Un « quiz » aux questions trop difficiles ?

Après avoir pris connaissance de notre étude, notamment par la lecture du questionnaire publié dans Le Soir, quelques collègues et journalistes nous ont fait part d'un double souci. Premièrement, nos questions n'étaient-elles pas trop difficiles ? Deuxièmement, l'ensemble ne ressemble-t-il pas davantage à un « quiz » qu'à une enquête scientifique ?

Fapeo : nos enfants sont-ils des déchets ?

La Fédération des associations de parents de l'enseignement officiel (Fapeo) en appelle à une grande réforme de l'Ecole en Communauté française de Belgique. En...

Coût de l’école allégé

Région Wallonne et Communauté française de Belgique dégagent une enveloppe budgétaire pour soutenir le pouvoir d'achat. Quelques mesures feront du bien aux parents d'élèves...

L’échec de l’école est une réussite

Avec la rentée scolaire, les "déclinologues" – qui pointent les défauts de l’école – et les pédagogues – qui défendent que tout ne va...

Un plan de réajustement structurel de l’éducation pour tous

Décrit comme « une unité du Bureau Régional pour l’Education de l’UNESCO à Dakar (BREDA) », née sous l'impulsion de ce dernier mais aussi « de la France », pour développer « une expertise en analyse sectorielle de l’éducation, au service des pays africains et de leurs partenaires », le Pôle de Dakar mène depuis 2001 une existence discrète mais efficace au service d'une certaine vision de la coopération et du développement. En effet, et contrairement à cette présentation sibylline qui en fait une simple excroissance organique de l'agence onusienne, c'est surtout à l'ombre de la coopération française que s'activent la douzaine de spécialistes, tous économistes de formation. Car non seulement c'est bien la France qui assure la quasi-intégralité des salaires et des frais de fonctionnement (une partie du financement provient de la Banque Mondiale), mais c'est également le ministère de tutelle qui décide seul des affectations, nominations, recrutements et, en dernière instance, de la signature de contrats avec des tiers (pays et partenaires). Evidemment, si celui qui paye l'orchestre n'est généralement pas indifférent au choix de la musique, l'argent n'explique pas forcément tout, et des liens opérationnels ou intellectuels pourraient éventuellement venir cimenter une vision partagée et des projets communs.

Interdire les distributeurs de boissons sucrées dans les écoles

Le professeur Guy-Bernard Cadière (hôpital St Pierre, Bruxelles), spécialiste de la chirurgie de l’obésité, n’y va pas par quatre chemins : « Il est...

Pour se documenter, internet n’est pas la panacée universelle

« Les étudiants qui arrivent dans l’enseignement supérieur, pourtant habitués à l’utilisation de Google, MSN et Myspace, affichent de profondes lacunes en matière de...

La science du pédagogue… et le coeur du jardinier

Les enfants en échec doivent passer par les étapes qui leur ont échappé ou qui ne leur ont pas été proposées. Avant d'en venir au “programme”, aux remédiations, il est nécessaire de mettre en place les compétences premières et les appétences psychologiques qui permettent d’accéder à la pensée et au savoir. Pour faire face au problème très préoccupant - mais qui n'est pas nouveau - de l'échec scolaire, de nombreuses réformes ont été proposées, mais jamais évaluées ni même, semble-t-il, massivement appliquées par les enseignants. Une querelle entre modernistes et traditionalistes s'est développée, avec une "victoire" récente de ces derniers. On ne peut attendre des miracles de ce retour en arrière, car les méthodes proposées produisaient déjà un lourd échec là et quand elles étaient (ou quand elles sont encore) mises en œuvre. Christian Montelle tente d'explorer d'autres voies pour lutter contre le fléau de l'échec scolaire. Il rejette les approches mécanistes qui ne tiennent pas compte de la nature de l'enfant et appliquent des "remèdes" scientistes et technologiques à des élèves qui n'en sont que plus meurtris et humiliés. La violence engendrée par cette incompréhension empoisonne tout le monde scolaire. Un être humain n'est pas une machine dont on pourrait noter les symptômes de dysfonctionnement afin de les réparer de façon normée. Les méthodes employées pour dresser des rats, ou conditionner des hommes à un travail déshumanisé, montrent leur inefficacité : le taylorisme, le fordisme n'ont pas leur place dans l'école républicaine.

L’évaluation par « grilles de compétences »

Dans mon établissement scolaire, comme dans nombre d'autres, on nous a proposé il y a peu un projet de « feuille récapitulative d’évaluation » basé sur l'évaluation par compétences. L'idée était de remplacer l'évaluation globale émanant de chaque professeur par une évaluation plus détaillée, portant sur six compétences : « s’informer », « intégrer », « communiquer », « réfléchir », « être créatif » et « gérer sa formation ». J'ai estimé devoir réagir d’emblée afin d’expliquer pourquoi, de mon point de vue, cette conception de l’évaluation est à la fois néfaste et inopérante. Je reproduis ici le contenu de cette réaction, en me disant que ça pourrait peut être servir à d'autres enseignants, dans la même situation...

Organisation et politique de l’enseignement finlandais

Les élèves finlandais sont depuis les premières enquêtes PISA (qui évaluent le niveau des élèves, notamment en lecture, maths et sciences) en tête des pays de l’OCDE (pays industrialisés). Pourquoi ? Lise Bruneel nous propose un compte rendu d'une Conférence de Madame Anttila, le 15 janvier 2008 à la Commune d’Auderghem, ainsi que le compte-rendu de recherches complémentaires

Espérantophonie contre anglofolie

Avec le rire, le langage intense caratérise notre espèce. Etre humain c'est communiquer. Face à la mondialisation, les langues maternelles - indispensables - ne suffisent pas. Nous avons besoin d'une langue de service commune, d'une langue... paternelle. Elle existe depuis 111 ans. La crise financière et morale qui se généralise peut nous faciliter la tâche.

Le bâtiment scolaire : un investissement bien lucratif

La privatisation marchande de l'enseignement prend décidément des formes parfois bien étranges ! Depuis la communautarisation, il y a dix-huit ans, l'enseignement francophone...

Education en Europe : analyses, alternatives, action

L'enseignement a souvent figuré parmi les thèmes les plus débattus aux Forums Sociaux Européens, à Florence, Paris, Londres et Athènes. Ces rencontres ont permis...

Le libéralisme trois fois critiqué

Autant dire que j’attendais avec impatience le nouveau Michéa, tant les précédents ("Impasse Adam Smith", "L’enseignement de l’ignorance et ses conditions modernes") m’avaient enthousiasmé. "L’empire du moindre mal" est une sorte de synthèse de ceux-ci où le philosophe expose clairement les origines historiques et idéologiques du libéralisme, et ses conséquences déplorables dans les relations sociales aujourd’hui. Pour lui, il n’y a pas lieu de faire une distinction entre libéralisme politique (le « bon libéralisme » aux yeux d’une certaine gauche) et libéralisme économique (le « mauvais » aux yeux des mêmes).