Quatre formes de discrimination ethnique dans l’enseignement

Beaucoup d'études montrent que la sélection scolaire s'effectue, non pas sur base des capacités des enfants, mais sur base de leur origine sociale et ethnique (qui d'ailleurs se recoupent très souvent). Cette inégalité frappe au premier chef les enfants issus de l'immigration. Quels sont éléments qui permettent d'en comprendre l'origine et de la combattre ?

Les enfants sont pris au sérieux

En Flandre, les « methodescholen »  (1) ont le vent en poupe. D'une part, il y a le mouvement Freinet. D'autre part il y a les methodescholen indépendantes, affiliées à la FOPEM, qui chapeaute 17 écoles dont De Buurt. En outre, il y a des écoles qui ne s'affichent pas comme methodescholen mais qui pratiquent des formes d'enseignement similaires.

« Les parents aiment l’enseignement interculturel »

Dirk Van den Bossche est instituteur en 1ère année à l'école St Joris située dans un quartier populaire bruxellois et qui pratique « l' enseignement à méthode ». Il est animateur de l'asbl De Wereldschool qui réalise des projets d'échange avec une école du Sénégal.

L’école populaire, un enjeu pour les années 2000

Du 21 au 25 août, l'Institut Coopératif de l'Ecole Moderne - Pédagogie Freinet (ICEM), a tenu son 45ème congrès international à Rennes. A cette occasion, près de 900 militants du mouvement Freinet de France et d'ailleurs (quelques Belges étaient présents aussi) se sont penchés sur les relations entre la réflexion pédagogique et les menaces de libéralisation de l'enseignement. Comment innover sans se faire piéger ? Le texte ci-dessous a été rédigé, à cette occasion, par Jean-Marie Fouquer, président de l'ICEM.

L’enseignement Freinet est-il soluble dans l’école marchande ?

Depuis quelque 70 ans, Célestin Freinet et les mouvements pédagogiques qui oeuvrent dans la continuité de son action incarnent le projet d'une éducation populaire. Historiquement, le mouvement Freinet s'inscrit dans une perspective révolutionnaire et explicitement anticapitaliste. Quelle surprise de voir aujourd'hui certains principes de la pédagogie Freinet mis en avant par de respectables institutions comme l'OCDE et la Commission européenne. Est-ce une banale tentative de récupération ou bien existe-t-il des convergences réelles entre les pratiques de type Freinet et les objectifs éducatifs actuels du capitalisme ?

St Boniface et St Polycarpe, fêtes des aveugles et des amnésiques

Au moment où fusent les cris de victoire, l'Appel pour une école démocratique (Aped) tient à rappeler : - qu'il n'y aura, contrairement à ce...

Avons-nous besoin de travailleurs compétents ou de citoyens critiques?

À l'instar de nombreux pays européens, la Communauté française de Belgique s'est engagée dans une profonde révision des programmes à tous les niveaux de l'enseignement obligatoire. L'objectif affiché est de mettre ceux-ci en conformité avec la doctrine dite de «l'approche par les compétences». La thèse soutenue ici est double. D'une part, cette approche sera incapable de réaliser les promesses émancipatrices dont elle se veut porteuse. D'autre part et surtout, elle participe - sans doute involontairement dans le chef de ses théoriciens- d'un vaste processus d'instrumentalisation de l'École au service d'une économie en quête de dérégulation et de dualisation sociale.

L’enfer des bonnes intentions

Au départ, la Ministre avait tout bon. A l'arrivée, elle a tout mauvais. Encore une fois sans doute, l'arbitrage des intérêts des différents appareils...

La preuve par STAR

Le 3 mai 2001, le journal Le Monde titrait, en page 9 : « La taille des classes n'est pas déterminante dans la réussite des élèves ». Le grand quotidien français se faisait ainsi l'écho d'un avis rendu par le Haut Conseil de l'Evaluation de l'Ecole (HCEE) affirmant que « la politique de réduction de la taille des classes, conduite depuis trente ans, au fil de l'eau, n'était pas efficace ». Le HCEE proposait plutôt d'orienter les (maigres) moyens disponibles vers l'aide individualisée et la formation des enseignants.

L’enfer des bonnes intentions

Au départ, la Ministre avait tout bon. A l'arrivée, elle a tout mauvais. Encore une fois sans doute, l'arbitrage des intérêts des différents appareils en place a transformé une politique généreuse en termes de finalités (les compétences des enseignants) en une politique tatillonne de contrôle et de normalisation des moyens (la matière à étudier et comment l'étudier). Parce qu'elle n'est pas capable d'exiger ce qu'elle veut, la Ministre contrôle ce qu'elle peut et les résultats en seront, encore une fois, désastreux.

Les enfants sont pris au sérieux

En Flandre, les « methodescholen »  (1) ont le vent en poupe. D'une part, il y a le mouvement Freinet. D'autre part il y a les methodescholen indépendantes, affiliées à la FOPEM, qui chapeaute 17 écoles dont De Buurt. En outre, il y a des écoles qui ne s'affichent pas comme methodescholen mais qui pratiquent des formes d'enseignement similaires.

L’enseignement Freinet est-il soluble dans l’école marchande ?

Depuis quelque 70 ans, Célestin Freinet et les mouvements pédagogiques qui oeuvrent dans la continuité de son action incarnent le projet d'une éducation populaire. Historiquement, le mouvement Freinet s'inscrit dans une perspective révolutionnaire et explicitement anticapitaliste. Quelle surprise de voir aujourd'hui certains principes de la pédagogie Freinet mis en avant par de respectables institutions comme l'OCDE et la Commission européenne. Est-ce une banale tentative de récupération ou bien existe-t-il des convergences réelles entre les pratiques de type Freinet et les objectifs éducatifs actuels du capitalisme ?

Qu’est-ce que l’Aped ?

L'Appel Pour une Ecole Démocratique est un mouvement de réflexion et d'action qui milite en faveur du droit de tous les jeunes d'accéder à un même niveau de savoirs et d'instruction, du droit de s'approprier des savoirs porteurs de compréhension du monde et des compétences qui leur donnent force pour agir sur leur destin individuel et collectif. L'Aped analyse et combat les mécanismes économiques, les réalités institutionnelles, les choix budgétaires, les discours idéologiques et les pratiques pédagogiques qui tendent à maintenir ou à développer l'inégalité sociale devant l'école ou à réduire l'enseignement à une fabrique de main d'oeuvre productive. Nous étudions, encourageons et diffusons activement, tout ce qui remet en question l'école comme appareil de reproduction des hiérarchies sociales existantes. Nous cherchons à rassembler ceux qui, en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, veulent oeuvrer au projet de démocratiser l'école.<

Vol de vautours sur l’école des pauvres

Au nom d'une réorientation des dépenses publiques d'éducation vers l'enseignement de base, la Banque mondiale recommande aux pays du Tiers-Monde de laisser les forces du marché jouer un rôle dominant dans les enseignements secondaire et supérieur. Au-delà des risques manifestes d'augmenter l'inégalité sociale face à l'instruction, l'uniformisation marchande des savoirs et des cultures pourrait bien déboucher sur une véritable catastrophe intellectuelle.