Un projet ambigu !

Afin d'alimenter le débat en cours, l'Aped tient à faire connaître ses réactions au projet de Contrat Stratégique pour l'Education adopté par le Gouvernement de la Communauté Française. Ne tournons pas autour du pot : ce projet brille surtout par sa terrible ambiguïté ! Si nous partageons bon nombre de ses objectifs déclarés, nous sommes très critiques quant au sort qu'il réserve aux enseignements qualifiants. Et, surtout, nous cherchons désespérément dans ce texte la promesse des investissements - en moyens humains et matériels - nécessaires pour lui donner des chances d'aboutir. Par conséquent, les objectifs progressistes ne pouvant être atteints, faute d'un refinancement digne de ce nom, les objectifs d'inspiration libérale pourraient bien être les seuls à se réaliser, puisqu'ils ne coûteraient pas un euro à la Communauté.

Disparités entre élèves

J'ai terminé mes humanités à l'athénée royal Riva bella de Braine-l'Alleud à la fin des années soixante. A l'époque, l'athénée s'enorgueillissait de fonctionner depuis quelques années en tronc commun sur les trois premières années du secondaire. Par conséquent, cela me fait sourire quand on propose en tant que réforme - quarante ans plus tard - le tronc commun au cours des deux premières années du secondaire[[En France, sous Louis XV, le président du parlement Rolland d'Erceville proposait un tronc commun dans son « Compte rendu relativement au plan d'étude à suivre dans les collèges » (1770).]]

Campagne : « Bon appétit la santé ! »

Dans nos écoles d’enseignement fondamental, nous recevons toutes sortes de courriers. Nous sommes d’ailleurs parfois submergés. Une personne se présente avec un colis gratuit, nous signons...

Une « révolution » libérale pour l’Education

Réduire l'emploi public, baisser les salaires, imposer la précarité, casser les acquis sociaux, marchandiser des missions de service public, transférer aux collectivités territoriales le financement du service public, criminaliser les pauvres...La droite et le gouvernement imposent à marche forcée leur modèle de société. Leurs objectifs sont cohérents et construits, ils sont déterminés à imposer des régressions historiques au Service Public d'Education dans le cadre d' une profonde mutation de la société vers le libéralisme. Ils s'en donnent les moyens et on aurait grandement tort de lire tous les « projets » qui se succèdent comme un simple patchwork de mesures isolées.

Welke lading dekt de vlag van de “herwaardering”?

De “herwaardering van het technisch en beroepsonderwijs” staat sinds vele jaren op de onderwijsagenda maar was nooit zo prominent aanwezig als in de jongste regeerakkoorden van de vele deelregeringen die België rijk is. Van Daniël Coens over Luc Van den Bossche en Marleen Vanderpoorten tot Frank Vandenbroucke of van Elio Di Rupo over Laurette Onkelinx en Pierre Hazette tot Maria Arena, telkens komen de ministers wel met een initiatief voor het voetlicht. De oprichting van de Hoge Raad voor het Technisch en Beroepsonderwijs (1985) en van de Conseil Supérieur de l'Enseignement Technique Francophone (1988). De Staten-Generaal van het Technisch Onderwijs (1993), georganiseerd door de VLOR (Vlaamse Onderwijs Raad) en voorbereid door de Hoge Raad voor het Technisch en Beroepsonderwijs en de SERV (Sociaal-Economische Raad voor Vlaanderen). Het opstellen van de beroeps- en opleidingsprofielen, in Vlaanderen toevertrouwd aan sectorcommissies van de SERV, in het Franstalig landsgedeelte aan de speciaal daartoe in 1995 opgerichte CCPQ (Commission Communautaire des Professions et des Qualifications). In 2000 hergroepeert minister Hazette de studierichtingen van het technisch en het beroepsonderwijs. In Vlaanderen heeft Van den Bossche een paar jaar vroeger een gelijkaardige operatie doorgevoerd.

Les exclus de l’école congolaise

Le 30 juin 1960 est la date mémorable de l'accession de la République Démocratique du Congo (RDC) à la souveraineté nationale et internationale, une date fêtée, non, sans raison, avec faste. Pour beaucoup de Congolais, c'était le début de l'ère de la liberté, de la prospérité et surtout de la dignité. Cependant, il fallait rapidement se rendre à l'évidence : la tâche qui attend le jeune Etat libre est plus que démesurée et ce, d'autant que ni la puissance coloniale ni la colonie elle-même ne s'étaient préparées, quelques années plus tôt, à ce sevrage que d'aucuns ont qualifié de prématuré !

Au cœur de la réforme de l’enseignement par le haut 

Aujourd'hui des fermetures d'écoles, hier l'augmentation du temps de travail des enseignants, demain la privatisation des écoles professionnelle. Plus d'élèves par classe, suppression des classes d'orientation, des heures de rattrapage et des cours en petits groupes. Réductions budgétaires pour les garderies, la rénovation des bâtiments scolaires et la formation continue, ou par le biais de regroupements de filières. Examens centralisés et critères nationaux. Jamais on n'avait vu autant de chambardements en aussi peu de temps. Chaque mois, les ministres de l'enseignement envoient un nouveau taureau dans la rue et les intéressés courent derrière pour l'arrêter : une manifestation presque chaque semaine, des campagnes d'information pleines de fantaisie et des articles de presse provoquant l'indignation. On n'avait pas autant protesté en 50 ans. Si ça continue comme ça, ce sera bientôt un rituel aussi banal que la procession annuelle de la Fête-Dieu : ils gouvernent, nous protestons.

Première analyse du Projet de Loi Fillon sur l’Ecole

Le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école, adopté par le Conseil des Ministres mercredi 12 janvier 2005, est une arme de destruction massive contre l'Ecole, conçue comme institution séparée chargée de transmettre des connaissances disciplinaires définies par des programmes nationaux. On peut dire que le projet de loi Fillon est l'extension à l'ensemble du système scolaire de la logique du LMD à l'université, qui elle-même ne fait que suivre les recommandations des institutions européennes (Déclaration de Bologne, Conseil européen de Lisbonne) à savoir la capitalisation de l'Ecole ou la soumission totale de l'Ecole aux intérêts patronaux. C'est ce que nous allons détailler point par point, citations à l'appui.

Malheureuse est l’éminence qui n’a rien de substantiel.

Après le plan Borloo, le projet de loi Fillon est le dernier maillon en date d'une longue chaîne de lois et de...

Les patrons, le contrat stratégique et Arena

En surfant sur le site du "contrat stratégique pour l'enseignement en Communauté française" je tombe sur la page de liens. Bonne nouvelles, l'Aped y...

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