Éducation au développement durable : du tsunami pédagogique à la fusion dans le capitalisme...
Les dirigeants de l’économie capitaliste de marché globalisé sont prêts à tout pour (tenter de) passer le cap difficile des limites écologiques planétaires désormais de plus en plus flagrantes aux yeux d’une frange grandissante de la population. Prêts à tout, notamment en montrant leur bonne volonté aux citoyens via des partenariats a priori sympathiques, mais, à y regarder de plus près, fondamentalement douteux. Nous apprenons ainsi que le nouveau fonds « Goodplanet.be » est le fruit commun de l’asbl Green, de la Fondation Roi Baudouin et de Goodplanet.org. Comme toujours dans les projets de « développement durable », les intentions sont irréprochables, « sensibiliser et éduquer le public belge à la protection de l’environnement et valoriser les actions de terrain », est-il précisé sur la page d’accueil.
Le poids mémoriel, impasse du dialogue culturel?
Marie Peltier, du Centre Avec ( www.centreavec.be ) aborde la problématique de l'influence du poids mémoriel dans nos relations aux autres cultures dans cette...
Jasmin et Dignité
L’écrivain français Gabriel Charmes, en visite au pays du Cham en 1882, décrivant un nouvel esprit qui s’installait écrivait: «…l’inspiration à l’indépendance domine les esprits. J’ai pu observer, pendant ma présence à Beyrouth, les jeunes musulmans s’occuper à construire des hôpitaux et des écoles et à travailler pour le développement de la nation. Le plus important est que le communautarisme et le racisme étaient bannis. On pouvait trouver des Arabes chrétiens travailler dans les associations musulmanes… ».
Groupe de travail néerlandophone « Enseignement supérieur: de Bologne à la privatisation ?»
Orateurs: Jan Blommaert (professeur de sociolinguistique dans diverses universités, entre autres Gand et Tilburg) et Anton Schuurmans (directeur et responsable des dossiers internationaux auprès...
Autorité (soumission à l’)
Max Weber (1864-1920) (1), l’un des pères fondateurs de la sociologie moderne, est notamment celui qui introduisit une subtile distinction entre pouvoir et...
Combattre l’homophobie à l’école
Nous nous battons afin que chaque jeune puisse acquérir les savoirs et les compétences qui donnent force pour comprendre le monde et pour participer à sa transformation vers plus de justice. Nous ne pouvons tolérer l’homophobie car elle est une insulte à l’intelligence. Nous ne pouvons la supporter car elle est – avec les autres imbécillités que sont le racisme et le sexisme – source d’inégalité, précisément dans la sphère dont nous nous occupons : l’école.
Au commencement, il y a l’injure… « Sale pédé », « sale gouine »
Bien qu'au point de vue juridique l'égalité des droits entre les hétéros et les LGBT (2) ait beaucoup progressé ces dernières années en Belgique, l'hétérosexisme et l'homophobie sont encore trop répandus, particulièrement à l'école (3). En effet, et toutes les études le montrent, l'école est le premier lieu d'insécurité des jeunes LGBT, qui peuvent y être victimes d'homophobie, surtout de la part des pairs mais aussi de l'institution elle-même ou de ses représentants (encadrement, administration...), qu’elle se présente sous la forme d’intimidation, de harcèlement, de rejet, d’agressions verbales, de violences physiques (corporelles ou envers les effets personnels : vols, détériorations).
Enquête à Madrid
Le sociologue espagnol José Ignacio Pichardo Galan, professeur à l'Université de Madrid, a réalisé voilà deux ans une vaste étude sur l'homophobie à l'école. Invité à Liège en 2008 par l'association Alliàge (www.alliage.be), il nous a communiqué les résultats de son enquête menée dans 14 écoles de Madrid, de villes proches et de Gran Canaria. 4500 élèves (de 11 à19 ans) y ont participé en répondant anonymement au long questionnaire qui leur était proposé. A noter que les lycées privés, écoles essentiellement catholiques, avaient refusé de participer à l'enquête.
Voici, en bref, quelques-unes de ses constatations et conclusions.
Une enseignante fait part de son expérience en classe
Nathalie (prénom d’emprunt) est prof de français et de sciences humaines dans le secondaire technique et professionnel (2e, 4e et 5e), options industrielles. Mariée et mère de trois enfants, deux grandes filles et un jeune ado. Elle travaille dans la région liégeoise. Comment a-t-elle décidé d'aborder l'homosexualité et l'homophobie dans ses cours ?
Un bel outil inutile ?
Si le guide pédagogique, publié en novembre 2006 par le Ministère de la Communauté française, a constitué une réelle avancée politique, il n'a sans doute pas eu les effets escomptés. D'après la Ministre-Présidente Arena, il devait être le premier d'une série d'outils d'éducation à la citoyenneté, « ouvrir le débat au sein du monde scolaire et permettre à de nombreux jeunes et adultes de se sentir soutenus ».