Soigner l’école

Parmi les urgences sociétales actuelles, la priorité des priorités, c'est la santé... mais à égalité avec l'éducation la grande oubliée de ceux et celles...

Faux savoir et vrai pouvoir

Dans un rapport récent((É. Denoël, E. Dorn, A. Goodman, J. Hiltunen. M. Krawitz et M. Mourshed, Facteurs de réussite des élèves : perspectives pour l’Europe, McKinsey Company, Éducation 2017. )), McKinsey révèle enfin...

De quoi l’instruction polytechnique est-elle le nom ?

L’obscurantisme semble avoir encore de beaux jours devant lui. L’assassinat de Samuel Paty a particulièrement frappé la communauté éducative. Nous a ainsi été brutalement...

Apprentissage différencié et apprentissage coopératif

Il existe de nombreux modèles d'apprentissage. D'une pratique d'enseignement donnée on peut extrapoler une idée et une théorie de l'apprentissage. Mais idée et théorie, dans...

Au Lycée intégral Roger Lallemand, l’approche transdisciplinaire et polytechnique sert un projet émancipateur

Voilà une expérience qui coche plusieurs des cases de l’Ecole prônée par l’Aped. Si le système scolaire actuel ne permet pas d’entrevoir son extension...

Éduquer et former, sous la dictature du marché du travail

Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base.

Internet dans le Tiers-Monde : philanthropie ou colonialisme ?

«Google veut que nous ayons tous accès à Internet. En mars dernier, elle a lancé une expérience pilote à Cape Town (Afrique...

Le monde sans fin du télé-enseignement

On pensait aller vers des écoles et des universités ouvertes à l’ensemble de la société, rendant le savoir davantage commun. Derrière le virage « techno-distanciel »...

« Enseignement à distance » : le chant des sirènes

La croyance en l’efficacité de l’e-learning relègue l’enseignant à la fonction de gentil organisateur de parcours d’apprentissage, c’est-à-dire, en réalité, à une fonction autre...

Violence: un phénomène en recrudescence ?

Gardons-nous ici d'alimenter une inutile dramatisation du phénomène, dont la médiatisation fait souvent le jeu de politiques sécuritaires, voire xénophobes, toujours irrationnelles - qui préconisent un ordre plus coercitif, une forme d'autorité fourbie d'un attirail de mesures aux effets éducatifs plus qu'incertains1. Comme le souligne le criminologue Jacques Ganty : «L'école n'est pas le lieu du non-droit qu'un certain réflexe sécuritaire des enseignants ferait croire. Toutes proportions gardées, la délinquance y est en moyenne trois fois moins élevée que dans la cité.»2 Voilà un propos qui bouleverse d'emblée nos préjugés sur la question. Depuis quelques années, les médias se font largement l'écho des faits de violence scolaire, bien que s'intéressant surtout à la violence spectaculaire, celle qui fait monter l'audimat. L'école «flambe» à la une des médias, sous des titres chocs: «L'école victime d'une gangrène», «Le lieu de tous les dangers: racket, viols, tortures, meurtres», etc. L'effet médiatique de ces événements aura cependant eu le mérite d'alarmer une société qui ne soupçonnait pas l'ampleur des problèmes que peuvent rencontrer les écoles et les personnes qui les fréquentent.

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