Manifeste contre l’intervention des entreprises en milieu scolaire

Nos amis d'Attac et de RAP (résister à l'agression publicitaire) sont à l'initiative du manifeste ci-dessous. L'Aped le soutient également.

Le faciès prime encore trop souvent

Ce qui est présenté depuis 1993 dans l'enseignement Flamand comme une politique de non-discrimination n'est pas seulement un exemple typique d'approche paternaliste et non démocratique, mais aussi un exemple de désinformation du citoyen. C'est une histoire dont les plus directement concernés, les immigrés et les équipes éducatives, ont été exclus dès le départ. Où celui qui osait émettre une critique était excommunié. Une politique glorifiée avec la régularité d'une horloge jusqu'au moment où une recherche scientifique (cfr le géographe social Chris Kesteloot dans De Morgen du 27/9/2000) l'a réduite en cendres.

L’enseignement au Forum Social Européen à Londres

Le troisième Forum Social Européen aura lieu à Londres, du 14 au 17 octobre. L'enseignement y occupera une place importante avec les séminaires suivants...

Wallonie – Bruxelles : Analphabétisme

Le réseau d’initiatives d’alphabétisation Lire et Ecrire fête ses dix ans et dresse un triste bilan : 10 % des adultes de 15 à...

Une formation socialement utile ?

Une des chansons qui figuraient sur le premier album du compositeur-interprète Tom Paxton, Ramblin’ Boy, était What did you learn in school today, dear little boy of mine? C’était en 1964. La version de Pete Seeger a fait connaître ce tube dans le monde entier, qui traversa l’océan durant la fameuse année de protestation de 1968. En France c’est Graeme Allwright qui dénonça l’enseignement, tandis qu’en Flandre les Elegasten hurlaient leur mécontentement sur l’enseignement des Golden Sixties. 40 ou 45 ans après mai 68, l’on peut constater que, pour de nombreux élèves et étudiants, la connaissance sociétale pertinente est plutôt maigre.

Quelle chance de réussite pour la République Démocratique du Congo ?

La conférence mondiale de l'éducation pour tous (en 1990) a été organisée au début d'une période de grande turbulence politique en République Démocratique du Congo (RDC). Elle a coïncidé avec la dernière décennie du vingtième siècle que l'on pourrait qualifier de décennie critique de la politique. En effet, depuis que, venu de l'est, le vent de la perestroïka a soufflé sur la RDC, le pays n'enregistre pas un seul instant de stabilité politique. On est ainsi passé du pénible déclenchement du processus de démocratisation (en 1990), s'il en est un, aux différentes guerres dites de libération (à partir de 1996) en passant par des agitations sociales orchestrées aussi bien par le défunt régime Mobutiste que par l'opposition politique et la société civile.

Flandre : talents gâchés

Dans un an, ce sont les élections et nous en avons eu conscience, les discussions passées sur les réformes scolaires offrent un triste spectacle. Les hommes et femmes politiques ont été surtout préoccupés par leurs propres feuilles de route et ont oublié l’essentiel : la qualité de l’enseignement et le bien-être de nos élèves et enseignants. C’était une véritable mascarade. Rien n’est encore décidé, il est question seulement d’un plan pour l’avenir, rien de plus. D’ailleurs, les différents ténors expliquent l’accord d’une manière contradictoire.

Jasmin et Dignité

L’écrivain français Gabriel Charmes, en visite au pays du Cham en 1882, décrivant un nouvel esprit qui s’installait écrivait: «…l’inspiration à l’indépendance domine les esprits. J’ai pu observer, pendant ma présence à Beyrouth, les jeunes musulmans s’occuper à construire des hôpitaux et des écoles et à travailler pour le développement de la nation. Le plus important est que le communautarisme et le racisme étaient bannis. On pouvait trouver des Arabes chrétiens travailler dans les associations musulmanes… ».

Ecole, crise(s) et citoyenneté critique

Les causes de l'inégalité scolaire, particulièrement en Belgique, sont désormais bien identifiées : quasi-marchés, sélection précoce, encadrement, facteurs pédagogiques... Pourtant, tous ces éléments laissent dans l’ombre une question plus fondamentale : à bien y réfléchir, notre société a-t-elle vraiment besoin d’une école démocratique ? Cette interrogation renvoie à un questionnement plus élémentaire encore : à quoi sert donc l’école ?

Mémorandum

A l'initiative de la Ligue des Droits de l'Enfant, 7 associations et deux personnalités académiques ont décidé de créer une plateforme de lutte contre l'échec scolaire. En travaillant sur base du consensus, la plateforme est arrivée à un Mémorandum reprenant les revendications communes en matière d'enseignement. Ce mémorandum a été présenté à la presse ce mercredi 5 mai 2004. Les membres de la plateforme considèrent ce mémorandum comme une étape et comptent bien collaborer dans la suite, éventuellement avec d'autres associations, afin de forcer les changements nécessaires pour lutter contre le fléau de l'échec scolaire Les autres associations signataires sont: la Fédération Francophone des Ecoles de Devoirs la Code (Coordination des ONG pour les Droits de l'Enfant) la CGé (Changements pour l'égalité) La Ligue des Familles ATD-Quart Monde et bien sûr la Ligue des Droits de l'Enfant

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