Appel à la grève étudiante le 14 novembre – L’enseignement ne...

Privatisation de centaines de kots ; Sodexo à la cantine ; Suppression de cours pour raison de rentabilité ; 22 millions d’euros d’économie sur l’école dans le cadre du plan d’austérité... ASSEZ !

De la culture générale

Normand Baillargeon, Liliane est au lycée. Est-il indispensable d’être cultivé ?, Flammarion, 2011, 117 pages. L’importante question de la culture générale à l’école est abordée...

L’école de l’égalité reste à faire !

Les élections du printemps dernier ont donné un coup d’arrêt à la politique d’agression et de casse systématique de l’Ecole mise en œuvre sous les gouvernements de Sarkozy. Et la promesse de « refondation de notre école » du nouveau gouvernement, appuyée par celle du rétablissement d’une partie importante des emplois supprimés, est aujourd’hui vécue comme une véritable bouffée d’oxygène par tous ceux qui sont attachés à l’école publique.

Compétences et savoirs : le cheval et la charrette

Le savoir pour qui ? se demande Hugho de Jonghe dans sa contribution sur le savoir et les compétences dans l’enseignement (De Standaard 5/12). Il plaide pour une sélection des savoirs en fonction des besoins de chaque élève dans son processus d’apprentissage, et pour axer le plus possible ces savoirs sur la pratique. Un savoir au service de l’entraînement aux compétences, donc. L’élève doit apprendre à bien lire, écrire, parler et écouter. Pas de matériaux inutiles, pas de connaissances superflues. Le néerlandais comme branche-service. Apprentissage de compétences. Le savoir sur-mesure pour chaque élève: un bien beau principe, mais qu’entend-on exactement par là ? De quel savoir un élève a-t-il besoin ? Assez pour pouvoir exercer son métier ? Pour répondre aux exigences du marché du travail ? Pour pouvoir aller à l’université ?

La lutte peut payer (1) L’exemple du Québec

Sus au fatalisme ! Non, le "rouleau compresseur néolibéral" n'écrase pas nécessairement tout sur son passage ! Les étudiants québécois viennent d'en faire une...

France : à quand le changement pour les enseignants désobéisseurs ?

Dans les colonnes de notre trimestriel l'Ecole démocratique, comme sur ce site, nous avons souvent fait écho au combat des enseignants-désobéisseurs, qui résistaient notamment...

Ecole publique et marché

L'un des principaux objectifs de la conquête de l'Etat par le néo-libéralisme politique est la transformation des services publics en marché. Ce processus de...

Supérieur : un pavé de plus dans la mare

Le Collectif Solidarité Contre l’Exclusion consacre dans son trimestriel un dossier à l’enseignement supérieur. Instructif comme à l’accoutumée. « Selon que l’on soit pragmatique ou...

Coûts scolaires : une piqûre antidémocratique

La Ligue des Familles remet l’ouvrage sur le métier : une fois de plus, elle fustige le coût d’une scolarité obligatoire qui devrait pourtant...

Anatomie du capitalisme : de son oligarchie… à ses travailleurs...

Les hasards des parutions et des lectures permettent parfois d'établir des liens entre des ouvrages de factures pourtant très différentes. C'est le cas avec la somme de Geoffrey Geuens sur l'oligarchie capitaliste... et le reportage de Florence Aubenas.

Marie-Do en professionnelle

Dans le Soir du 14 mai 2012, nous découvrions le plan de la ministre Simonet pour endiguer l’échec et l’absentéisme en professionnelle. Suivant une méthode qui devient récurrente, elle veut partir d'expériences de terrain, dont certaines seraient appelées à être généralisées. Ainsi a-t-elle retenu 45 projets pilotes pour l'année à venir. Nous ne sommes d’accord ni avec sa définition de l’échec, ni avec son analyse des causes, ni avec les solutions avancées. Explications.

Québec : le “Printemps Erable” des étudiants

Le 13 février 2012, les étudiants québécois ont lancé une grève générale au finish contre l'augmentation des droits d’inscription prévue par le gouvernement libéral dirigé par Jean Charest. Trois mois après, malgré les pressions, malgré la répression, cette grève continue toujours. Avec détermination et imagination. Et massivement. Plongée dans cet impressionnant mouvement de colère de la jeunesse québécoise.

Prêts étudiants aux Etats-Unis : les nouveaux « subprimes » ?

Bienvenue dans le monde enchanté de l’enseignement universitaire aux Etats-Unis où l’ensemble des prêts étudiants a représenté l'an dernier plus de 1.000 milliards de dollars, soit une moyenne de 25.000 dollars par étudiant. Mais la crise économique et financière s’est aussi invitée au pays du hamburger et de la marchandisation sans frein de l’enseignement. Au 31 mars, le total des sommes empruntées et encore en souffrance s'élevait à 904 milliards de dollars. Les prêts étudiants sont ainsi devenus le deuxième poste d'endettement des ménages américains en 2010, derrière les emprunts immobiliers, mais devant les emprunts contractés par carte de crédit. L’enseignement pourrait bien devenir sous peu la prochaine bulle spéculative à exploser. L’article qui suit est paru ce 10 juillet 2012 sur le site ww.www.lemonde.fr sous la signature de Mathilde Damgé et donne une vue saisissante de ce que devient un enseignement abandonné aux lois du marché… et aux financiers de tout poil.

Austérité en Italie : des milliers d’enfants quittent l’école

Sept heures du matin, San Lorenzo, au coeur de Naples. Un gamin se faufile dans le labyrinthe des ruelles humides, une lourde caisse de...