Leadership partagé et pouvoir managérial dans les écoles anglaises
Un des thèmes centraux du discours universitaire actuel concernant le management et le leadership en milieu scolaire est la notion de leadership partagé. Alma Harris écrit par exemple que "le leadership est un effort partagé qui implique tous les membres de l'organisation; ce mode de leadership remet en cause l'orthodoxie conventionnelle du dirigeant unique, individualiste" (2003). Le leadership partagé est également au centre du Leadership Development Framework (Cadre de développement du leadership) adopté par le National College for School Leadership (NCSL, 2001). A en croire Peter Gronn, "le temps du leadership partagé est arrivé" (2000).
Mais où sont passés les bassins scolaires ?
Le mouvement CGé ("ChanGements pour l'égalité") s'inquiète. A l’occasion du colloque du CERISIS le 18 octobre dernier, l’étude sur les bassins scolaires a été...
Pourquoi faut-il investir dans l’enseignement ?
"Refinancer" l'enseignement ? Sans doute. Mais à quoi bon ? Après tout, la fonction première de l'école n'est pas d'engloutir du budget, mais d'instruire la jeunesse. La réalisation des objectifs éducatifs nécessite-t-elle réellement qu'on y consacre davantage de moyens financiers ? Ne pourrait-on se contenter de mieux utiliser les moyens existants ? Notre conviction est que le refinancement est essentiel pour une et une seule raison: rendre l'école plus démocratique.
L’enseignement Freinet est-il soluble dans l’école marchande ?
Depuis quelque 70 ans, Célestin Freinet et les mouvements pédagogiques qui oeuvrent dans la continuité de son action incarnent le projet d'une éducation populaire. Historiquement, le mouvement Freinet s'inscrit dans une perspective révolutionnaire et explicitement anticapitaliste. Quelle surprise de voir aujourd'hui certains principes de la pédagogie Freinet mis en avant par de respectables institutions comme l'OCDE et la Commission européenne. Est-ce une banale tentative de récupération ou bien existe-t-il des convergences réelles entre les pratiques de type Freinet et les objectifs éducatifs actuels du capitalisme ?
KBC et Assuralia détermineront-ils le contenu de l’enseignement ?
Dès le 1er septembre 2010, de nouveaux standards et objectifs finaux interdisciplinaires entrent en vigueur dans l’enseignement secondaire. Ils ont été approuvés sous le précédent ministre de l’enseignement, Franck Vandenbroucke. (Arrêté du Gouvernement flamand, MB du 3 juillet 2009). Les écoles sont à la recherche de matériel didactique adapté pour mettre ces leçons au point. KBC y voit une opportunité et propose ‘gratuitement’ des kits didactiques. Allons-nous permettre à des entreprises privées telles KBC et Assuralia de déterminer le contenu de notre enseignement ? Un appel aux enseignants et organisations pour ne pas céder de terrain et proposer une alternative progressiste.
Vidéo : compétences et marchandisation en 3 minutes
Un très bref enregistrement vidéo d'un entretien avec Nico Hirtt lors du congrès du SNEP-FSU à Paris. L'orientation de l'enseignement vers les compétences et...
La Belgique encore et toujours championne de l’inégalité scolaire
Le dernier rapport du Centre de recherche Innocenti de l’UNICEF, publié en novembre 2010, ne nous apprend strictement rien de neuf. Et c’est bien là que réside le problème ! Pendant que les responsables politiques de la Communauté française de Belgique se gargarisent du léger mieux de nos jeunes de 15 ans au test PISA en lecture, l’UNICEF stigmatise une nouvelle fois la Belgique pour ses inégalités scolaires records. Mais, curieusement, ces résultats-là font l’objet d’une diffusion, disons, plus confidentielle.
Les trois axes de la marchandisation scolaire
Depuis la fin des années 80, les systèmes éducatifs des pays industrialisés sont soumis à un feu roulant de critiques et de réformes :...
Liège (28/04): conférence-débat « Ambition et équité pour l’éducation »
L'Aped se bat pour une École qui arme tous les jeunes afin qu'ils comprennent le monde et participent à sa transformation. Cette conférence-débat sera...
L’école : quelle finalité ?
Le projet de réforme sur la décentralisation du système éducatif est présenté par le gouvernement comme une initiative librement consentie, indépendante de toute contrainte extérieure. Cette décentralisation est présentée comme le moyen « d'un plus de démocratie » et d'une meilleure gestion. Mais s'il y a une décentralisation, c'est que le centre s'est déplacé.
En effet, les organisations internationales comme le F.M.I, la banque mondiale, l'O.M.C et la commission européenne poussent les Etats à une uniformisation de leurs systèmes éducatifs et à son ouverture au marché mondial du commerce et du travail.