Vers un Contrat stratégique qui augmentera encore les inégalités scolaires ?

Ayant pris connaissance de la Déclaration commune en vue d'un « Contrat stratégique pour l'Education », l'Appel pour une école démocratique (Aped) se réjouit de constater que l'extrême disparité de niveaux,entre élèves et entre établissements soit enfin reconnue comme le problème majeur de l'enseignement en Communauté française (que viennent d'ailleurs de rappeler les résultats de l'enquête PISA-2). Si l'on peut regretter que la dimension sociale de cette ségrégation soit absente du constat, nous en reconnaissons néanmoins le caractère globalement lucide et courageux.

L’école démocratique n’est pas encore au programme de Marie Arena

Au terme d'une brève concertation, la ministre de l'Enseignement en Communauté française de Belgique, Marie Arena, a obtenu des « organisations...

L’Europe libérale aux commandes de l’école

La question cruciale que posent le rapport Thélot et la nouvelle loi d'orientation concerne la logique de fond qui préside aux analyses et mesures proposées pour réformer l'école. Comment se construit aujourd'hui une loi sur l'école en France ? Qui en décide et surtout quelles sont les instances qui l'inspirent ? La forme et le fond, le processus et le contenu sont indissociables. L'impressionnante théâtralisation qui a accompagné l'élaboration de la loi depuis l'automne 2003 a répondu à un double souci et a eu un double effet : déposséder les enseignants et les autres personnels de l'enseignement, majoritairement porteurs de conceptions politiquement indésirables, de toute vraie « voix au chapitre » ; oblitérer autant que possible le déplacement du centre de gravité des politiques éducatives vers le niveau européen.

Vrije software in opmars

Na Brazilië gaat nu ook Venezuela software van Microsoft uit overheidsdiensten bannen. Met vrije software zijn we goedkoper én veiliger af, zegt president Hugo...

Kwalificatieplicht in plaats van leerplicht?

Het zou beter zijn de leerplicht tot achttien te vervangen door een kwalificatieplicht, waarbij elke leerling verplicht wordt een diploma hoger secundair onderwijs te...

Thélot ou l’école de la reproduction

Face aux difficultés liées à la massification de l'enseignement et à défaut de vouloir réellement investir dans la réussite des élèves, deux mauvaises réponses sont habituellement proposées : niveler par le bas ou hiérarchiser les formation. Le Rapport Thélot [[<*>Quelques mots d'explication pour les non-français. En septembre 2003, Luc Ferry, ministre de l'Education nationale, cherchant en vain à ne pas subir le sort qui avait été dévolu à Claude Allègre, installait une commission, dirigée par Claude Thélot, et la chargeait de deux missions. Premièrement, organiser un « grand débat » sur l'enseignement en permettant à tous - professeurs, parents, associations, syndicats, etc - de s'exprimer. Deuxièmement, « mener une réflexion prospective conduisant à identifier des schémas possibles d'évolution de notre système éducatif primaire et secondaire ».
Un an plus tard, Luc Ferry a été défenestré. Mais la Commission Thélot a bien rempli son contrat. Au terme de 26.000 réunions, de 300 contributions écrites en provenance d'associations, de 1.500 lettres et de 15.000 courriers électroniques, la Commission a publié, en avril 2004, un premier rapport de synthèse du débat. Et le 16 octobre dernier Claude Thélot présentait officiellement à Jacques Chirac son rapport final , intitulé : « Pour la réussite de tous les élèves ». Tous les extraits cités dans le présent article proviennent de ce rapport.]] innove audacieusement : il propose de faire les deux à la fois, en réduisant le tronc commun à une peu de chagrin tout en renforçant les mécanismes de sélection.
Dès lors, si ce rapport nous apprend quelque chose, c'est que les marges de manoeuvre des dirigeants des systèmes éducatifs européens sont décidément devenues fort étroites. La similitude entre les thèses de la Commission Thélot et les lignes directrices des réformes initiées depuis plus de dix ans dans les autres nations industrialisées est surprenante : recentrage sur les besoins économiques (au nom de l'emploi, bien entendu), flexibilité, décentralisation et dérégulation, abaissement des objectifs cognitifs au profit de compétences sociales, relationnelles ou directement exploitables par les employeurs, renforcement de la ségrégation sociale, introduction de techniques de management inspirées du secteur privé et surtout, surtout, pas un euro de plus pour sortir l'école de la crise. Le rapport « Pour la réussite de tous les élèves » est un document historique : il constitue l'acte de décès de cinquante années de massification de l'enseignement secondaire en France et, par la même occasion, il enterre les espoirs de démocratisation dont cette époque avait été porteuse.

Rapport Thélot : logique de renoncement

Les zélateurs et les auteurs du rapport Thélot le présentent volontiers comme le seul moyen, la dernière chance d'affirmer une ambition pour l'école, de sauver le collège unique et d'aller vers « la réussite de tous les élèves » face aux assauts conjugués de tous ceux, conservateurs ou « républicains » défenseurs proclamés de - l'élitisme, pour lesquels notre système éducatif serait victime, non d'une insuffisance, mais d'un excès de démocratisation.

Semaine d’action du 24 au 30 avril: éduquer pour mettre fin à la pauvreté

L’Internationale de l’Education et ses affiliées prendront une nouvelle fois une part active dans la Semaine d’action mondiale 2005 sur le thème «Eduquer...

Manifeste contre l’intervention des entreprises en milieu scolaire

Nos amis d'Attac et de RAP (résister à l'agression publicitaire) sont à l'initiative du manifeste ci-dessous. L'Aped le soutient également.

Internationalisation

Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre brésilien de l’Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu’il pensait au ...

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