Formation en alternance : les vrais enjeux derrière les discours sirupeux

En 1983, quand fut instaurée chez nous la formation en alternance, l’on pouvait encore nourrir quelque illusion sur la nécessité de proposer aux jeunes...

La bourgeoisie et l’École ou l’art des injonctions contradictoires

Les politiques éducatives recommandées par de grands organismes internationaux, tels l’OCDE et la Commission européenne, encouragent l’orientation des apprentissages vers des compétences générales porteuses...

Le tiers-mondisme  » à la façon Banque Mondiale « 

Nous l'écrivions dans l'introduction, la Banque Mondiale (BM) dénonce depuis trois ou quatre années la situation alarmante de l'alphabétisation dans nombre de pays dits en " voie de développement ". Ce faisant, elle stigmatise l'échec criant des politiques éducatives de ces pays. Mais pourquoi la BM prend-elle position sur ces questions ? Serait-elle tout à coup tentée par le militantisme tiers-mondiste ?

Appel pour une semaine européenne d’action en éducation

Nous, acteurs de l'éducation, mouvements, organisations, syndicats, associations et différentes composantes de la société civile qui ont participé au Forum Social Européen de Londres, proposons à toutes les organisations concernées par l'éducation en Europe l'appel suivant.

Autonomie et Responsabilisation : les deux mamelles d’une « nouvelle » gouvernance

L’avis n°31 émis par le Groupe Central (GC) du Pacte pour un Enseignement d’Excellence comporte des orientations très précises concernant la gouvernance du système...

Marketing des écoles : de quels montants parle-t-on ?

Les dépenses de marketing des écoles relèvent du tabou. Peu d’établissements se montrent volontiers transparents à ce sujet. On dispose cependant de quelques indications...

Éduquer et former, sous la dictature du marché du travail

Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base.

Adapter l’école pour créer des emplois ?

S'il y a une convergence entre les accords de gouvernement Flamands et Francophones (voir notre dossier), c'est bien celle qui consiste à établir plus de liens entre le monde de l'école et celui de l'entreprise. Et dans les deux cas, la justification est également la même : l'emploi. Ainsi, il existerait des emplois non occupés et une des causes serait un « manque réel de personnes qualifiées ». Pour remédier à cette situation, il faudrait que « l'offre de formation et d'enseignement qualifiant soit mieux adaptée aux réalités du marché de l'emploi ». Il s'agit donc « d'augmenter leur attractivité et d'être davantage en contact avec le monde du travail ». Dans le supérieur, il faudra « renforcer la sensibilisation à l'entreprenariat » (1)

Quelle revalorisation du qualifiant ?

Les constats du cabinet Simonet pour justifier la réforme du qualifiant sont évidemment réels. Faut-il s’en étonner ? Ne tournons pas autour du pot. Les filières d’enseignement telles qu’elles existent sont hiérarchisées. Elles le sont à la fois pour des raisons externes et internes. Mais la réforme des CPU est-elle une solution ? Et que propose l’Aped ?

560 écoles occupées par les étudiants à Athènes

Les enseignants et les étudiants de Grèce sont optimistes. Après deux mois de lutte, ils ont fait reculer le gouvernement. Malgré l'arrêt de la grève des enseignants, les occupations d'écoles et les manifestations se poursuivent. A Athènes, ils étaient des milliers vendredi dernier à dire « jamais ! » aux plans de privatisation de l'enseignement.

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