La spéculation boursière hors de nos écoles !
Depuis plusieurs années, le Crédit Industriel et Commercial (CIC) organise en France son
jeu-concours, les Masters de l’économie, à destination des jeunes et des
établissements scolaires,...
Manifeste de Bogota. Pour le droit à une éducation publique de...
Bogota, samedi 4 octobre 2003
Anton Semionovitch Makarenko
Il y a 83 ans, un instituteur russe lançait un projet qui ressemblait, à première vue, à une école bagne. Anton Makarenko voulait redresser des enfants que la société condamnait à la prison ou à la rue. Comment? En leur imposant une avalanche de travail manuel et scolaire. Des centaines d'enfants délinquants lui ont été confiés dès 1920. C'est en Ukraine que Makarenko dirigeait son centre, la «Colonie Gorki».
Mais pourquoi parle-t-on encore aujourd'hui, avec respect, de cet homme qui exigeait de ses pupilles une discipline militaire? Makarenko était un pédagogue enthousiaste, juste et joyeux, moins dur qu'exigeant. Il voulait «aborder chaque être humain de manière optimiste, quitte à se tromper». Il demandait ainsi aux enfants de participer à l'organisation de l'école et savait les écouter. Ses élèves ont vite compris qu'ils avaient de la chance de le rencontrer. Ils ont reconstruit un domaine en ruine pour en faire un lieu de séjour, de travail et d'études et ont défriché les terres tout autour.
La plupart de ces filles et de ces garçons sont devenus de parfaits petits Soviétiques, travailleurs et sociables. Voilà pourquoi la «Colonie Gorki» est devenue un modèle qui a inspiré les fondateurs d'écoles actives. Et pourquoi «Gorki»? Alexis Maximovitch Pechkov dit Gorki (du russe «amer») était le parrain de la colonie. Avant de devenir un écrivain célèbre, il a lui-même connu des débuts au goût amer qu'il a décrits dans son livre Enfance.
Contre le voile et donc contre son interdiction dans les écoles
Après la proposition des sénateurs Destexhe et Lizin d'adopter, en Belgique, une loi interdisant le port du voile à l'école, le communiqué suivant a été diffusé par la Ligue belge des Droits de l'Enfant.
Semaine mondiale d’action 2004 pour l’éducation
L'Internationale de l'Education pousse les politiques à renforcer leur financement et leur soutien en faveur de la scolarisation de tous les enfants
L’École, fondatrice du lien social.
Le débat s'amorce sur une critique de l'Ecole, qui ne serait pas à la hauteur des ambitions de la loi d'orientation de 1989 (10 à 15% de faibles lecteurs aux évaluations nationales, 7 à 8% de jeunes sortant sans qualification) et qui serait responsable des difficultés d'une partie des jeunes face à l'insertion professionnelle.
La décentralisation, cheval de Troie de la privatisation et de la...
Le rôle décisif que la décentralisation en cours va être appelée à jouer pour couvrir la déréglementation libérale de la fonction publique et le désengagement progressif de l'État vis-à-vis de ses missions " sociales ", n'est sans doute plus à démontrer. Le fait de l'avoir inscrite précipitamment et presque en " catimini " dans la Constitution (article 1) - sans débat public et référendum, comme c'était initialement annoncé - montre que cette réforme ne vise rien moins qu'à modifier en profondeur la nature et I'exercice du pouvoir réglementaire et législatif en France, en s'inspirant au plus près des mesures préconisées par l'OMC (dans le cadre de l'AGCS), déjà largement appliquées dans les pays anglo-saxons, avec les reculs sociaux que l'on sait.
Associée à une réforme de I'État qui verra s'affaiblir ses possibilités d'inter-vention et ses capacités à demeurer le garant de I'égalité entre les régions et les citoyens, cette loi de décentralisation répond à un projet politique global encore inavouable : aligner définitivement la France - et s'il le faut aux forceps - sur le modèle de la " société de marché ". Pour l'heure, elle ne peut évidemment que s'avancer masquée.
D'autant qu'elle commandera aussi une déréglementation fiscale qui permettra de nouveaux modes de financement (par I'impôt local et/ou des partenariats multiples avec le secteur privé…), tout en diminuant les prélèvements obligatoires au niveau national et en aggravant les inégalités locales devant I'impôt, déjà flagrantes aujourd'hui.
Les menaces que ce processus peser sur l'avenir des services publics, particulièrement dans les secteurs éducatif et hospitalier, se précisent de jour en jour et les bouleversements sociaux qu'elle induira sont déjà très sensiblement amorcés.
Cahier des Assises de l’Education Nationale
Réformes Lang, Allègre, Ferry … toujours le même diagnostic que « l'école va mal », « qu'il faut que cela change » ; toujours...
Livre noir sur les universités françaises
Au début du mois de mai dernier, le ministre de l'éducation nationale présentait « la plus grande réforme de l'Université depuis 1984 »...
Communiqué de la FSE-SE !
Les sections Solidarité Étudiante de Toulouse, Limoges et Pau, les sections Fédération Syndicale Étudiante de Bordeaux, Caen, Montpellier, Paris 3, Paris 8 et la...
Changer l’école, pour changer le monde
Lors de la publication, en juin 2003, de l'étude « la catastrophe scolaire belge », certains nous avaient reproché de nous en tenir au constat, sans véritablement proposer d'alternative. Le grief n'était que partiellement fondé : notre étude ne se limitait pas à répercuter le constat - établi par les grandes enquêtes internationales sur les compétences des élèves - que les écarts de résultats et, surtout, leur détermination sociale, sont plus élevés chez nous que dans la plupart des autres pays industrialisés. Nous démontrions surtout, indices statistiques à l'appui, que l'inégalité sociale à l'école est fortement corrélée à trois facteurs : le sous-financement de l'enseignement primaire, la sélection précoce en filières hiérarchisées et l'obligation faite aux parents de choisir l'école de leurs enfants sur un marché scolaire (la mal nommée « liberté de choix »). Ces pistes d'explication indiquaient, automatiquement, des pistes de réflexion pour une autre école : mieux financée, unique, publique.
Quand l’enseignement du « fait religieux » tourne à l’islamophobie
Le Mrap vient d'être saisi d'une protestation de parents d'élèves du
collège Georges Pompidou de Courbevoie (Hauts-de-Seine) au sujet d'un
professeur d'histoire qui, dans le cadre...
Payer plus mais plus tard ?
La presse s'en est fait l'écho à la mi-septembre. Des chercheurs de l'Institut de Recherches Economiques et Sociales (IRES) de l'Université Catholique de Louvain (UCL) proposent à la fois l'augmentation des droits d'inscription à l'université et l'instauration d'un système de prêts avec remboursement à la sortie (1). De quoi s'agit-il exactement et quels sont leurs arguments ?
France: une Université d’automne sous haute surveillance
Un radieux soleil, presque chaud, inondait le quartier latin vendredi dernier. Nous avions tous rendez-vous à midi devant le lycée Louis Legrand. Nous avions...