Formation en alternance : les vrais enjeux derrière les discours sirupeux

En 1983, quand fut instaurée chez nous la formation en alternance, l’on pouvait encore nourrir quelque illusion sur la nécessité de proposer aux jeunes...

Couts scolaires : déni de démocratie

L’obstacle des frais scolaires se franchit d’autant plus aisément que l’on est riche et déterminé à offrir à ses enfants une position sociale privilégiée....

Pénurie d’enseignants : des écoles plus égales que d’autres

Le gouvernement de la Communauté française de Belgique a fait le point comme chaque année. Il inventorie les manques par fonction, niveau, région et...

Les enseignants de l’Aped solidaires des travailleurs d’Arcelor Mittal

Nous étions quelques militants de l’équipe liégeoise de l’Aped à manifester ce mercredi 26 octobre sur la place de Seraing. A manifester notre solidarité envers les sidérurgistes du groupe Arcelor Mittal. Au-delà du plaisir de retrouver quelques anciens élèves devenus ouvriers et d’entretenir les liens de camaraderie qui nous unissent à d’autres mouvements de la gauche de gauche, qu’est-ce qui pouvait bien motiver la présence d’enseignants dans ce rassemblement ?

Ecole : quelle éducation mondiale?

L'a.s.b.l. le Village du Monde, en collaboration avec l'Aped, vous invite à une après-midi d'information et d'échanges autour des lacunes, enjeux et expériences positives...

Anne Morelli, Nico Hirtt : indignation et solidarité

Ce samedi 22 octobre, l'Aped organisait ses traditionnelles "six heures pour l'école démocratique". Quelque 300 personnes y ont participé à une vingtaine d'ateliers.

Plus vite que la lumière ?

Le 22 septembre 2011, la nouvelle tombe : des particules ultra-légères, des neutrinos auraient parcouru, à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, les 732 km qui séparent l'accélérateur de particules du CERN à Genève (Suisse), du détecteur OPERA du Gran Sasso dans les Abruzzes (Italie).

Lettre d’un enseignant écœuré

Le lycée dans lequel j’enseigne a mis en place depuis la rentrée dernière (2010) le dispositif fer de lance de la réforme de l’enseignement des langues vivantes : les fameux groupes de compétences. Nous avons ainsi cédé à l’insistance de l’inspection et de l’administration à nous imposer une manière de travailler que ne rend obligatoire aucun texte officiel, puisque ces derniers se contentent de les proposer ou de les recommander.[[« Les enseignements de langues vivantes étrangères peuvent être dispensés en groupes de compétences, » d’après l’article D312-17 du code de l’éducation]]

Avis de (très) mauvais temps !

La grève et la manifestation du 5 mai avaient très largement dépassé les espérances des directions syndicales. Trêve de fin d’année et vacances bien méritées derrière nous, le constat reste le même : ça va mal, très mal, et la situation va encore s’aggraver. Faut-il nous y résigner ? Que non ! L’heure est (re)venue de nous mobiliser. Car nous pouvons changer le cours des choses.

Formation des enseignants : c’est quand qu’on va où ?

Une lecture de notre projet « Vers l’Ecole commune », même en diagonale, suffit pour s’en convaincre : l’Aped souhaite ardemment une refonte de la formation initiale de tous les enseignants. Mais devions-nous pour autant participer à l’évaluation initiée par la Communauté française ? La question s’est posée. C’est en tout cas avec une grande circonspection que nous le faisons. Nulle part, en effet, dans le discours officiel, il n’est fait mention d’autre chose que de “mieux outiller les futurs enseignants face à l’évolution de la société”. Or, selon nous, justement, l’Ecole n’a pas pour finalité d’adapter les jeunes au monde tel qu’il évolue. Au contraire, elle doit les outiller pour comprendre le monde et être à même de le changer. En amont, en toute logique, la formation des enseignants doit aller dans ce sens. Notre appréhension est d’autant plus grande que l’idée de réformer la formation initiale s’inscrit dans un contexte marqué par l’idéologie et les avancées néolibérales.

EFI, késako ?

Une multitude de cerveaux - dont quelques apédiens - sont entrés en ébullition dans le landernau de l’enseignement en Communauté française de Belgique. … En cause : l’EFI. Vous avez dit EFI ? Mais késako ? Lisez « Evaluation de la Formation Initiale des enseignants ». Tout simplement.

Il est sans doute urgent… de s’y mettre

Avant d’envisager la manière dont cette formation initiale pourrait/devrait être modifiée, il convient sans doute de se demander si une telle réforme est réellement souhaitable et/ou possible. Comme souvent en matière d’éducation, on a pu lire et entendre tout et son contraire : nous sommes tous des spécialistes, nous avons tous été à l’école, y avons un enfant, y enseignons ou connaissons quelqu’un qui y enseigne ou a un enfant qui…

Réforme et revalorisation de la formation initiale des maîtres et des...

C’est lors de son congrès de 2009 que la CGSP-enseignement a pris position en la matière : elle revendique le passage à une formation de niveau universitaire (master en 120 crédits) avec compensation du coût de l’allongement des études pour les étudiants. Le syndicat considère qu’une réforme et une revalorisation profonde de la formation initiale des enseignants est une des conditions essentielles de toute démocratisation de l’éducation. En outre, cet allongement participera à réduire la hiérarchisation sociale au sein même du corps enseignant. Cette revendication va de pair avec les demandes de la CGSP en matière de réforme de l’enseignement par l’organisation d’un tronc commun pluridisciplinaire jusqu’à 16 ans (conçue de manière équilibrée entre les branches intellectuelles, manuelles, artistiques et physiques) ainsi que la suppression des réseaux existants et la création, sans phase transitoire, d’un réseau unique et public.

Former les enseignants à faire apprendre tous les élèves

L’équipe politique[[Cette équipe est constituée de dix professionnels de l’éducation : enseignants des niveaux primaire, secondaire, supérieur et universitaire, inspecteur, conseiller pédagogique, formateurs d’enseignants, sociologue.]] de ChanGements pour l’égalité (CGé) s’est emparée de la proposition du Ministre Marcourt de participer à l’évaluation de la formation initiale des enseignants dans la perspective de l’objet social du mouvement, à savoir, favoriser l’égalité et la démocratie à l’école en Communauté Française.