Éduquer et former, sous la dictature du marché du travail

Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base.

Autorité (soumission à l’)

Max Weber (1864-1920) (1), l’un des pères fondateurs de la sociologie moderne, est notamment celui qui introduisit une subtile distinction entre pouvoir et...

Histoire au CEB : compétences contre savoirs

Depuis plusieurs années, à l’approche des épreuves certificatives de la sixième primaire (CEB) et de la deuxième année du secondaire (CE1D), le quotidien Le...

Pédagogie de l’incompétence

Les nouveaux programmes de sciences en Belgique francophone, en particulier ceux de l'enseignement catholique, illustrent jusqu'à la caricature les effets dérégulateurs et l'abandon des savoirs structurés qui découlent d'une certaine conception, aujourd'hui dominante, de l'approche dite "par compétences".

Sur la piste des causes de la violence

Tout d'abord, précisons que nous manquons, en Belgique, d'études sérieuses sur le phénomène. D'autre part, la 'violence scolaire' est une notion relative. Ensuite, il faut mentionner que les grandes violences physiques sont rarissimes. La violence s'en tient à un ensemble d'incivilités: propos blessants, bousculades, racisme.[[Bernard Charlot et Jean-claude Emin, op. cit., p. 5.]]

Apprentissage différencié et apprentissage coopératif

Il existe de nombreux modèles d'apprentissage. D'une pratique d'enseignement donnée on peut extrapoler une idée et une théorie de l'apprentissage. Mais idée et théorie, dans...

Violence symbolique

Du point de vue de la sociologie critique ], la violence symbolique est constitutive du lien social et des rapports de domination qui lui...

L’obsession des « compétences » à l’école : un mal nécessaire ?

Les deux dernières décennies ont vu apparaître, dans les systèmes éducatifs de la plupart des pays industrialisés, et d’une manière que l’on peut qualifier...

Violence au cours : que faire ?

S'il est évident que l'essentiel des causes des violences des jeunes est à chercher dans le contexte où ils vivent (situation socio-économique, ségrégation, injustices, mauvais rapport à l'école, écoles et classes ghettos, société de l'individualisme et de la lutte concurrentielle, etc.), et qu'il ne faudra dès lors attendre aucune amélioration notable tant que de vigoureuses réformes progressistes n'auront pas été entreprises, il n'en reste pas moins vrai qu'il nous faut exercer notre métier d'enseignants et d'éducateurs, au quotidien, dans les meilleures conditions possible. Nous pensons que quelques modes de fonctionnement, quelques attitudes, en classe comme dans l'école, peuvent réduire sensiblement la tension et la violence (même si, nous le répétons, dans des contextes extrêmes, ils ne suffiront pas).

De quoi l’instruction polytechnique est-elle le nom ?

L’obscurantisme semble avoir encore de beaux jours devant lui. L’assassinat de Samuel Paty a particulièrement frappé la communauté éducative. Nous a ainsi été brutalement...

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