Une réponse trop courte à une question urgente

La Ministre Présidente de l'enseignement en Communauté française a décidé d'interdire les aliments sucrés à l'école. Il s'agit, à notre sens, d'un trop petit pas dans une problématique beaucoup plus vaste. La lutte contre la mauvaise alimentation chez les jeunes est, effectivement, un problème de santé publique mais doit être abordée dans sa globalité.

Mobilisation conjointe des étudiants francophones et flamands pour un enseignement de qualité pour tous...

À l’horizon des élections 2014, la Fédération des Étudiants Francophones, en collaboration avec la Vlaamse Vereniging van Studenten et rejoints par le Comité des Élèves Francophones revendiquent un refinancement public de l’enseignement. Soutenus par de nombreux autres acteurs, nous crierons d’une seule voix nos revendications pour un enseignement de qualité, le 2 avril prochain, dans les rues de Bruxelles et de Gand.

La décentralisation, cheval de Troie de la privatisation et de la marchandisation de l’école...

Le rôle décisif que la décentralisation en cours va être appelée à jouer pour couvrir la déréglementation libérale de la fonction publique et le désengagement progressif de l'État vis-à-vis de ses missions " sociales ", n'est sans doute plus à démontrer. Le fait de l'avoir inscrite précipitamment et presque en " catimini " dans la Constitution (article 1) - sans débat public et référendum, comme c'était initialement annoncé - montre que cette réforme ne vise rien moins qu'à modifier en profondeur la nature et I'exercice du pouvoir réglementaire et législatif en France, en s'inspirant au plus près des mesures préconisées par l'OMC (dans le cadre de l'AGCS), déjà largement appliquées dans les pays anglo-saxons, avec les reculs sociaux que l'on sait. Associée à une réforme de I'État qui verra s'affaiblir ses possibilités d'inter-vention et ses capacités à demeurer le garant de I'égalité entre les régions et les citoyens, cette loi de décentralisation répond à un projet politique global encore inavouable : aligner définitivement la France - et s'il le faut aux forceps - sur le modèle de la " société de marché ". Pour l'heure, elle ne peut évidemment que s'avancer masquée. D'autant qu'elle commandera aussi une déréglementation fiscale qui permettra de nouveaux modes de financement (par I'impôt local et/ou des partenariats multiples avec le secteur privé…), tout en diminuant les prélèvements obligatoires au niveau national et en aggravant les inégalités locales devant I'impôt, déjà flagrantes aujourd'hui. Les menaces que ce processus peser sur l'avenir des services publics, particulièrement dans les secteurs éducatif et hospitalier, se précisent de jour en jour et les bouleversements sociaux qu'elle induira sont déjà très sensiblement amorcés.

L’ accompagnement d’école ou le Consensus Autoritaire.

La notion « d'accompagnement d'équipes d'école » surgit au détour de la « Charte pour l'école du XXI e siècle » du couple Mérieu-Allègre ; les géniteurs politiquement déclassés, leur rejeton est encore virulent, en voici les manifestations.

Prêts étudiants aux Etats-Unis : les nouveaux « subprimes » ?

Bienvenue dans le monde enchanté de l’enseignement universitaire aux Etats-Unis où l’ensemble des prêts étudiants a représenté l'an dernier plus de 1.000 milliards de dollars, soit une moyenne de 25.000 dollars par étudiant. Mais la crise économique et financière s’est aussi invitée au pays du hamburger et de la marchandisation sans frein de l’enseignement. Au 31 mars, le total des sommes empruntées et encore en souffrance s'élevait à 904 milliards de dollars. Les prêts étudiants sont ainsi devenus le deuxième poste d'endettement des ménages américains en 2010, derrière les emprunts immobiliers, mais devant les emprunts contractés par carte de crédit. L’enseignement pourrait bien devenir sous peu la prochaine bulle spéculative à exploser. L’article qui suit est paru ce 10 juillet 2012 sur le site ww.www.lemonde.fr sous la signature de Mathilde Damgé et donne une vue saisissante de ce que devient un enseignement abandonné aux lois du marché… et aux financiers de tout poil.

La privatisation du système éducatif américain

La privatisation des financements du système éducatif publique américain prend deux formes principales: des systèmes de chèques-éducation , qui permettent l'utilisation de fonds publiques dans l' achat d' espaces d' écoles privées, et les sociétés de gestion scolaire (Education Management Organisations), qui sont des sociétés privées qui gèrent les écoles publiques afin de faire des profits. Cet article donne une description analytique, des comparaisons et les implications des formes de privatisation du système éducatif anglais.

Les vautours

Constatant que 320.000 jeunes, soit 20% des enfants en âge scolaire en Belgique, accusent un retard scolaire, des sociétés comme Educadomo et Sodexho se...

Les vautours du coronavirus 3

Ce lundi 13 avril, le JT de la mi-journée de la RTBF, chaîne publique, consacre un sujet de 2 minutes 30 à la plate-forme...

Syndicats, forums sociaux, associations, internet…

Cet atelier international regroupait 40 participants, belges et étrangers (France, Pays-Bas, Italie, Grèce...). Le panel était composé de Ken Jones, professor of education, Keele University, GB, Angélique del Rey, professeur de philosophie à Paris, Rudy van Renterghem, secrétaire du COC, Centrale chrétienne de l'enseignement, compétent pour l'enseignement supérieur, Joan Lismont, secrétaire du SEL (syndicat socialiste de l'enseignement catholique francophone) et Eugène Ernst, secrétaire national de la CSC-Enseignement.

Les vautours du coronavirus 2

Un vent favorable nous a rapporté la promo suivante : « Chers élèves, afin de faciliter vos recherches d’enseignants pendant cette période de cours par...

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