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Financement et encadrement

La taille des classes est bel et bien un facteur de réussite !

S’il est vrai que le nombre d’élèves par classe n’est pas le seul élément, ni même sans doute le plus important, dans la détermination de l’efficacité et de l’équité de notre système scolaire, on ne peut pourtant laisser M. Martin François affirmer (dans la rubrique «Opinions» de La Libre Belgique du 2 janvier 2012), que «l’impact d’un petit nombre d’élèves est faible» et que «les scientifiques montrent que la diminution du nombre d’élèves dans la classe est préjudiciable aux enfants issus de milieux défavorisés». Car, en vérité, la recherche scientifique a désormais pu établir sans le moindre doute l’impact positif d’une réduction des effectifs scolaires, au moins dans les premières années d’enseignement, et particulièrement pour les enfants des milieux populaires.

Eloge statistique des petites classes

Les lecteurs de l’Ecole démocratique connaissent bien l’étude américaine STAR, sur l’impact pédagogique du nombre d’élèves par classe dans les premières années de scolarité. Trois chercheurs suédois, Peter Fredriksson, Björn Öckert et Hessel Oosterbeek viennent à leur tour de publier une étude particulièrement intéressante concernant l’effet de la taille des classes dans les trois dernières années de l’enseignement primaire (4e, 5e et 6e année d’enseignement obligatoire en Suède). Cette étude démontre que cet effet est important et durable puisqu’ils ont même pu en mesurer les conséquences sur les salaires des ex-élèves, à l’âge de 27-42 ans.
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La preuve par STAR

Le 3 mai 2001, le journal Le Monde titrait, en page 9 : « La taille des classes n'est pas déterminante dans la réussite des élèves ». Le grand quotidien français se faisait ainsi l'écho d'un avis rendu par le Haut Conseil de l'Evaluation de l'Ecole (HCEE) affirmant que « la politique de réduction de la taille des classes, conduite depuis trente ans, au fil de l'eau, n'était pas efficace ». Le HCEE proposait plutôt d'orienter les (maigres) moyens disponibles vers l'aide individualisée et la formation des enseignants.

Rien n’arrête Paul Magnette !

En voilà un qui ose ! Paul Magnette, candidat à la présidence du PS, depuis lors élu sans surprise, se lâche dans un entretien...

Webinaire sur la taille des classes

Ce jeudi 14 janvier, quelque 75 personnes ont assisté en direct à une conférence de Jean-Pierre Kerckhofs sur l'importance du nombre d'élèves par classe....

L’école, telle qu’elle est

En été 1998 nous avions lancé un appel aux professeurs et instituteurs, afin qu'ils nous envoient leurs témoignages sur le manque de moyens de l'enseignement. L'appel fut entendu et vous en trouverez le résultat ci-dessous. Nous remercions tous ceux et celles qui ont pris la peine de mettre sur papier leur expérience vécue. Certains ont écrit de longues histoires, d'autres se sont contenté d'un fait divers relaté en quelques lignes. Inévitablement, nous avons eu des redites. Nous les avons pour la plupart supprimées. Les disgressions qui s'écartaient de l'objectif de ce " livre noir " ont également été rayées, de même que les références à des situations trop spécifiques. Nous voulions montrer l'état général de notre enseignement, et non les carences de tel ou tel pouvoir organisateur particulier. D'ailleurs, pour des raisons que l'on comprendra aisément, nous ne citerons ni les noms des écoles, ni ceux des témoins. Nous devons également remercier tout spécialement les étudiants de dernière année de l'ISTI, qui ont assuré la traduction des témoignages néerlandais vers le français. Les témoignages ont été regroupés en quatre catégories : • encadrement • matériel didactique • infrastructure et bâtiments • coût de l'enseignement pour les parents et sponsorisation. Cela nous a souvent conduit à scinder un témoignage en plusieurs morceaux. Les auteurs voudront bien nous en excuser.

Ça fait vingt ans que l’école se serre la ceinture

Les enseignants devraient «faire des efforts comme tout le monde» nous dit-on. Il n'est donc pas inutile de rappeler que le secteur éducatif subit depuis vingt ans une austérité permanente. Découvrez un graphique révélateur : à télécharger et à diffuser !

Trop cher notre enseignement ?

(Cet article a été publié en Carte Blanche dans Le Soir du 17 juillet 2014) Le professeur Robert Deschamps dresse un constat[[Cahiers de Recherches du CERPE n°74]] inquiétant : l’enseignement francophone belge serait l’un des plus coûteux au monde, pour une efficacité déplorable (Le Soir du 9 juillet). Si je peux le rejoindre sur la deuxième partie de cette affirmation — même si nous n’aurons sans doute pas la même lecture des dysfonctionnements à corriger et encore moins des remèdes à apporter — je me dois en revanche de réagir et de m’inscrire en faux contre l’affirmation selon laquelle notre enseignement serait trop dépensier.

Des petites classes peu efficaces ? Vraiment ?

La Libre Belgique du jeudi 29 septembre réussit un tour de force peu courant : publier un article dont le titre mensonger est contredit...

Election du 13 juin : rien à voir avec l’enseignement ?

Dans tout pays qui se respecte, y compris ceux qui sont organisés sur une base fédérale, il existe, au sein du gouvernement central, un ministre national de l'Education. C'est le cas, même dans des pays où les régions jouissent pourtant d'une grande autonomie en la matière, comme en Espagne, en Allemagne ou aux Etats-Unis…Dans tous les Etats qui se veulent démocratiques, les citoyens ont donc l'occasion, au moment des élections, de se prononcer collectivement sur la politique éducative de leur pays. Même si, par la suite, la mise en oeuvre détaillée de cette politique sera laissée aux soins d'autorités régionales.

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