« L’Instit » : sous un vernis humaniste …
Premier acte : logorrhée sarcastique
Alors voilà, c'est l'histoire d'un instituteur, la cinquantaine sémillante, qui sillonne, d'intérim en intérim, la douce France des cartes postales....
D’autres médias sont possibles
Serions-nous d'incurables pisse-vinaigre ? Si, de temps à autre, une émission débile venait à passer à l'écran, nous pourrions faire comme si de rien n'était. Mais voilà, la panade fade, infantilisante, mercantile et foncièrement conservatrice est en train d'envahir l'espace médiatique. Avec un cynisme de plus en plus violent, comme en témoigne "Le maillon faible". L'équilibre est rompu entre les différentes missions des médias : informer, éduquer et distraire. Pourtant, nous croyons possible de concevoir des médias autrement intelligents. Sans pour autant verser dans un intellectualisme hermétique et assommant. A nos yeux d'enseignants et de parents, l'enjeu est de taille, quand on sait le temps que passent devant la télé nos chères têtes blondes ... Pouvons-nous, en effet, accepter comme un fait accompli la médiocrité des programmes télé et en même temps nous plaindre de la médiocrité de leur culture ? Essayons d'ébaucher les médias dont nous rêvons ... et que nous croyons possibles.
Le média-activisme
"Don't hate the media, be the media". Le slogan d'Indymedia parle de lui-même : né à Seattle, au sein du mouvement altermondialiste, ce réseau...
Pistes pédagogiques
Vautrés devant l'écran, sachet de chips à la main, un jeune garçon zappe, zappe, zappe, de "Loft Story" à "MCM" en passant par le "Big Dil" à longueur de soirées et de "prime time" primitifs. C'est son choix mais on ne peut pas plaire à tout le monde, alors - y'a pas photo - mais ça va se savoir : tout le monde va en parler sans aucun doute : on a tout essayé mais - ça alors ! - pas encore ceci : apprendre aux jeunes à déjouer les pièges des médias pour mieux en comprendre les enjeux.
Verslag Cubareis leraars 2002
In de Paasvakantie van 2002 trokken we met 16 leerkrachten uit ons land naar Cuba. Het was de derde keer dat zo'n studiereis rond het thema onderwijs werd georganiseerd op initiatief van de Oproep voor een democratische school
Vive les nouveaux programmes ?
Il y a quelques mois, le psychopédagogue français Jean-Yves Fournier dénonçait une conception vieillote de l'intelligence qui traînerait toujours, selon lui, dans les écoles (1). Cette conception revient à prétendre que l'intelligence se développe par l'acquisition d'un maximum de connaissances. Qu'il suffit donc d'apprendre pour apprendre et que le reste viendra tout seul. De ce point de vue, l'intelligence serait un outil au service des connaissances considérées comme objectif prioritaire.
Pas capables ?
L'influence de l'origine sociale sur la réussite et l'orientation scolaires a été démontrée dans de nombreux travaux. Dans l'enquête que nous avons réalisée en Hainaut, Nico Hirtt et moi-même avons montré par exemple que, dans leur 10ème année d'étude, 4,6 % des enfants de cadres et professions libérales sont en 3ème Professionnelle (sans redoublement, l'élève devrait être en 4ème), alors que 19 % des enfants dont le chef de ménage est sans profession se retrouvent dans la même filière au même niveau.
Le déterminisme biologique et social du concept d’intelligence
L'expression " signification évolutive " est empruntée à Ernest Schoffeniels pour avantageusement remplacer celle de " fonction ",trop souvent utilisé dans le jargon à la fois populaire ou même scientifique. Il est vrai qu'en langage courant le mot " fonction "appliqué à un objet, vivant ou non, renvoie inévitablement au " projet " sous-tendant la création dudit objet et par voie de conséquence à un éventuel " auteur de projet ".Le volant de l'automobile a de toute évidence pour fonction d'orienter les roues du véhicule ;nous savons que telle était l'intention du créateur. Pour les systèmes vivants, il y va tout autrement : ce sont des pressions évolutives, au très long cours, qui s'exerçant par essais et erreurs sous des contraintes environnementales déterminantes qui ont abouti à façonner les systèmes vivants et les propriétés que nous apprenons à découvrir aujourd'hui (voir commentaires sur le livre consacré à Darwin, ndlr). On comprend aisément pourquoi l'expression " fonction ", suggérant presque intuitivement la notion de " créateur ", pour décrire de telles propriétés, ait prédominé dans une ambiance idéologique globale tout empreinte du " créationnisme " religieux. A celui-là nous préférons les expressions de " signification évolutive ", terme plus exact et en tous les cas idéologiquement plus neutre pour parler d'une propriété particulière des systèmes vivants que constitue l'intelligence humaine.
C'est aussi à nos yeux une autre manière de rappeler que le cerveau humain qui après tout est le siège de cette intelligence, n'est en fait qu'un état particulier de la matière universelle en perpétuelle évolution. Celle-ci, dans les systèmes vivants, parcourt cette évolution dans le sens d'une complexité croissante.
Et Einstein alors ?
L'histoire de l'art et celle des sciences sont parsemées de génies : Mozart, Picasso, Einstein, Darwin et bien d'autres. Les défenseurs de l'idéologie des dons utilisent régulièrement cette réalité comme argument massue en faveur de leur point de vue.
Quelle intelligence ?
Si les plus grands spécialistes n'arrivent pas à se mettre d'accord sur ce qu'est l'intelligence, ne serait-ce pas tout simplement parce qu'elle n'existe pas ? Trop radical ?