitifs. C'est son choix mais on ne peut pas plaire à tout le monde, alors - y'a pas photo - mais ça va se savoir : tout le monde va en parler sans aucun doute : on a tout essayé mais - ça alors ! - pas encore ceci : apprendre aux jeunes à déjouer les pièges des médias pour mieux en comprendre les enjeux.
Sur la piste des causes de la violence
Tout d'abord, précisons que nous manquons, en Belgique, d'études sérieuses sur le phénomène. D'autre part, la 'violence scolaire' est une notion relative. Ensuite, il faut mentionner que les grandes violences physiques sont rarissimes. La violence s'en tient à un ensemble d'incivilités: propos blessants, bousculades, racisme.[[Bernard Charlot et Jean-claude Emin, op. cit., p. 5.]]
Le faciès prime encore trop souvent
Ce qui est présenté depuis 1993 dans l'enseignement Flamand comme une politique de non-discrimination n'est pas seulement un exemple typique d'approche paternaliste et non démocratique, mais aussi un exemple de désinformation du citoyen. C'est une histoire dont les plus directement concernés, les immigrés et les équipes éducatives, ont été exclus dès le départ. Où celui qui osait émettre une critique était excommunié. Une politique glorifiée avec la régularité d'une horloge jusqu'au moment où une recherche scientifique (cfr le géographe social Chris Kesteloot dans De Morgen du 27/9/2000) l'a réduite en cendres.