Réforme de l’éducation à Djibouti : la dictature des chiffres

La grande réforme du système public d’enseignement djiboutien a suivi celle d’autres pays africains3 dans les décennies quatre-vingt et nonante. Celle-ci a poursuivit des objectifs ciblés par ses auteurs. On a évoqué pêle-mêle l’adaptation de l’école au contexte national et international, la qualité des enseignements, l’éducation pour tous... Que faut-il entendre par «adapter»? N’est-on pas entré dans une autre contradiction? Les conséquences du contexte international produisent-elles les mêmes effets pour tous les pays ? Comment relever les défis fixés par les responsables politiques? Enfin une réforme, qui intervient après une période de crise économique et d’application d’un plan d’ajustement structurel4, est-elle une solution pour un vaste chantier comme l’éducation?

Non au délit de solidarité !

Le CIRÉ, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et Défense des Enfants International (DEI) appellent à un assemblement ce vendredi 7 septembre à...

Si j’étais directeur du Segec…

La "carte blanche" publiée dans Le Soir du 20 juin par M. Etienne Michel, Directeur général du Secrétariat général de l’enseignement catholique a retenu toute mon attention [[on peut la lire gratuitement sur le site enseignons.be : http://www.enseignons.be/actualites/2014/06/21/enseignement-message-au-futur-formateur/]]. J'ai choisi d'y répondre sous la forme de la caricature, au sens premier du mot : en renforçant ses traits les plus caractéristiques. Voici donc ce que j’écrirais si j’étais directeur du Segec.

Wallonie-Bruxelles : Quelques pas vers la gratuité ?

La Ligue des Familles se réjouit de quelques avancées vers la gratuité de la scolarité. Quelques modifications du décret vont bien entrer en vigueur...

Une princesse contrainte au « second choix »

A quelques jours de la rentrée scolaire, la presse du Royaume se fait l’écho d’une nouvelle de la plus haute utilité publique : la...

AGCS: nos ministres sont contre, mais pour…

L'Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS) qui se prépare au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) inquiète, parait-il, nos politiques. Ils craignent " une privatisation croissante de l'offre d'enseignement dans notre pays ". (1) L'AGCS concerne le volet " services " de la libéralisation du commerce. Tous les secteurs où l'Etat ne détient pas le monopole sont visés. C'est donc aussi le cas de l'enseignement dans les nombreux pays comme le nôtre où plusieurs réseaux coexistent. Pour le 30 juin 2002, chaque Etat devait spécifier aux Etats concernés les services qu'il souhaitait voir libéraliser chez eux. Pour fin mars 2003, chacun doit répondre aux requêtes qui lui ont été adressées en précisant ce qu'il accepte de libéraliser chez lui. L'Union Européenne s'est mise d'accord sur le principe d'une réponse commune, mais celle-ci était toujours en préparation au moment où nous écrivions ces lignes. Suite à une interpellation parlementaire, le Ministre Président de la Communauté Française Hervé Hasquin (MR) a répondu que les requêtes de l'étranger étaient " particulièrement alarmistes " en matière d'éducation (surtout d'enseignement supérieur) et d'audiovisuel. Quelle est la position de la Belgique ? Officiellement, avec sept autres pays dont la France et l'Italie, nos autorités ont marqué leur opposition à une libéralisation accrue de l'éducation. Très bien. Mais que dire alors de leur zèle à mettre en place le processus de Bologne ?

Plus vite que la lumière ?

Le 22 septembre 2011, la nouvelle tombe : des particules ultra-légères, des neutrinos auraient parcouru, à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, les 732 km qui séparent l'accélérateur de particules du CERN à Genève (Suisse), du détecteur OPERA du Gran Sasso dans les Abruzzes (Italie).

« Building Schools for the Future »

Le gouvernement de Tony Blair a pris de nouvelles mesures permettant la dévolution du système éducatif anglais, au bénéfice d'intérêts financiers, qu'il s'agisse d'entreprises entendant tirer profit de la privatisation des services de l'éducation ou d'employeurs impatients de voir l'école transformée en outil de formation de la future main d'œuvre.

PISA 2003 et les résultats des élèves issus de l’immigration en Belgique

En Belgique, les tests PISA révèlent des écarts entre élèves autochtones et allochtones plus élevés qu'ailleurs. Une étude réalisée par l'Aped démontre que cette situation découle principalement du statut social des élèves issus de l'immigration et que les facteurs proprement ethniques, culturels ou linguistiques sont secondaires (en Flandre) voire négligeables (en Communauté française de Belgique).

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