Amandine n’ira pas à l’école de son choix…

Le papa et la maman d'une élève de 6e primaire nous ont écrit afin de nous faire part de leurs inquiétudes et de leur colère par rapport aux modalités d'inscription en secondaire. Un courrier symptomatique, comme nous en recevons régulièrement. Nous le publions ci-dessous, accompagné de la réponse que nous leur avons fait parvenir. L'occasion de rappeler les positions de l'Aped en la matière.

Le marché scolaire est ouvert. Prenez votre ticket.

C'est reparti ! A l'occasion de l'ouverture des procédures d'inscriptions dans l'enseignement secondaire, nous avons pu assister à un nouvel échange de mauvais arguments entre les tenants de l'ultra-libéralisme scolaire et de bien faibles défenseurs de la régulation dans le camp gouvernemental.

La marchandisation du système éducatif en Grande Bretagne

Sous le couvert de donner plus d'autonomie et de pouvoir aux dirigeants d'établissements scolaires, le gouvernement britannique de coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates est en train de poursuivre le travail entamé par son prédécesseur travailliste : la privatisation marchande de l'enseignement. Le professeur Richard Hatcher, de l'université de Birmingham, éclaire le sujet pour nous.

Le droit à l’école reste bafoué

L'enseignement est un droit. Et ce droit est bafoué lorsque des parents ne peuvent pas inscrire leur enfant dans une bonne école, proche de leur domicile. Aussi, la colère des laissés pour compte du «décret inscriptions» est-elle parfaitement légitime. Mais qu'on ne s'y trompe pas : ce déni de justice n'est pas nouveau.

L’« évaluation des compétences » des enseignants

Apparue dans les textes réglementaires en 2006 (arrêté du 19 décembre), la liste des dix compétences que doit avoir acquis l’enseignant lors de sa formation...

Une règle de priorité absurde et discriminatoire

C’est sous la pression d’un petit groupe d’immigrants flamands, que le Parlement flamand vient d’instaurer dans l’enseignement bruxellois la règle de priorité de 55...

Tribulations d’un prof de maths au royaume des inepties

En ce dernier vendredi d'août 2009, j'ai invité des collègues pour une soirée barbecue. Je veux faire la fête avant une nouvelle année scolaire que j'appréhende. En effet, depuis deux ans les inscriptions ne marchent pas bien dans notre école. Cette fois, sauf miracle auquel personne ne croit, nous allons perdre des classes. Ma charge hebdomadaire va être amputée, au mieux de quatre, au pire de huit heures, et je serai donc réaffecté pour une partie de mon horaire. Après trente ans de carrière, cette perspective ne m'emballe pas car les changements risquent d'être éprouvants.

Public – privé

La pénétration du néo – libéralisme (économique), et l'hégémonie qu'il a développé dans le secteur des administrations publiques, dans la vulgate pédagogique, se base...

Formel – non-formel (public – privé)

La distinction entre “apprentissage formel” et “apprentissage non formel” indique deux modalités d'apprentissage. L'apprentissage formel est celui qui a lieu à l'école. 
L’apprentissage non-formel ou informel...

Regards économiques biaisés sur l’école

L’étude que viennent de publier Jean Hindriks et Marijn Verschelde dans la revue Regards Economiques (Le Soir du 10/2 et La Libre Belgique du 8/2) rappelle quelques faits essentiels et bien établis concernant les performances des systèmes éducatifs belges. A savoir, que l’enseignement des deux Communautés est caractérisé par un taux de ségrégation et d’inégalité sociale très élevé, mais que les performances scolaires moyennes sont meilleures en Flandre qu’en Communauté française. L’étude confirme également que les disparités liées à l’origine nationale des élèves s’expliquent principalement par les variables socio-économiques, bien qu’il subsiste, même à origine sociale égale, un effet lié au statut d’immigration (particulièrement en Flandre). En revanche, l’analyse des causes et des mécanismes que font les deux chercheurs de l’UCL et de l’université de Gand laisse pour le moins perplexe.

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