Avec l’entrée du capitalisme dans l’ère de la globalisation et des crises à répétition, l’école, elle, est entrée dans l’ère de la marchandisation. Une triple marchandisation, en réalité : primo, sa conquête par les marchés ; secundo, son utilisation aux fins de stimuler les marchés ; tertio (et surtout) l’adaptation de ses structures, de ses contenus, de ses pratiques, aux fins de répondre aux attentes du marché du travail. Concrètement, tout cela se traduit par le glissement des savoirs vers les compétences, par le mise en compétition des systèmes éducatifs, des écoles, des enseignants et des élèves, par l’introduction de techniques managériales importées du secteur privé, etc.
Certains des articles proposés ici sont déjà anciens, mais leur analyse reste cruellement d’actualité.