Debat tussen Mieke Van Hecke en Nico Hirtt

Tijdens de “10 uren voor de democratische school” op 19 november 2005 debatteerden Mieke Van Hecke, directeur-generaal van het Vlaams Katholiek Onderwijs en Nico Hirtt, hoofdredacteur van “De democratische school” over gelijke onderwijskansen. Moderator was Pieter Lesaffer, onderwijsjournalist bij De Standaard. Hij stelde de sprekers en het thema even voor en gaf eerst het woord aan Nico Hirtt.

Esprit critique, exercice pratique : Pep Guardiola à Manchester City

Près de 18 millions d’euros de salaire annuel pour l’entraîneur de football Pep Guardiola quand il s’engage à Manchester City en 2016. Dans ma...

Lettre d’un enseignant écœuré

Le lycée dans lequel j’enseigne a mis en place depuis la rentrée dernière (2010) le dispositif fer de lance de la réforme de l’enseignement des langues vivantes : les fameux groupes de compétences. Nous avons ainsi cédé à l’insistance de l’inspection et de l’administration à nous imposer une manière de travailler que ne rend obligatoire aucun texte officiel, puisque ces derniers se contentent de les proposer ou de les recommander.[[« Les enseignements de langues vivantes étrangères peuvent être dispensés en groupes de compétences, » d’après l’article D312-17 du code de l’éducation]]

De l’École comme instrument de reproduction à l’émancipation

Historiquement, c’est-à-dire dans les faits, l’École s’est plutôt et presque toujours montrée au service de la reproduction du corps social, structuré par tel ou...

L’école des trois I: Inglese (anglais), Informatica (informatique), Impresa (entreprise)

Lorsque Letizia Moratti fut nommée ministre de l'Education nationale, de l'Université et de la Recherche en juin 2000, au sein du gouvernement italien de Berlusconi, son premier acte officiel consista en l'abrogation de la loi de réforme de l'école approuvée par le précédent gouvernement de centre-gauche et, par là même, elle avait donc ouvert la voie au processus actuel de régionalisation et au principe de l'école-entreprise en introduisant l'école territoriale, le langage emprunté à l'économie et le principe de l'autonomie de l'école. Par un second acte législatif, madame Moratti a établi que le terme « public » soit éliminé de la dénomination officielle du Ministère et a décrété qu'une prime soit accordée aux parents qui envoient leurs enfants dans les écoles privées, indépendamment de leurs revenus. En adoptant la loi de finances, elle a ensuite réduit de manière drastique les budgets alloués à l'école publique et au personnel enseignant. Ainsi, elle a annoncé que le moment était venu pour l'école italienne de dire « point à la ligne », car la situation ne pouvait être « pire que celle-ci ».

Big Brother à la rue de Grenelle

Une "fuite" vient de dévoiler un appel d'offres lancé par le ministère français de l'Education nationale portant sur «la veille de l’opinion dans les...

Adapter l’école pour créer des emplois ?

S'il y a une convergence entre les accords de gouvernement Flamands et Francophones (voir notre dossier), c'est bien celle qui consiste à établir plus de liens entre le monde de l'école et celui de l'entreprise. Et dans les deux cas, la justification est également la même : l'emploi. Ainsi, il existerait des emplois non occupés et une des causes serait un « manque réel de personnes qualifiées ». Pour remédier à cette situation, il faudrait que « l'offre de formation et d'enseignement qualifiant soit mieux adaptée aux réalités du marché de l'emploi ». Il s'agit donc « d'augmenter leur attractivité et d'être davantage en contact avec le monde du travail ». Dans le supérieur, il faudra « renforcer la sensibilisation à l'entreprenariat » (1)

De la massification à l’employabilité

Pour l'observateur privilégié qu'est l'enseignant, la politique éducative des vingt dernières années semble n'être qu'une interminable succession de mesures d'austérité. De fait, la quête de rationalisation fut bien l'une des orientations directrices de cette période. Mais à mesure que la crise économique prit clairement les allures d'une crise profonde, durable et mondiale, alors que s'améliorait un peu la situation financière de l'Etat belge, la politique d'austérité se mit à poursuivre d'autres objectifs que les seules économies budgétaires.

La CPU, une catastrophe maintes fois annoncée.

Ce vendredi 11 septembre avaient lieu, dans mon école, les délibérations pour des élèves en 6ème technique option esthétique. Ces élèves ont en fait le « privilège » d’être les premières victimes d’un système défaillant : la certification par unités d’acquis d’apprentissage. [[La Certification Par Unités d’acquis d’apprentissage (CPU) a été introduite, dans le technique et le professionnel, de manière expérimentale et volontaire en septembre 2011 et a été rendue obligatoire (phase dite « organique ») en septembre 2013 dans 4 sections : esthéticien(ne), coiffeur(se), mécanicien(ne) d’entretien automobile et mécanicien(ne) polyvalent(e) automobile. Une 5ème section vient d’être ajoutée ce 1er septembre 2015 : couvreur-étancheur.]]Ce dispositif a pour objectif principal de valoriser les acquis des élèves tant dans la formation générale que dans la formation qualifiante. Mais il y loin de la coupe aux lèvres...

Le Parti Populaire en rupture avec l’Aped !

Mue par une curiosité toute pédagogique, je me suis penchée sur les propositions du Parti Populaire concernant l’école. Quelle ne fut pas ma surprise :...

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