Union Européenne : Livre Vert sur le Supérieur

Jamais avares de couleurs, les institutions européennes proposent un livre vert de l’enseignement supérieur. Le Parlement Européen a en effet adopté le 5 septembre...

Financement : la FAPEO refuse la misère

La Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel (FAPEO) estime que les mesures de refinancement des Communautés adoptées au niveau fédéral sont insuffisantes....

Enseignement et Tiers Monde

Il semble que la situation de l'éducation dans le Tiers Monde ainsi que ses perspectives soient particulièrement alarmantes. Selon la Banque Mondiale (BM), le nombre d'enfants entre 6 et 11 ans non scolarisés dans le monde s'élève à 113 millions (Le Soir du 10/10/02). Une situation appelée à s'aggraver puisque la même Banque Mondiale prévoit que ce nombre d'enfants privés d'école montera à 162 millions d'ici 2015.

Savoirs et citoyenneté critique à l’ère de la globalisation capitaliste

Si un autre monde est possible et souhaitable, alors l'école démocratique, celle que nous appelons de nos voeux, devrait se donner pour mission de transmettre aux jeunes les connaissances et les compétences qui permettent de comprendre et de participer à la transformation de ce monde. Mais sous le règne du capitalisme, l'école remplit des fonctions bien différentes: reproduire les conditions idéologiques, sociales, économiques de la société en place. À l'heure de la globalisation, ces fonctions renforcent leur emprise sur le système d'enseignement, tendent à le hiérarchiser et à l'instrumentaliser au service de la compétition économique.
Dans ces conditions, la lutte a-t-elle un sens, est-elle possible? Oui, car l'école démocratique et l'école capitaliste ne sont pas des vues idéalisées, qui s'excluent totalement l'une l'autre. Elles sont les deux pôles d'une contradiction fondamentale, propre à l'école actuelle, et qui fait de chaque combat sur les contenus, les méthodes, les structures et les moyens de l'enseignement, la transposition de la lutte des classes dans le champ éducatif

Eduquer pour émanciper, éduquer pour une société solidaire

Le droit à l'éducation et à sa mise en œuvre comme éducation publique pour tous, est une première nécessité. Mais il est tout aussi...

Au Mali, l’école s’enlise dans les sables mouvants

Le peuple malien aspire à une école neuve, à l'abri des malversations des institutions financières qui n'ont contribué qu'à la détériorer davantage. Car ce sont bien les programmes d'ajustement qui, durant deux décennies, l'ont dépouillée du peu qu'elle possédait : un salaire décent pour les enseignants, des bourses d'études, des infrastructures, des fournitures… Avec certitude, on peut affirmer que les Plans d'Ajustement Structurel imposés par la Banque Mondiale sont synonymes de privatisation et d'exclusion. Face à eux, l'Afrique perd ses repères sans parvenir à régler ses problèmes les plus urgents. Les P.A.S. ont fragilisé nos politiques par des réformes économiques inopportunes à tel point que le pays s'enlise dans un sable mouvant. Quant à l'initiative PPTE, elle nous rend tout simplement plus malléables.

Congo – Brazzaville : L’école, de l’endettement critique à la marchandisation

Secteur social, l'Ecole participe à la dynamique de la société. Elle permet de comprendre la société. On peut, à travers elle, lire les mutations de la société, non seulement passées, mais aussi en cours, donc projeter des avenirs possibles. Et aujourd'hui, nous sommes dans une période de mutation particulière. Mutation négative. Ainsi, il est question de parler de la mutation de l'Ecole dans une société en transition imposée et consentie vers un néo-libéralisme idéalisé, où tout ne serait plus que marchandise. Mutation de l'Ecole dans une société classée sous-développée, à développement humain moyen (PNUD), éligible à l'initiative PPTE. Société de 2,6 millions d'habitants, 13,7 millions de tonnes de pétrole en 2000, 5,5 milliards $ d'encours de la dette, trois guerres civiles de 1993 à 2000, 70% de la population urbaine (urbanisation nationale 62%) vivant en deçà du seuil de la pauvreté.

Dette et enseignement

Qui n'a jamais entendu parler de " la dette du Tiers Monde " ? De quoi s'agit-il ? Dans les années 60, les pays du Tiers Monde devenus " indépendants " ont besoin de moyens pour développer leurs infrastructures. A cette époque, les banques privées du Nord disposent de beaucoup de liquidités. Afin de ne pas laisser " dormir " leur argent, elles proposent aux gouvernements du Sud des prêts à des taux très intéressants. La Banque Mondiale se lance également dans une politique de prêts tous azimuts. Ceux-ci servent à financer des projets qui ne profitent pas aux populations locales. En poussant, par exemple, à l'abandon des cultures vivrières au profit des cultures d'exportation. En ouvrant des lignes de crédit au Sud, les gouvernements du Nord cherchent aussi à soutenir les exportations de " leurs " entreprises .

Cuba: Et pourtant c’est possible !

Les pays du Tiers Monde sont-ils condamnés à crouler sous les dettes, à financer le Nord et à laisser leur population dans la misère ? L'exemple de Cuba montre que non. Même si les difficultés ne sont pas absentes. Après les exemples concrets du Mali et du Congo, je voudrais faire part d'une autre réalité concrète, dans un autre pays du Tiers Monde. Afin de montrer qu'il n'y a pas de fatalité. Mais ces pays sont-ils comparables ?

L’ accompagnement d’école ou le Consensus Autoritaire.

La notion « d'accompagnement d'équipes d'école » surgit au détour de la « Charte pour l'école du XXI e siècle » du couple Mérieu-Allègre ; les géniteurs politiquement déclassés, leur rejeton est encore virulent, en voici les manifestations.

En Espagne aussi, formation professionnelle et qualifications à la botte des...

Le 14 décembre dernier, le Conseil des Ministres espagnol a approuvé le Projet de Loi organique de la Formation professionnelle et des qualifications, désormais soumis aux amendements au Congrès, dans un délai qui se termine le 15 février. Ce projet fut précédé de divers brouillons, durant près d'un an, jusqu'à ce que, plus ou moins clairement, son contenu soit accepté par les « agents sociaux », c'est-à-dire les patrons et les syndicats. Des militants de la Confédération des Syndicats des travailleurs de l'Enseignement ( « Stes ») analysent ce projet de loi pour nous. Ils portent un regard critique sur cette énième version du processus trans-européen de marchandisation de l'école, mais aussi sur le manque dramatique de vigilance de la part de certaines organisations syndicales.

Changement fondamental ou réformette sans lendemain

"Vas-y, Valérie ! Lis-nous la ligne suivante." Les lèvres de Valérie tremblent. Aucun son ne sort de sa bouche. Du silence... L'aiguille de l'horloge poursuit sa course. Valérie rougit et reste muette…

L’Europe, l’école et le profit

Téléchargez ce texte 1. Dix années de gestation Avant le traité de Maastricht, l'Union européenne ne s'occupait guère d'éducation. Mis à part l'enseignement professionnel, les autres...

Dossier « Jeunes et médias »

"Le véritable danger pour les idées risquait davantage de venir d'un ennemi au visage souriant et doucereux que d'un adversaire inspirant la terreur et...