EFI, késako ?

Une multitude de cerveaux - dont quelques apédiens - sont entrés en ébullition dans le landernau de l’enseignement en Communauté française de Belgique. … En cause : l’EFI. Vous avez dit EFI ? Mais késako ? Lisez « Evaluation de la Formation Initiale des enseignants ». Tout simplement.

Il est sans doute urgent… de s’y mettre

Avant d’envisager la manière dont cette formation initiale pourrait/devrait être modifiée, il convient sans doute de se demander si une telle réforme est réellement souhaitable et/ou possible. Comme souvent en matière d’éducation, on a pu lire et entendre tout et son contraire : nous sommes tous des spécialistes, nous avons tous été à l’école, y avons un enfant, y enseignons ou connaissons quelqu’un qui y enseigne ou a un enfant qui…

Réforme et revalorisation de la formation initiale des maîtres et des...

C’est lors de son congrès de 2009 que la CGSP-enseignement a pris position en la matière : elle revendique le passage à une formation de niveau universitaire (master en 120 crédits) avec compensation du coût de l’allongement des études pour les étudiants. Le syndicat considère qu’une réforme et une revalorisation profonde de la formation initiale des enseignants est une des conditions essentielles de toute démocratisation de l’éducation. En outre, cet allongement participera à réduire la hiérarchisation sociale au sein même du corps enseignant. Cette revendication va de pair avec les demandes de la CGSP en matière de réforme de l’enseignement par l’organisation d’un tronc commun pluridisciplinaire jusqu’à 16 ans (conçue de manière équilibrée entre les branches intellectuelles, manuelles, artistiques et physiques) ainsi que la suppression des réseaux existants et la création, sans phase transitoire, d’un réseau unique et public.

Former les enseignants à faire apprendre tous les élèves

L’équipe politique[[Cette équipe est constituée de dix professionnels de l’éducation : enseignants des niveaux primaire, secondaire, supérieur et universitaire, inspecteur, conseiller pédagogique, formateurs d’enseignants, sociologue.]] de ChanGements pour l’égalité (CGé) s’est emparée de la proposition du Ministre Marcourt de participer à l’évaluation de la formation initiale des enseignants dans la perspective de l’objet social du mouvement, à savoir, favoriser l’égalité et la démocratie à l’école en Communauté Française.

Céderons-nous aux vents mauvais ?

Je voudrais proposer ici quelques réflexions à propos de la formation des maîtres. Il y aurait bien des façons utiles d’aborder la question. Et d’abord sous l’angle des conditions institutionnelles et économiques de cette formation. La « mastérisation » de la formation des maîtres, souhaitable dans son principe, a conduit à des conditions scandaleuses et parfois dramatiques d’entrée dans le métier d’enseignant pour les lauréats des concours qui ont pris leur fonction à la rentrée 2010. Mais ces aspects sont bien connus et ont fait l’objet de critiques nombreuses de la part des organisations syndicales mais aussi dans les médias avec la publication de témoignages de professeurs stagiaires [Un rapport ministériel le reconnaît : [ ]]. Je voudrais donc traiter ici d’un aspect limité (mais selon moi important) : celui des contenus de formation en liaison avec la question plus générale de l’école démocratique. Des vents mauvais soufflent sur le système éducatif en France [[Et sans doute ailleurs, mais une étude comparative dépasserait largement les limites de ce texte]].

Meirieu contre l’approche par compétences !

Et de deux ! Après le désaveu de Marcel Crahay il y a deux ans, c'est au tour du célèbre pédagogue français Philippe Meirieu...

Le grand marché transatlantique

Ricardo Cherenti, Bruno Poncelet, Jean-Luc Mélenchon (préface), Le grand marché transatlantique. Les multinationales contre la démocratie, Bruno Leprince, 2011, 107 pages. L’anthropologue Bruno Poncelet et...

Israël, parlons-en !

Michel Collon a produit plusieurs essais destinés à éveiller notre sens critique par rapport aux médias. Mais jamais dans le vague ou le purement...

Six Heures pour l’Ecole Démocratique

L'événement est devenu un “must” incontournable pour tout enseignant progressiste : l'Aped vous invite à la cinquième édition des "Six heures pour l'Ecole démocratique". Le 22 octobre, nous vous proposons 27 ateliers : pendant plus de deux heures, chaque atelier offre matière à apprendre et à débattre avec des spécialistes à propos des défis qui nous attendent et de leur mise en œuvre dans le domaine de l’enseignement. Il y aura également des propositions concrètes et des instruments pour les cours. Par ailleurs, les « Six Heures » sont une occasion unique de rencontrer des collègues de toutes les communautés, tous les niveaux et tous les réseaux dans une ambiance chaleureuse et autour d’un délicieux repas. Bienvenue à tous les enseignants et futurs enseignants !

Remise des bulletins : des pratiques irrégulières dans plusieurs écoles secondaires

Le service juridique d'Infor-Jeunes Laeken révèle qu'en cette fin d'année, la communication aux élèves de leurs résultats ne se passe pas toujours dans les...

Les étudiants chiliens dans la rue : « Pour étudier, on...

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=iEv3bNZXT0Y&w=425&h=349] Depuis environ un mois, les étudiants chiliens ont décidé d'exprimer leur indignation face aux inégalités du système éducatif à travers des manifestations de...

Le scepticisme version Russell

Bertrand Russell, Essais sceptiques, Les Belles Lettres, 2011, 260 p. Les Belles Lettres viennent de rééditer les Essais sceptiques de Bertrand Russell (1872-1970), le plus...

Pour une science citoyenne

Jacques Testart, Agnès Sinaï, Catherine Bourgain, Labo planète. Ou comment 2030 se prépare sans les citoyens, Les Mille et une nuits, 2010, 171 p. Que...

La modularisation devient “Certification Par Unités” (CPU)

L’enseignement qualifiant en Communauté française de Belgique fait au moins l’unanimité sur un point : tout le monde s’en plaint. Le patronat estime que les jeunes qui en sortent n’ont pas le niveau d’employabilité requis. Les syndicats dénoncent les conditions de travail souvent pénibles du personnel enseignant dans ces filières. De nombreuses associations (dont l’Aped) regrettent les taux d’échecs élevés et, souvent, l’insuffisance de la formation. Les parents et leurs représentants confirment le constat, de même que le ministère de l’Education. Personne ne conteste dès lors la nécessité de changer l’enseignement qualifiant. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé d’expérimenter la Certification Par Unités (CPU). Et ce dès septembre 2011...