iPad en classe : danger !
Le collège Sint-Pieter et l'école de commerce Sint-Jozef (SPSJ) de Blankenberge ont donc franchi le pas : leurs 710 élèves ont dû se présenter en classe le 3 septembre munis d'un iPad.
Je n’affirmerai pas que l’utilisation d’une tablette est forcément superflue en classe. Je conçois parfaitement qu’on puisse trouver un certain avantage dans la mise à disposition de tous les documents de cours sur un support relativement léger, dans le fait que les élèves aient un accès personnel à Internet durant les cours, dans les synergies qui peuvent naître d’une communication facile entre élèves et professeurs, etc.
Pourtant, on aurait tort d’imaginer que l’utilisation d’une telle technologie en classe n’aurait que des avantages.
Appel à la grève étudiante le 14 novembre – L’enseignement ne payera pas LEUR...
Privatisation de centaines de kots ; Sodexo à la cantine ; Suppression de cours pour raison de rentabilité ; 22 millions d’euros d’économie sur l’école dans le cadre du plan d’austérité... ASSEZ !
Marie-Do en professionnelle
Dans le Soir du 14 mai 2012, nous découvrions le plan de la ministre Simonet pour endiguer l’échec et l’absentéisme en professionnelle. Suivant une méthode qui devient récurrente, elle veut partir d'expériences de terrain, dont certaines seraient appelées à être généralisées. Ainsi a-t-elle retenu 45 projets pilotes pour l'année à venir.
Nous ne sommes d’accord ni avec sa définition de l’échec, ni avec son analyse des causes, ni avec les solutions avancées. Explications.
Québec : le “Printemps Erable” des étudiants
Le 13 février 2012, les étudiants québécois ont lancé une grève générale au finish contre l'augmentation des droits d’inscription prévue par le gouvernement libéral dirigé par Jean Charest. Trois mois après, malgré les pressions, malgré la répression, cette grève continue toujours. Avec détermination et imagination. Et massivement. Plongée dans cet impressionnant mouvement de colère de la jeunesse québécoise.
Prêts étudiants aux Etats-Unis : les nouveaux « subprimes » ?
Bienvenue dans le monde enchanté de l’enseignement universitaire aux Etats-Unis où l’ensemble des prêts étudiants a représenté l'an dernier plus de 1.000 milliards de dollars, soit une moyenne de 25.000 dollars par étudiant.
Mais la crise économique et financière s’est aussi invitée au pays du hamburger et de la marchandisation sans frein de l’enseignement. Au 31 mars, le total des sommes empruntées et encore en souffrance s'élevait à 904 milliards de dollars. Les prêts étudiants sont ainsi devenus le deuxième poste d'endettement des ménages américains en 2010, derrière les emprunts immobiliers, mais devant les emprunts contractés par carte de crédit.
L’enseignement pourrait bien devenir sous peu la prochaine bulle spéculative à exploser.
L’article qui suit est paru ce 10 juillet 2012 sur le site ww.www.lemonde.fr sous la signature de Mathilde Damgé et donne une vue saisissante de ce que devient un enseignement abandonné aux lois du marché… et aux financiers de tout poil.
Vidéo : Nico Hirtt sur la marchandisation de l’école
Le 10 février dernier, Nico Hirtt était l'invité à Lyon du Collectif Enseignant Contre la Réforme des Langues (CECRL). Voici la vidéo de son intervention.
Eduquer à la dignité de penser
Dans un présent social aux prises avec des problèmes majeurs de dette, de chômage, d’inégalités et dans un environnement où l’avenir de la planète elle-même dépend d’un agir humain, la question de l’école et de la formation prennent une dimension plus urgente encore, devenant plus explicitement enjeu politique et social d’avenir. Odette Bassis
Manifeste pour des universités à la hauteur de leurs missions
Fin janvier 2012, Annick Stevens, enseignante-chercheuse à l'ULg, publiait une lettre ouverte : "Pourquoi je quitte l’université après dix ans d’enseignement". Les échos qu'elle a suscités se traduisent maintenant en un Manifeste. A lire. Et à signer...
Bob l’éponge s’invite à l’école
Cette année, le Sommet de Rio pour l’environnement fête ses vingt ans, l’occasion pour les promoteurs du « développement durable » – concept aujourd’hui...
Pourquoi je quitte l’université après dix ans d’enseignement
Plus que jamais il est nécessaire de réfléchir au rôle que doivent jouer les universités dans des sociétés en
profond bouleversement, sommées de choisir dans l’urgence le type de civilisation dans lequel elles veulent
engager l’humanité.