L’école dans dix ans ?

N'Autre école, revue syndicale et pédagogique, vient de publier: « L'école dans dix ans ? » Un numéro qui croise imagination et analyse. Une livraison...

Philosophie et écologie

Anne Dalsuet, Philosophie et écologie, Gallimard, 2010, 225 p. Si, dans nos contrées, on s’intéresse surtout à la philosophie politique, morale et à l’épistémologie, par...

La surenchère sécuritaire gagne l’école

C’est une évidence : la fièvre sécuritaire dont souffre la société dans son ensemble est aussi en train de gagner l’école. Si nous condamnons cette surenchère, cela ne signifie en aucun cas que nous nions les faits de violence, bien réels, et les conséquences qui en découlent. Il faut intervenir, bien sûr. L’apprentissage suppose que l’école soit à l’abri de la violence, nous pensons qu’il suppose une discipline, une autorité, même si notre voix ne se joindra jamais au choeur des paranoïaques qui ne lisent leur époque qu’à travers ce prisme. Mais pourquoi donc les gouvernants privilégient-ils de plus en plus la voie de la répression, plutôt que celle du progrès social et de l’éducation ? Pourquoi ce choix, qui enferme les élèves et les personnels de l’enseignement dans un cercle vicieux toujours plus explosif ?

Ecole et discipline : retour au 19e siècle ?

Par certains aspects, l'évolution "sécuritaire" dans l'enseignement aujourd'hui n'est pas sans rappeler ce qui advint de l'école au 19e siècle.

Le tout-sécuritaire à l’école ? New York en revient

Le hasard fait parfois bien les choses. Au moment même où nous écrivions ce dossier, le Monde diplomatique publiait un article sur l’expérience du tout-sécuritaire dans l’enseignement new-yorkais[[Chase MADAR, New York remet en cause le tout-sécuritaire à l’école, Le Monde diplomatique, juin 2010. Madar est un avocat des droits civiques et co-auteur du rapport « Safety with dignity : Alternatives to the over-policing of schools », NY, juillet 2009]]. Edifiant !

Opération antidrogue à Pédagogie Nomade : une perquisition comme les autres...

L’école secondaire expérimentale Pédagogie Nomade (PN)[[Site internet : www.pedagogienomade.be]] a été le théâtre d’une opération policière en novembre 2009. Une quinzaine de policiers et deux chiens ont perquisitionné l’établissement de Limerlé et plusieurs kots alentour, à la recherche de stupéfiants. Ils étaient accompagnés d’un substitut du procureur du roi et de la préfète de l’Athénée de Vielsalm, auquel PN est administrativement rattachée. Ce qui frappe, c’est la disproportion entre le dispositif déployé par les forces de l’ordre et la taille de l’école (une soixantaine d’élèves). Pour un résultat insignifiant car il est à parier que dans n’importe quelle école secondaire du royaume on trouverait aussi 3 grammes de cannabis et un joint… A noter enfin : l’arrestation – et la condamnation à huit jours avec sursis – de l’enseignant Benoît Toussaint pour avoir “montré le mauvais exemple devant ses élèves, auxquels il devrait précisément inculquer la notion de respect”[[Dans les faits, pour « avoir renversé une tasse de café et dit à un policier d’aller se faire foutre ».]] Nous avons rencontré un de ses collègues de PN, Nicolas Pieret.

L’enseignement dans un Etat sécuritaire

L’institution scolaire est destinée à transmettre le savoir et les compétences qui permettent aux jeunes d’agir en citoyens critiques. Cependant, en des temps où le souci de sécurité publique se trouve en tête des agendas politiques, il semble que l’enseignement n’ait pas échappé au paradigme sécuritaire. Dans cet article, l’argumentation partira de témoignages et de cas concrets, qui illustrent comment la cohabitation école - police - justice s’est organisée autour de la prévention des problèmes, au cours de la dernière décennie. Et comment, suite à une régulation et une politique restrictives, des jeunes se sont retrouvés dans le collimateur.

Vous êtes une prof de merde…

Charlotte Charpot: Madame, vous êtes une prof de merde, 2010, Bruxelles-Paris, Les éditions de l’arbre. p. 220, €18.90 Charlotte Charpot est le pseudonyme d’une jeune...

KBC et Assuralia détermineront-ils le contenu de l’enseignement ?

Dès le 1er septembre 2010, de nouveaux standards et objectifs finaux interdisciplinaires entrent en vigueur dans l’enseignement secondaire. Ils ont été approuvés sous le précédent ministre de l’enseignement, Franck Vandenbroucke. (Arrêté du Gouvernement flamand, MB du 3 juillet 2009). Les écoles sont à la recherche de matériel didactique adapté pour mettre ces leçons au point. KBC y voit une opportunité et propose ‘gratuitement’ des kits didactiques. Allons-nous permettre à des entreprises privées telles KBC et Assuralia de déterminer le contenu de notre enseignement ? Un appel aux enseignants et organisations pour ne pas céder de terrain et proposer une alternative progressiste.

Vers l’après-capitalisme

Geneviève Azam, Le temps du monde fini. Vers l’après-capitalisme, Les Liens qui libèrent, 2010. Reprenant le célèbre avertissement de Paul Valéry, Geneviève Azam, économiste et...

Pour une réforme démocratique de l’école

En France, la démocratisation de l'enseignement est en panne. La carte scolaire, qui n'avait déjà pas été pensée comme outil de mixité sociale, est de plus en plus vidée de sa substance. La compétition entre écoles grandit, creusant le fossé de la ségrégation sociale. Cinquante chercheurs de renom lancent aujourd'hui un appel et un site internet. Leur programme: l'école commune...

Une école sans classes

Le dernier hors-série de la revue Politique (octobre 2010) a été réalisé sous la responsabilité du Mouvement ouvrier chrétien, et est intitulé "Une école...

Une chaire Paribas-Fortis à l’ULB

Les Solvay Business Schools de l'ULB (Université Libre de Bruxelles) et de la VUB (Vrije Universiteit Brussel) ainsi que BNP Paribas Fortis proposent à...

OCDE : rigueur dans l’enseignement

Selon le dernier rapport annuel sur l'éducation publié voici quelques semaines par l'OCDE, investir dans les études supérieures est nécessaire, mais dans le contexte...