Méritocratie

La méritocratie semble bien être l'un des objectifs du nouveau contrat social. Que ce soit à droite ou à gauche, l'idée du mérite, à partir...

On nous prend pour des pommes

Dans le cadre des formations IFC (Institut de la Formation en Cours de Carrière), j'ai participé à une formation pour le moins surprenante. Je ne résiste pas à l’envie de vous en faire part…

Compétences et savoirs : le cheval et la charrette

Le savoir pour qui ? se demande Hugho de Jonghe dans sa contribution sur le savoir et les compétences dans l’enseignement (De Standaard 5/12). Il plaide pour une sélection des savoirs en fonction des besoins de chaque élève dans son processus d’apprentissage, et pour axer le plus possible ces savoirs sur la pratique. Un savoir au service de l’entraînement aux compétences, donc. L’élève doit apprendre à bien lire, écrire, parler et écouter. Pas de matériaux inutiles, pas de connaissances superflues. Le néerlandais comme branche-service. Apprentissage de compétences. Le savoir sur-mesure pour chaque élève: un bien beau principe, mais qu’entend-on exactement par là ? De quel savoir un élève a-t-il besoin ? Assez pour pouvoir exercer son métier ? Pour répondre aux exigences du marché du travail ? Pour pouvoir aller à l’université ?

Ecrivains en classe

L’enjeu de la lecture est une évidence. Comme l’est son rejet par bon nombre d’adolescents. Voici la brève relation d’une expérience, très modeste, mais encourageante, menée en 2011 avec le soutien du dispositif « Ecrivains en classe ». C’est le Liégeois Luc Baba, pour son roman Clandestins, qu’a rencontré une classe de 3e qualification en électromécanique. Une expérience reconduite en 2012. Pour combien de temps encore ? En effet, "crise" "oblige", le politique resserre les cordons de la bourse...

Sciences Economiques et Sociales et pédagogie invisible

« Le charme discret des savoirs implicites et des pédagogies invisibles est, en un sens, le charme discret de la bourgeoisie. » Bernard Lahire (1) Depuis de nombreuses années, un débat assez vif sur l’enseignement des sciences économiques et sociales (SES) se déroule en France...

À quels enfants laisserons-nous le monde ?

« À quels enfants laisserons-nous le monde ? » Cette question est celle que Jean-Claude Michéa déplie chirurgicalement devant nous, dans son ouvrage : L’enseignement de l’ignorance et ses conditions modernes. De prime abord, son interrogation peut paraître simplement dubitative, ou perplexe, voire légèrement inquiétée ? En fait, la question est redoutable, vertigineuse pour qui regarde attentivement.

Lettre d’un enseignant écœuré

Le lycée dans lequel j’enseigne a mis en place depuis la rentrée dernière (2010) le dispositif fer de lance de la réforme de l’enseignement des langues vivantes : les fameux groupes de compétences. Nous avons ainsi cédé à l’insistance de l’inspection et de l’administration à nous imposer une manière de travailler que ne rend obligatoire aucun texte officiel, puisque ces derniers se contentent de les proposer ou de les recommander.[[« Les enseignements de langues vivantes étrangères peuvent être dispensés en groupes de compétences, » d’après l’article D312-17 du code de l’éducation]]

Meirieu contre l’approche par compétences !

Et de deux ! Après le désaveu de Marcel Crahay il y a deux ans, c'est au tour du célèbre pédagogue français Philippe Meirieu...

Malaise dans l’éducation (musicale)

« Quel mauvais souvenir j’ai de mes cours de musique ! Le prof nous apprenait à jouer de la flûte, ça sonnait faux, c’était vraiment cacophonique ! » Que de fois aurai-je entendu de tels propos… Il semblerait que l’enseignement de la musique à l’école ait laissé ce genre de souvenirs pas nostalgiques à une majorité d’entre nous. C’est pour cela que j’avais banni la flûte à bec de mes cours après quelques mois d’essais infructueux, dès 1989, pour essayer autre chose de plus captivant : partir à la découverte de sa voix (et de sa voie, par la même occasion). Vingt ans plus tard, le constat est désabusé.

Éducation au développement durable : du tsunami pédagogique à la fusion dans le capitalisme...

Les dirigeants de l’économie capitaliste de marché globalisé sont prêts à tout pour (tenter de) passer le cap difficile des limites écologiques planétaires désormais de plus en plus flagrantes aux yeux d’une frange grandissante de la population. Prêts à tout, notamment en montrant leur bonne volonté aux citoyens via des partenariats a priori sympathiques, mais, à y regarder de plus près, fondamentalement douteux. Nous apprenons ainsi que le nouveau fonds « Goodplanet.be » est le fruit commun de l’asbl Green, de la Fondation Roi Baudouin et de Goodplanet.org. Comme toujours dans les projets de « développement durable », les intentions sont irréprochables, « sensibiliser et éduquer le public belge à la protection de l’environnement et valoriser les actions de terrain », est-il précisé sur la page d’accueil.

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