Kinderrechtenvoettocht

“Kinderen met papieren, kinderen zonder papieren,… allemaal kinderen” Woensdag 11 mei 2005 om 14u00 (Centraal Station Brussel) In een ludieke stoet worden de zetels van de...

La faisabilité technique du projet de l’Aped

​Pour mettre en oeuvre, concrètement, ce projet, il faut disposer d'un certain nombre de données et d'outils pratiques. La constitution d'un indice socio-économique individuel pour...

Première analyse du Projet de Loi Fillon sur l’Ecole

Le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école, adopté par le Conseil des Ministres mercredi 12 janvier 2005, est une arme de destruction massive contre l'Ecole, conçue comme institution séparée chargée de transmettre des connaissances disciplinaires définies par des programmes nationaux. On peut dire que le projet de loi Fillon est l'extension à l'ensemble du système scolaire de la logique du LMD à l'université, qui elle-même ne fait que suivre les recommandations des institutions européennes (Déclaration de Bologne, Conseil européen de Lisbonne) à savoir la capitalisation de l'Ecole ou la soumission totale de l'Ecole aux intérêts patronaux. C'est ce que nous allons détailler point par point, citations à l'appui.

France : l’évolution du Service Public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche depuis...

Après les déclarations du Président de la République, le 14 janvier 2014, il est indispensable de faire un retour en arrière pour apprécier la pertinence de ses propos. Celui-ci a officiellement reconnu son identité sociale-démocrate. Depuis lors, les « experts » médiatiques bien en cour, se félicitent de cet aveu pourtant tardif. En effet, par une analyse des 30 dernières années, il apparait clairement que ce tournant social-démocrate a été endossé par les responsables du PS dès 83-84, et que depuis, il y a eu dérive sociale-libérale complètement aboutie et assumée en ce début d’année 2014.

Lutter contre les discriminations ? Certes ! Et contre les inégalités ?

En février 2016, l’académie de Créteil a publié un rapport sur la question des discriminations. Ce texte appelle selon nous un certain nombre de...

Histoire au CEB : compétences contre savoirs

Depuis plusieurs années, à l’approche des épreuves certificatives de la sixième primaire (CEB) et de la deuxième année du secondaire (CE1D), le quotidien Le...

Réforme et revalorisation de la formation initiale des maîtres et des régents

C’est lors de son congrès de 2009 que la CGSP-enseignement a pris position en la matière : elle revendique le passage à une formation de niveau universitaire (master en 120 crédits) avec compensation du coût de l’allongement des études pour les étudiants. Le syndicat considère qu’une réforme et une revalorisation profonde de la formation initiale des enseignants est une des conditions essentielles de toute démocratisation de l’éducation. En outre, cet allongement participera à réduire la hiérarchisation sociale au sein même du corps enseignant. Cette revendication va de pair avec les demandes de la CGSP en matière de réforme de l’enseignement par l’organisation d’un tronc commun pluridisciplinaire jusqu’à 16 ans (conçue de manière équilibrée entre les branches intellectuelles, manuelles, artistiques et physiques) ainsi que la suppression des réseaux existants et la création, sans phase transitoire, d’un réseau unique et public.

L’AGCS

Un accord redoutable se négocie actuellement à l'OMC. Son nom : l'AGCS (accord général sur le commerce des services) Tous les services sont concernés. Y compris les services publics les plus vitaux : santé, éducation, services sociaux, environnement....Il s'agit d'un véritable assaut sur les acquis sociaux et mainmise programmée sur les biens communs de l'humanité (eau, ressources naturelles, énergie). Comme pour l'Ami (accord multilatéral sur linvestissement), cet accord démocraticide peut encore être stoppé. Il est encore temps d'obtenir la suspension de la plus ambitieuse des négociations de l'histoire de l'OMC. Pendant que tous les yeux sont braqués sur l'Irak et les Etats-Unis, l'OMC étend son emprise sur le commerce mondial.

Réseaux, inscriptions, filières, financement : les mécanismes de l’inégalité scolaire

Dans certains pays européens les acquis scolaires — mesurés par exemple par les tests PISA — sont très dépendants de l’origine sociale des élèves. Dans...

Plate-forme de lutte contre l’échec scolaire

Il y a un peu plus d'un an, sept organisations - dont l'Aped - et quelques académiques associés dans une « plate-forme de lutte contre l'échec scolaire » adoptaient un Mémorandum. Ce texte part de la catastrophe que représente l'échec scolaire en Communauté Française et reprend les revendications communes afin de s'attaquer de front à ce fléau. L'objectif de la plate-forme est de lancer un vaste débat de fond sur le rôle de l'Ecole et sur la manière de lui permettre de le remplir. A cette fin, les organisations concernées ambitionnent évidemment d'élargir au maximum la plate-forme afin d'être plus nombreux et donc plus forts pour porter le combat. C'est donc avec grand plaisir que nous avons constaté que différentes organisations nous rejoignaient à la fin de l'année scolaire. Il s'agit de l'association « Lire et Ecrire » ainsi que des principaux syndicats d'enseignants : la CSC enseignement, la CGSP enseignement et le SEL. Le 8 juin dernier, lors d'une conférence de presse, les nouveaux venus ont expliqué les raisons de leur présence dans la plate-forme. Pour Michel Vrancken (CGSP enseignement), il est temps que les syndicats s'occupent d'autre chose que des salaires des enseignants et de leurs conditions de travail au sens strict. C'est bien sûr un de leurs rôles fondamentaux, mais il est important que les enseignants s'expriment aussi sur l'Ecole qu'ils veulent, sur ce que doit être l'Ecole dans notre société. Prosper Boulangé (CSC enseignement) rajoute que, la situation étant ce qu'elle est, un vaste travail de fond est nécessaire en Communauté Française pour se rapprocher d'un enseignement plus démocratique. Une véritable politique de gauche s'impose précise-t-il. Catherine Sterck (Lire et Ecrire) rappelle que son association s'adresse aux adultes qui désirent combler les lacunes de leur scolarité par un travail d'alphabétisation. Leur seul nombre suffit à démontrer les failles du système scolaire et justifie ainsi la présence de cette organisation dans la plate-forme. Enfin, Vincent Carette (ULB) estime que nous vivons dans une culture de l'échec. « Même dans le Contrat pour l'Ecole, on trouve normal qu'un certain nombre d'enfants soient exclus. En tant que citoyen, j'estime cela inacceptable et en tant que chercheur, je sais qu'il est possible de pratiquer autrement » précise-t-il. L'année prochaine, la plate-forme se donne pour ambition, sinon d'encore s'élargir, en tout cas d'élargir le débat. Afin de préparer les conditions d'un large mouvement social nécessaire à toute avancée vers un enseignement plus juste. Elle se donne pour objectif de créer à cet égard les outils adéquats.

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