Quelle université voulons-nous ?

Depuis plusieurs mois une partie de l'université discute, de façon plus ou moins confuse et informelle dans le cadre du G.R.O.F ou des...

Contre la guerre à l’intelligence

Rien de plus proche aujourd'hui d'une université sans crédit qu'un laboratoire scientifique en panne, rien de plus proche d'un intermittent du spectacle qu'un doctorant...

Faillites ?

La faillite des géants américains ENRON et WORLDCOM (et de quelques autres) vient de prouver que l'impensable est possible : même les plus grandes entreprises...

La privatisation du système éducatif américain

La privatisation des financements du système éducatif publique américain prend deux formes principales: des systèmes de chèques-éducation , qui permettent l'utilisation de fonds publiques dans l' achat d' espaces d' écoles privées, et les sociétés de gestion scolaire (Education Management Organisations), qui sont des sociétés privées qui gèrent les écoles publiques afin de faire des profits. Cet article donne une description analytique, des comparaisons et les implications des formes de privatisation du système éducatif anglais.

À propos de la neutralité des enseignants

L'idée de Pierre Hazette d'imposer aux enseignants issus de l'enseignement libre une formation à la neutralité suscite l'ire des représentants du monde politique et syndical de la famille chrétienne, qui crient, de manière fort prévisible, à la discrimination. Quant à moi, je m'étonne…

Renault, maître d’école

Que les firmes se lancent dans le marketing scolaire et la sponsorisation d 'activités scolaires ce n'est pas nouveau et c'est, somme toute, logique...

La spéculation boursière hors de nos écoles !

Depuis plusieurs années, le Crédit Industriel et Commercial (CIC) organise en France son jeu-concours, les Masters de l’économie, à destination des jeunes et des établissements scolaires,...

Anton Semionovitch Makarenko

Il y a 83 ans, un instituteur russe lançait un projet qui ressemblait, à première vue, à une école bagne. Anton Makarenko voulait redresser des enfants que la société condamnait à la prison ou à la rue. Comment? En leur imposant une avalanche de travail manuel et scolaire. Des centaines d'enfants délinquants lui ont été confiés dès 1920. C'est en Ukraine que Makarenko dirigeait son centre, la «Colonie Gorki». Mais pourquoi parle-t-on encore aujourd'hui, avec respect, de cet homme qui exigeait de ses pupilles une discipline militaire? Makarenko était un pédagogue enthousiaste, juste et joyeux, moins dur qu'exigeant. Il voulait «aborder chaque être humain de manière optimiste, quitte à se tromper». Il demandait ainsi aux enfants de participer à l'organisation de l'école et savait les écouter. Ses élèves ont vite compris qu'ils avaient de la chance de le rencontrer. Ils ont reconstruit un domaine en ruine pour en faire un lieu de séjour, de travail et d'études et ont défriché les terres tout autour. La plupart de ces filles et de ces garçons sont devenus de parfaits petits Soviétiques, travailleurs et sociables. Voilà pourquoi la «Colonie Gorki» est devenue un modèle qui a inspiré les fondateurs d'écoles actives. Et pourquoi «Gorki»? Alexis Maximovitch Pechkov dit Gorki (du russe «amer») était le parrain de la colonie. Avant de devenir un écrivain célèbre, il a lui-même connu des débuts au goût amer qu'il a décrits dans son livre Enfance.

Contre le voile et donc contre son interdiction dans les écoles

Après la proposition des sénateurs Destexhe et Lizin d'adopter, en Belgique, une loi interdisant le port du voile à l'école, le communiqué suivant a été diffusé par la Ligue belge des Droits de l'Enfant.

Semaine mondiale d’action 2004 pour l’éducation

L'Internationale de l'Education pousse les politiques à renforcer leur financement et leur soutien en faveur de la scolarisation de tous les enfants

L’École, fondatrice du lien social.

Le débat s'amorce sur une critique de l'Ecole, qui ne serait pas à la hauteur des ambitions de la loi d'orientation de 1989 (10 à 15% de faibles lecteurs aux évaluations nationales, 7 à 8% de jeunes sortant sans qualification) et qui serait responsable des difficultés d'une partie des jeunes face à l'insertion professionnelle.

La décentralisation, cheval de Troie de la privatisation et de la...

Le rôle décisif que la décentralisation en cours va être appelée à jouer pour couvrir la déréglementation libérale de la fonction publique et le désengagement progressif de l'État vis-à-vis de ses missions " sociales ", n'est sans doute plus à démontrer. Le fait de l'avoir inscrite précipitamment et presque en " catimini " dans la Constitution (article 1) - sans débat public et référendum, comme c'était initialement annoncé - montre que cette réforme ne vise rien moins qu'à modifier en profondeur la nature et I'exercice du pouvoir réglementaire et législatif en France, en s'inspirant au plus près des mesures préconisées par l'OMC (dans le cadre de l'AGCS), déjà largement appliquées dans les pays anglo-saxons, avec les reculs sociaux que l'on sait. Associée à une réforme de I'État qui verra s'affaiblir ses possibilités d'inter-vention et ses capacités à demeurer le garant de I'égalité entre les régions et les citoyens, cette loi de décentralisation répond à un projet politique global encore inavouable : aligner définitivement la France - et s'il le faut aux forceps - sur le modèle de la " société de marché ". Pour l'heure, elle ne peut évidemment que s'avancer masquée. D'autant qu'elle commandera aussi une déréglementation fiscale qui permettra de nouveaux modes de financement (par I'impôt local et/ou des partenariats multiples avec le secteur privé…), tout en diminuant les prélèvements obligatoires au niveau national et en aggravant les inégalités locales devant I'impôt, déjà flagrantes aujourd'hui. Les menaces que ce processus peser sur l'avenir des services publics, particulièrement dans les secteurs éducatif et hospitalier, se précisent de jour en jour et les bouleversements sociaux qu'elle induira sont déjà très sensiblement amorcés.

Cahier des Assises de l’Education Nationale

Réformes Lang, Allègre, Ferry … toujours le même diagnostic que « l'école va mal », « qu'il faut que cela change » ; toujours...