L’enseignement supérieur à l’ère de Bologne : entre privatisation et instrumentalisation...

L'atelier rassemblait successivement les intervenants suivants : Jean-Luc Demeulemeester (professeur d'économie à l'ULB), Sébastien Antoine (doctorant à l'UCL et travaillant sur les réformes néolibérales de l'enseignement depuis 1990), Nic Görtz (secrétaire général de la FEF et doctorant à l'ULB, étudiant le fonctionnement et le but des syndicats) ainsi que Jérémy Grosman (étudiant administrateur à l'ULB (BEA), étudiant en informatique et en philo).

Compétences et compétition : deux formes de la dérégulation de l’enseignement...

«Efficacité et équité». On ne compte plus les rapports de la Commission, les motions du Parlement européen, les mémorandums du Conseil des ministres de...

Groupe de travail néerlandophone « Enseignement supérieur: de Bologne à la...

Orateurs: Jan Blommaert (professeur de sociolinguistique dans diverses universités, entre autres Gand et Tilburg) et Anton Schuurmans (directeur et responsable des dossiers internationaux auprès...

La Belgique encore et toujours championne de l’inégalité scolaire

Le dernier rapport du Centre de recherche Innocenti de l’UNICEF, publié en novembre 2010, ne nous apprend strictement rien de neuf. Et c’est bien là que réside le problème ! Pendant que les responsables politiques de la Communauté française de Belgique se gargarisent du léger mieux de nos jeunes de 15 ans au test PISA en lecture, l’UNICEF stigmatise une nouvelle fois la Belgique pour ses inégalités scolaires records. Mais, curieusement, ces résultats-là font l’objet d’une diffusion, disons, plus confidentielle.

Le président des riches

Michel Pinçon & Monique Pinçon-Charlot, Le président des riches. Enquête sur l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy, Zone/La Découverte, 2010, 223 p. Récemment,...

PISA ? C’est toujours la catastrophe !

Marie-Dominique Simonet (CDH) et Rudy Demotte (PS) «se félicitent» et «ne cachent pas leur satisfaction» après la publication des résultats de l’enquête PISA 2009. Tout au plus disent-ils vouloir s’abstenir de tout «triomphalisme» et «rester modestes». Voilà bien le discours convenu de la vedette qui sait pavoiser comme il faut : sans en avoir l’air. Mais y a-t-il vraiment de quoi ?

Philosophie de l’écologie politique

Eva Sas, Alain Lipietz (préface), Philosophie de l’écologie politique, de 68 à nos jours, Les Petits Matins, 2010, 130 p. Mise sous le boisseau...

Propagande de guerre

Anne Morelli, Principes élémentaires de propagande de guerre utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède, Aden, 2010, 191 p. La deuxième réédition...

Le lamentable bulletin UNICEF de la Belgique se confirme

C’est l’UNICEF qui nous avait mis la puce à l’oreille, fin 2002. Dans un de ses rapports, notre pays était pointé du doigt pour...

Classes homogènes et classes hétérogènes

Plusieurs personnes, parmi lesquels des professeurs, des parents, des directeurs sont convaincues que la composition des classes vient à déterminer la qualité pédagogique et le niveau atteint par les élèves et par ces mêmes classes. Ces personnes considèrent d’un côté la composition des classes, examinant le niveau de préparation atteint par les élèves – bons, moins bons – et pensent d’un autre côté au surnombre d’élèves dans les classes. La question qui se pose est : faut-il réduire la composition hétérogène des classes ? Ou doit-on la gérer ? Aujourd’hui, je me penche sur la première variable : la composition des classes.

L’école dans dix ans ?

N'Autre école, revue syndicale et pédagogique, vient de publier: « L'école dans dix ans ? » Un numéro qui croise imagination et analyse. Une livraison...

Philosophie et écologie

Anne Dalsuet, Philosophie et écologie, Gallimard, 2010, 225 p. Si, dans nos contrées, on s’intéresse surtout à la philosophie politique, morale et à l’épistémologie, par...

La surenchère sécuritaire gagne l’école

C’est une évidence : la fièvre sécuritaire dont souffre la société dans son ensemble est aussi en train de gagner l’école. Si nous condamnons cette surenchère, cela ne signifie en aucun cas que nous nions les faits de violence, bien réels, et les conséquences qui en découlent. Il faut intervenir, bien sûr. L’apprentissage suppose que l’école soit à l’abri de la violence, nous pensons qu’il suppose une discipline, une autorité, même si notre voix ne se joindra jamais au choeur des paranoïaques qui ne lisent leur époque qu’à travers ce prisme. Mais pourquoi donc les gouvernants privilégient-ils de plus en plus la voie de la répression, plutôt que celle du progrès social et de l’éducation ? Pourquoi ce choix, qui enferme les élèves et les personnels de l’enseignement dans un cercle vicieux toujours plus explosif ?

Ecole et discipline : retour au 19e siècle ?

Par certains aspects, l'évolution "sécuritaire" dans l'enseignement aujourd'hui n'est pas sans rappeler ce qui advint de l'école au 19e siècle.