Dette et enseignement
Qui n'a jamais entendu parler de " la dette du Tiers Monde " ? De quoi s'agit-il ? Dans les années 60, les pays du Tiers Monde devenus " indépendants " ont besoin de moyens pour développer leurs infrastructures. A cette époque, les banques privées du Nord disposent de beaucoup de liquidités. Afin de ne pas laisser " dormir " leur argent, elles proposent aux gouvernements du Sud des prêts à des taux très intéressants. La Banque Mondiale se lance également dans une politique de prêts tous azimuts. Ceux-ci servent à financer des projets qui ne profitent pas aux populations locales. En poussant, par exemple, à l'abandon des cultures vivrières au profit des cultures d'exportation. En ouvrant des lignes de crédit au Sud, les gouvernements du Nord cherchent aussi à soutenir les exportations de " leurs " entreprises .
Cuba: Et pourtant c’est possible !
Les pays du Tiers Monde sont-ils condamnés à crouler sous les dettes, à financer le Nord et à laisser leur population dans la misère ? L'exemple de Cuba montre que non. Même si les difficultés ne sont pas absentes. Après les exemples concrets du Mali et du Congo, je voudrais faire part d'une autre réalité concrète, dans un autre pays du Tiers Monde. Afin de montrer qu'il n'y a pas de fatalité. Mais ces pays sont-ils comparables ?
L’ accompagnement d’école ou le Consensus Autoritaire.
La notion « d'accompagnement d'équipes d'école » surgit au détour de la « Charte pour l'école du XXI e siècle » du couple Mérieu-Allègre ; les géniteurs politiquement déclassés, leur rejeton est encore virulent, en voici les manifestations.
En Espagne aussi, formation professionnelle et qualifications à la botte des...
Le 14 décembre dernier, le Conseil des Ministres espagnol a approuvé le Projet de Loi organique de la Formation professionnelle et des qualifications, désormais soumis aux amendements au Congrès, dans un délai qui se termine le 15 février. Ce projet fut précédé de divers brouillons, durant près d'un an, jusqu'à ce que, plus ou moins clairement, son contenu soit accepté par les « agents sociaux », c'est-à-dire les patrons et les syndicats. Des militants de la Confédération des Syndicats des travailleurs de l'Enseignement ( « Stes ») analysent ce projet de loi pour nous. Ils portent un regard critique sur cette énième version du processus trans-européen de marchandisation de l'école, mais aussi sur le manque dramatique de vigilance de la part de certaines organisations syndicales.
Changement fondamental ou réformette sans lendemain
"Vas-y, Valérie ! Lis-nous la ligne suivante."
Les lèvres de Valérie tremblent. Aucun son ne sort de sa bouche. Du silence... L'aiguille de l'horloge poursuit sa course. Valérie rougit et reste muette…
L’Europe, l’école et le profit
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1. Dix années de gestation
Avant le traité de Maastricht, l'Union européenne ne s'occupait guère d'éducation. Mis à part l'enseignement professionnel, les autres...
Dossier « Jeunes et médias »
"Le véritable danger pour les idées risquait davantage de venir d'un ennemi au visage souriant et doucereux que d'un adversaire inspirant la terreur et...
De « Jean-Paul » à « Jean-Pascal »
Depuis des années, certains collègues et moi-même nous interrogeons au sujet du degré de conditionnement de la télévision sur l'esprit de nos élèves. Le développement, ces derniers temps, d'un cortège de joutes télévisées a fréquemment suscité nos lectures, alimenté nos échanges critiques. Un lundi après-midi comme les autres, une classe de 7ème professionnelle et un professeur qui tente d'expliquer l'existentialisme athée de Sartre. Soudain, une intervention : "Arrête un peu, espèce de Jean-Pascal !" Une brève enquête et mes lacunes "culturelles" sont comblées. "Mais enfin monsieur, il s'agit de la vedette de l'émission "Star Académy". Quelques jours plus tard, une lourde plaisanterie autour du "Maillon Faible" de la classe ouvrait définitivement la voie à ces quelques réflexions.
« L’Instit » : sous un vernis humaniste …
Premier acte : logorrhée sarcastique
Alors voilà, c'est l'histoire d'un instituteur, la cinquantaine sémillante, qui sillonne, d'intérim en intérim, la douce France des cartes postales....
D’autres médias sont possibles
Serions-nous d'incurables pisse-vinaigre ? Si, de temps à autre, une émission débile venait à passer à l'écran, nous pourrions faire comme si de rien n'était. Mais voilà, la panade fade, infantilisante, mercantile et foncièrement conservatrice est en train d'envahir l'espace médiatique. Avec un cynisme de plus en plus violent, comme en témoigne "Le maillon faible". L'équilibre est rompu entre les différentes missions des médias : informer, éduquer et distraire. Pourtant, nous croyons possible de concevoir des médias autrement intelligents. Sans pour autant verser dans un intellectualisme hermétique et assommant. A nos yeux d'enseignants et de parents, l'enjeu est de taille, quand on sait le temps que passent devant la télé nos chères têtes blondes ... Pouvons-nous, en effet, accepter comme un fait accompli la médiocrité des programmes télé et en même temps nous plaindre de la médiocrité de leur culture ? Essayons d'ébaucher les médias dont nous rêvons ... et que nous croyons possibles.
Le média-activisme
"Don't hate the media, be the media". Le slogan d'Indymedia parle de lui-même : né à Seattle, au sein du mouvement altermondialiste, ce réseau...
Pistes pédagogiques
Vautrés devant l'écran, sachet de chips à la main, un jeune garçon zappe, zappe, zappe, de "Loft Story" à "MCM" en passant par le "Big Dil" à longueur de soirées et de "prime time" primitifs. C'est son choix mais on ne peut pas plaire à tout le monde, alors - y'a pas photo - mais ça va se savoir : tout le monde va en parler sans aucun doute : on a tout essayé mais - ça alors ! - pas encore ceci : apprendre aux jeunes à déjouer les pièges des médias pour mieux en comprendre les enjeux.
Verslag Cubareis leraars 2002
In de Paasvakantie van 2002 trokken we met 16 leerkrachten uit ons land naar Cuba. Het was de derde keer dat zo'n studiereis rond het thema onderwijs werd georganiseerd op initiatief van de Oproep voor een democratische school
Le déterminisme biologique et social du concept d’intelligence
L'expression " signification évolutive " est empruntée à Ernest Schoffeniels pour avantageusement remplacer celle de " fonction ",trop souvent utilisé dans le jargon à la fois populaire ou même scientifique. Il est vrai qu'en langage courant le mot " fonction "appliqué à un objet, vivant ou non, renvoie inévitablement au " projet " sous-tendant la création dudit objet et par voie de conséquence à un éventuel " auteur de projet ".Le volant de l'automobile a de toute évidence pour fonction d'orienter les roues du véhicule ;nous savons que telle était l'intention du créateur. Pour les systèmes vivants, il y va tout autrement : ce sont des pressions évolutives, au très long cours, qui s'exerçant par essais et erreurs sous des contraintes environnementales déterminantes qui ont abouti à façonner les systèmes vivants et les propriétés que nous apprenons à découvrir aujourd'hui (voir commentaires sur le livre consacré à Darwin, ndlr). On comprend aisément pourquoi l'expression " fonction ", suggérant presque intuitivement la notion de " créateur ", pour décrire de telles propriétés, ait prédominé dans une ambiance idéologique globale tout empreinte du " créationnisme " religieux. A celui-là nous préférons les expressions de " signification évolutive ", terme plus exact et en tous les cas idéologiquement plus neutre pour parler d'une propriété particulière des systèmes vivants que constitue l'intelligence humaine.
C'est aussi à nos yeux une autre manière de rappeler que le cerveau humain qui après tout est le siège de cette intelligence, n'est en fait qu'un état particulier de la matière universelle en perpétuelle évolution. Celle-ci, dans les systèmes vivants, parcourt cette évolution dans le sens d'une complexité croissante.