L’école des trois I: Inglese (anglais), Informatica (informatique), Impresa (entreprise)

Lorsque Letizia Moratti fut nommée ministre de l'Education nationale, de l'Université et de la Recherche en juin 2000, au sein du gouvernement italien de Berlusconi, son premier acte officiel consista en l'abrogation de la loi de réforme de l'école approuvée par le précédent gouvernement de centre-gauche et, par là même, elle avait donc ouvert la voie au processus actuel de régionalisation et au principe de l'école-entreprise en introduisant l'école territoriale, le langage emprunté à l'économie et le principe de l'autonomie de l'école. Par un second acte législatif, madame Moratti a établi que le terme « public » soit éliminé de la dénomination officielle du Ministère et a décrété qu'une prime soit accordée aux parents qui envoient leurs enfants dans les écoles privées, indépendamment de leurs revenus. En adoptant la loi de finances, elle a ensuite réduit de manière drastique les budgets alloués à l'école publique et au personnel enseignant. Ainsi, elle a annoncé que le moment était venu pour l'école italienne de dire « point à la ligne », car la situation ne pouvait être « pire que celle-ci ».

Une réponse trop courte à une question urgente

La Ministre Présidente de l'enseignement en Communauté française a décidé d'interdire les aliments sucrés à l'école. Il s'agit, à notre sens, d'un trop petit pas dans une problématique beaucoup plus vaste. La lutte contre la mauvaise alimentation chez les jeunes est, effectivement, un problème de santé publique mais doit être abordée dans sa globalité.

Adapter l’école pour créer des emplois ?

S'il y a une convergence entre les accords de gouvernement Flamands et Francophones (voir notre dossier), c'est bien celle qui consiste à établir plus de liens entre le monde de l'école et celui de l'entreprise. Et dans les deux cas, la justification est également la même : l'emploi. Ainsi, il existerait des emplois non occupés et une des causes serait un « manque réel de personnes qualifiées ». Pour remédier à cette situation, il faudrait que « l'offre de formation et d'enseignement qualifiant soit mieux adaptée aux réalités du marché de l'emploi ». Il s'agit donc « d'augmenter leur attractivité et d'être davantage en contact avec le monde du travail ». Dans le supérieur, il faudra « renforcer la sensibilisation à l'entreprenariat » (1)

Esprit d’entreprise, es-tu là ?

Nous, enseignants, nous voici investis d'une nouvelle mission : stimuler chez nos élèves l'esprit d'entreprise. Les sensibiliser à l'entrepreneuriat. C'est un des principaux accents des récentes Déclarations de politique régionale et communautaire en Belgique. Que nos gouvernants ne comptent pas sur les enseignants progressistes pour abonder dans leur sens !

Emploi dual, école inégale

Depuis quinze ans, l'enseignement des pays industrialisés est redevenu plus inégal. La sélection sociale augmente, la dualisation des filières se renforce, l'écart entre les établissements d'élite et les écoles « poubelles » se creuse. Mais une telle évolution n'est-elle pas contraire aux intérêts de l'économie capitaliste ? Celle-ci ne risque-t-elle pas de se trouver à court de main d'oeuvre qualifiée ?

Débat sur la violence et l’échec scolaire

L’ECHEC ET LA VIOLENCE A L’ECOLE Défaite des parents, des enseignants, ou phénomène de société ? Conférence-débat, le lundi 22 novembre à 19h30 Organisée par la Maison de la...

Quelle chance de réussite pour la République Démocratique du Congo ?

La conférence mondiale de l'éducation pour tous (en 1990) a été organisée au début d'une période de grande turbulence politique en République Démocratique du Congo (RDC). Elle a coïncidé avec la dernière décennie du vingtième siècle que l'on pourrait qualifier de décennie critique de la politique. En effet, depuis que, venu de l'est, le vent de la perestroïka a soufflé sur la RDC, le pays n'enregistre pas un seul instant de stabilité politique. On est ainsi passé du pénible déclenchement du processus de démocratisation (en 1990), s'il en est un, aux différentes guerres dites de libération (à partir de 1996) en passant par des agitations sociales orchestrées aussi bien par le défunt régime Mobutiste que par l'opposition politique et la société civile.

L’école de l’inégalité

Au delà des données factuelles et des statistiques, "L'école de l'inégalité" nous entraine dans une réflexion sur le sens de l'école et de la sélection scolaire, sur le "miracle pédagogique" qui transforme des inégalités sociales en inégalités de résultats et sur les remèdes à avancer pour démocratiser l'enseignement sans en sacrifier la qualité. Cet ouvrage est actuellement épuisé mais nous vous le proposons en lecture en ligne au format PDF

Appel à la régularisation des sans papiers scolarisés

Dans de nombreux lycées et collèges, dans les facs aussi, beaucoup de jeunes galèrent parce qu’ils sont étrangers et sans papiers. Non seulement ils...

l’IE contre la peine de mort

Le 4e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education, réuni à Porto Alegre Brésil, du 22 au 26 juillet 2004 rappelle son attachement à la...

Les plus lus...

Articles récents