Compétences et compétition : deux formes de la dérégulation de l’enseignement en Europe

«Efficacité et équité». On ne compte plus les rapports de la Commission, les motions du Parlement européen, les mémorandums du Conseil des ministres de...

Dieu, que ça manque de rythme (scolaire) !

Le débat sur les rythmes scolaires passe, une fois de plus, à côté des questions essentielles. Entre ceux qui prétendent préserver les enfants d’un...

Et Einstein alors ?

L'histoire de l'art et celle des sciences sont parsemées de génies : Mozart, Picasso, Einstein, Darwin et bien d'autres. Les défenseurs de l'idéologie des dons utilisent régulièrement cette réalité comme argument massue en faveur de leur point de vue.

Les enseignants en faveur de l’éclectisme pédagogique

Au volet « pédagogie » de notre enquête "niveau", nous avons voulu savoir, d’une part, comment les enseignants se positionnaient par rapport aux «...

Un ordinateur pour chaque élève : une opportunité pédagogique ?

Le 16 novembre dernier, dans un communiqué de presse, la Ligue des familles et le Réseau Wallon de lutte contre la pauvreté dénonçaient l’adoption...

Jean-Claude Marcourt vers le préciTICE

On le savait, on le craignait : emporté par sa déraison néolibérale, managériale, technolâtre et soi-disant « progressiste », le gouvernement wallon s’apprête à...

9. Une évaluation centralisée pour mieux piloter l’école

- Votre idée de faire une évaluation centralisée des écoles, n'est-ce pas la même chose que ce que veulent les ministres? Retour à la liste...

Apprentissage différencié et apprentissage coopératif

Il existe de nombreux modèles d'apprentissage. D'une pratique d'enseignement donnée on peut extrapoler une idée et une théorie de l'apprentissage. Mais idée et théorie, dans...

Anton Semionovitch Makarenko

Il y a 83 ans, un instituteur russe lançait un projet qui ressemblait, à première vue, à une école bagne. Anton Makarenko voulait redresser des enfants que la société condamnait à la prison ou à la rue. Comment? En leur imposant une avalanche de travail manuel et scolaire. Des centaines d'enfants délinquants lui ont été confiés dès 1920. C'est en Ukraine que Makarenko dirigeait son centre, la «Colonie Gorki». Mais pourquoi parle-t-on encore aujourd'hui, avec respect, de cet homme qui exigeait de ses pupilles une discipline militaire? Makarenko était un pédagogue enthousiaste, juste et joyeux, moins dur qu'exigeant. Il voulait «aborder chaque être humain de manière optimiste, quitte à se tromper». Il demandait ainsi aux enfants de participer à l'organisation de l'école et savait les écouter. Ses élèves ont vite compris qu'ils avaient de la chance de le rencontrer. Ils ont reconstruit un domaine en ruine pour en faire un lieu de séjour, de travail et d'études et ont défriché les terres tout autour. La plupart de ces filles et de ces garçons sont devenus de parfaits petits Soviétiques, travailleurs et sociables. Voilà pourquoi la «Colonie Gorki» est devenue un modèle qui a inspiré les fondateurs d'écoles actives. Et pourquoi «Gorki»? Alexis Maximovitch Pechkov dit Gorki (du russe «amer») était le parrain de la colonie. Avant de devenir un écrivain célèbre, il a lui-même connu des débuts au goût amer qu'il a décrits dans son livre Enfance.

Plaidoyer pour un enseignement multilingue

« Il est frappant de constater qu’en Belgique francophone, dans pas moins de 249 écoles bruxelloises et wallonnes, les élèves suivent certaines « matières normales » dans une autre langue que le français. Dans l’immense majorité des cas, cette langue est le néerlandais. (A Bruxelles, cela n’est d’ailleurs pas possible dans une autre langue) ». Dans les pages politiques du « Standaard », on ne lit habituellement que peu d’éléments positifs sur la Belgique francophone, mais le 27 août, on y trouvait un article vantant les mérites de l’enseignement en immersion dans les écoles wallonnes et bruxelloises francophones.

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