Un projet ambigu !

Afin d'alimenter le débat en cours, l'Aped tient à faire connaître ses réactions au projet de Contrat Stratégique pour l'Education adopté par le Gouvernement de la Communauté Française. Ne tournons pas autour du pot : ce projet brille surtout par sa terrible ambiguïté ! Si nous partageons bon nombre de ses objectifs déclarés, nous sommes très critiques quant au sort qu'il réserve aux enseignements qualifiants. Et, surtout, nous cherchons désespérément dans ce texte la promesse des investissements - en moyens humains et matériels - nécessaires pour lui donner des chances d'aboutir. Par conséquent, les objectifs progressistes ne pouvant être atteints, faute d'un refinancement digne de ce nom, les objectifs d'inspiration libérale pourraient bien être les seuls à se réaliser, puisqu'ils ne coûteraient pas un euro à la Communauté.
En démocratie, l’éducation n’est pas (seulement) un droit. C’est un devoir.

En démocratie, l’éducation n’est pas (seulement) un droit. C’est un devoir.

Le 5 octobre dernier, à l’invitation du Parlement de la Communauté germanophone de Belgique, Nico Hirtt a pris la parole devant quelque 200 enseignants...

« Building Schools for the Future »

Le gouvernement de Tony Blair a pris de nouvelles mesures permettant la dévolution du système éducatif anglais, au bénéfice d'intérêts financiers, qu'il s'agisse d'entreprises entendant tirer profit de la privatisation des services de l'éducation ou d'employeurs impatients de voir l'école transformée en outil de formation de la future main d'œuvre.

Mobilisation étudiante dans toute la Grèce

Plus de 167 facultés (universités et hautes-écoles) sont occupées par les étudiants dans toute la Grèce. Jour après jour, le nombre d'Assemblées Générales qui décident l'arrêt de toute activité académique augmente. La vague contestatrice avale des universités entières et cela à quelques jours du début de la session des examens.
Rendez-vous CSQ de l'éducation 2016

L’école démocratique : un rêve inaccessible ?

Nous reproduisons ci-dessous le texte du discours prononcé par Nico Hirtt le 16 mars 2016 à Montreal, à l’occasion des Rendez-vous CSQ de l’éducation...

Évaluation et responsabilisation

Le 25 septembre dernier, « Le Soir » révélait au grand public le contenu d’un avant-projet de décret concernant l’évaluation des enseignants. Éric Burgraff en traçait...

22/04 : Colloque « Une place pour chaque enfant dans une bonne école »

La ségrégation sociale est l'une des grandes plaies de l'enseignement belge. Comment empêcher la formation d'écoles-ghettos et les inégalités d'apprentissages qui en découlent ? Comment garantir...

Cher Frank Andriat, ton brûlot ne crame pas les bonnes sorcières

Cher Frank, puisque nous n'avons décidément pas pu débattre du fond des choses durant les huit minutes qui nous furent imparties ce dimanche sur RTL, je me résous à mettre sur papier tout le bien que je pense de ton livre. Mais surtout tout le mal car, ainsi que tu nous le rappelles judicieusement dans cet ouvrage, à l’ami comme à l’élève il faut oser dire la vérité, à commencer par ce qui ne va pas. C’est donc à l’ami que j’adresse fermement ces lignes.

Eduquer à la dignité de penser

Dans un présent social aux prises avec des problèmes majeurs de dette, de chômage, d’inégalités et dans un environnement où l’avenir de la planète elle-même dépend d’un agir humain, la question de l’école et de la formation prennent une dimension plus urgente encore, devenant plus explicitement enjeu politique et social d’avenir. Odette Bassis

Comment la Commission européenne a imposé son agenda néolibéral à l’école

La politique éducative européenne actuelle obéit au nouveau paradigme de l’école néolibérale. Ce modèle n’est pas strictement européen, il est mondial, porté par les grandes organisations économiques et financières internationales, relayé par les États nationaux. Si l’Europe innove peu en la matière, elle agit comme un levier puissant qu’utilisent des gouvernements nationaux pour imposer des solutions que les peuples refusent ou pourraient refuser s’ils les connaissaient mieux. L’Europe se construit selon la norme suprême de l’économie de marché intégralement concurrentielle. La politique éducative, quant à elle, est ordonnée à ce que l’on pourrait appeler la norme de l’employabilité, soit la subordination à la logique marchande du travail. En ce sens, la politique scolaire d’inspiration européenne conduit à une normalisation utilitariste des pratiques pédagogiques et des contenus scolaires et à une soumission à la logique centrale de nos économies et de nos sociétés qui est celle de l’accumulation du capital. C’est en ce sens que l’on peut parler de nouvelle école capitaliste à l’échelle européenne.

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