« Approche par compétences », « évaluation par compétences », « compétences de base », «compétences transversales », «socles de compétences », « compétences terminales »… Le concept de «compétences» est devenu incontournable dans les écrits sur l’enseignement. Son succès est planétaire. Après les Etats-Unis, le Québec, la Suisse, la France, la Communauté française de Belgique et les Pays-Bas, « l’obsession des compétences » [Boutin et Julien, 2000], cette nouvelle «pensée pédagogique unique» [Tilmant 2005], a conquis la Belgique. Mais sous le couvert d’un discours parfois généreux et moderniste pourrait bien se cacher une opération de mise au pas de l’enseignement : sa soumission aux besoins d’une économie capitaliste en crise.
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Trois vidéos sur le sujet:
La première, « L’école des compétences contre la citoyenneté critique » (35 min.), est une intervention de Nico Hirtt à la journée Jean Zay organisée par le Grand Orient de France le 31 mai 2017.
La seconde, « L’école de la compétence ou le mépris du savoir » (65 min.), est une visio-conférence de Nico Hirtt pour des étudiants en Master 2 de l’Université Paris Cergy.
La troisième, « Les politiques éducatives et la crise du capitalisme mondial » (2h30), est une conférence de Nico Hirtt organisée par la CGT à Toulouse le 24 janvier 2018.
Liens externes
- Dangers, incertitudes et incomplétude de la logique de la compétence en éducation
- Contre l’idéologie de la compétence, l’éducation doit apprendre à penser, Philippe Meirieu
- Bernard Rey : « les compétences, oui, mais… »
- Dossier de veille de l’IFÉ :Le développement de compétences en milieu professionnel