Penser l’émancipation

  Vient de paraître cet ouvrage collectif, auquel ont participé des sympathisants de l'Aped : Penser l’émancipation Offensives capitalistes et résistances internationales Sous la direction d’Hadrien Buclin, Joseph...

2014, année électorale : quel débat politique dans votre école ?

25 mai 2014, prochaine échéance électorale en Belgique. Et nous revient, comme chaque fois en pareille circonstance, cette proposition de débat politique dans les...

Wallonie-Bruxelles : trop d’exclusions scolaires

Bernard De Vos, délégué général aux Droits de l’enfant, a remis son rapport annuel en novembre. Il a particulièrement dénoncé des exclusions plus nombreuses...

Pauvreté des familles et droits des enfants

424 000 enfants sous le seuil de pauvreté en Belgique ! Un Wallon pauvre sur trois est un enfant ! Ces données ont été...

Flandre : l’inégalité scolaire croît

Deux chercheurs de la KU Leuven le révèlent : la répartition entre les écoles des élèves issus de milieux favorisés et défavorisés est de...

Décret inscriptions : le bricolage continue

Dans la presse du 22 novembre, on apprenait que le CDH, parti de la ministre de l’enseignement obligatoire, M-M. Schyns, comptait remplacer le système de l’adossement par des partenariats pédagogiques (entre écoles primaires et secondaires). Rien d’acquis, encore : il fallait discuter ce changement en intercabinets, avant de le présenter au gouvernement, de modifier le décret inscriptions et le voter au Parlement. Le CDH joue gros : il risque d’être sanctionné – en mai prochain - par les électeurs de Bruxelles, là où la lutte des places est la plus tendue. Aux dernières nouvelles, l'idée est remisée au frigo (le PS y voyant une autre forme d'adossement) et une éventuelle révision du décret est reportée à la prochaine législature. Il est sans doute utile de rappeler la (pro)position de l'Aped en la matière.

En 2014 : résister et reconquérir !

La démocratisation de la société et de l'enseignement vous est chère ? La lecture de l'actualité vous inspire sans doute une certaine morosité, pour...

Changement du lien social par l’influence pédagogique des TICE

Cette réflexion s’ordonne autour de l’influence des NTIC, dénommées abusivement nouvelles techniques de l’information et de la communication alors que le dernier-né, l’Internet ou réseau des réseaux, existe déjà depuis une vingtaine d’années, mais il a pris son élan surtout cette dernière décennie, du moins en Algérie, bien que les autres moyens audiovisuels sont plus anciens, mais tout autant performants et efficaces. D'une façon générale, l'impact de ces T.I.C. nous paraît en effet fondamental, suite à l’étendue de leurs usages et le changement qu'elles opèrent dans l’espace culturel, social, économique, politique de tous les pays, quelque soit le type de société, en tant qu'elles contribuent à remettre en cause les savoirs déjà constitués, ainsi que les modes d’apprentissages et les variables qui en conditionnent l’efficacité.

PISA : les écarts se creusent !

La publication des résultats de l'enquête PISA 2012 a donné lieu à des réactions très contrastées. Rappelons que de l'OCDE, organisme international de "coopération"...

Gratuité de l’enseignement : une promesse oubliée, un principe juridique bafoué

Mathias El Berhoumi, juriste, professeur à l’Université Saint-Louis et à l’Ichec, lance un fameux pavé dans la mare. Le titre de sa contribution en...

Teach for Belgium : CGé dit non !

Une toute nouvelle asbl, "Teach for Belgium", prétend former en 270 heures des "enseignants" qui pourraient booster l'enseignement dans les écoles défavorisées (en discrimination...

Le Groupe d’Intervention Scolaire (GrIS Wallonie) des LGBT injustement pris à...

L'homophobie et l'hétérosexisme sont des insultes à l'intelligence et à l'humanité. C'est pourquoi nous ne tolérons pas que les interventions du GrIS Wallonie dans les écoles soient attaquées dans une carte blanche médiocre, publiée par la Libre Belgique ce 29 novembre. Le GrIS est un groupe d’intervenant-e-s bénévoles gays, lesbiennes et bisexuel-le-s, qui viennent dans les écoles pour tenter de démystifier l’homosexualité auprès des jeunes. Minorisés, étiquetés, stigmatisés, harcelés et discriminés, les lesbiennes, gays, bi et transgenres (LGBT) – et leurs proches, mais aussi les hétéros soupçonnés d’être homos – souffrent dans le système scolaire. Elèves comme membres du personnel. S’il n’existe, à notre connaissance, aucune étude quantitative à propos de l’impact de l’homophobie sur la scolarité – du moins en Belgique -, les enquêtes qualitatives ne manquent pas et révèlent toutes cette triste réalité. Les plus terribles et éclairantes ont trait au taux de suicides des jeunes LGBT. Alors, quand déboule dans le champ médiatique une carte blanche aussi effarante que celle que la Libre Belgique a jugé bon de publier aujourd'hui, nous nous devons de réagir ! A commencer par donner la parole à Joey P. Delatte...

Pour sortir de l’avoir oppressant

Si je me souviens bien, Albert Einstein suggérait de regarder les choses de travers pour ouvrir la porte à l'imagination. C'est ce que des éléments de ces quatre livres suggèrent de faire par rapport aux repères sociaux dominants de la nécessité figeante de l'avoir. Les livres les plus percutants sont les deux premiers cités en bas d'article, car ce sont toutes leurs pages qui nourrissent ; les deux autres ont abreuvé notre thématique partiellement : "offense, pardon & don" et "surveiller & punir", dans celui sur la prison ; "3ème genre" et "sens du féminin" dans le 4ème cité.

Éduquer et former, sous la dictature du marché du travail

Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base.