Les variations Sarkozy-Le Pen sur l’école
Dans deux discours récents sur l'enseignement[[Discours de J.-M. Le Pen à Dijon le 26 novembre 2006 et de N.Sarkozy à Angers le 1er décembre 2006. Je me réfère aussi au programme du FN de 2002.]], les candidats de l'UMP et du FN reprennent à leur compte une même tradition réactionnaire faîte d'une même exécration. Comme leurs devanciers, ils dénoncent le nivellement par le bas, le collège unique, la décadence, l'obscénité ; ils présentent les mêmes revendications, la compétition, le travail et le mérite, la liberté de l'enseignement et la primauté des familles. Ce n'est pas étonnant car ils font un même tableau de l'enseignement actuel.
Quand la Commission se soucie d’équité…
Peut-on concilier l'efficacité économique de l'enseignement avec son équité sociale ? L'école peut-elle à la fois être en phase avec les attentes des employeurs et des marchands et, en même temps, garantir une égalité de chances entre les élèves ? A cette question, la Commission européenne a choisi de répondre de façon résolument optimiste. Malheureusement, la vision de l'équité qu'elle nous propose est bien étrange...
Aux urnes citoyens
Jean-Pierre Charles répond à l'article de François Dubet dans Le Monde du 23.01.07, intitulé "pour en finir avec l'élitisme scolaire".
Bassins scolaires : on plonge ou pas ?
En 2004, dès que l'accord de gouvernement de la Communauté Française (CF) entre PS et Cdh est connu, l'Aped se réjouit de voir, pour la première fois depuis longtemps, une instance politique reconnaître les graves problèmes existant dans l'enseignement. La Déclaration gouvernementale part en effet d'un constat accablant : notre système éducatif est particulièrement injuste, tant il crée d'énormes inégalités entre élèves. Inégalités scolaires souvent corrélées aux inégalités sociales. Il faut dire que de récentes études viennent confirmer que les enfants issus des milieux les plus défavorisés sont aussi ceux qui - statistiquement - connaissent l'échec scolaire au sens large (au niveau du redoublement et des réorientations, comme au niveau de l'accès aux connaissances et compétences).
Quand la liberté piétine le droit
Le souhait de la ministre Arena d'apporter un brin de régulation dans les procédures de choix d'écoles a provoqué un tollé de réactions indignées de la part de certains groupements de parents d'élèves. Pourtant, leur combat relève moins de la défense légitime d'un droit menacé que de la protection frileuse d'un privilège de classe.
Notre vision de l’école et nos constats
- Vous semblez regretter que l'école ne soit un lieu d'éducation et de socialisation ? Ne l'est-elle pas déjà ?
- Vous ne changerez pas le monde...
Une école de base commune de 6 à 15 ans
- L'obligation scolaire à 3 ans, n'est-ce pas une pression sociale excessive ?
- Une école commune de 6 à 15 ans. Et avant 6...
En finir avec les écoles ghettos ou oser le débat sur la « liberté de...
La neuvième priorité du Contrat pour l'Ecole du gouvernement de la Communauté française compte s'attaquer à un mal structurel de notre système scolaire : la ghettoïsation des publics. À ce jour, quelques mesures ont été annoncées pour la rentrée 2007, comme l'interdiction de changer d'école en cours de cycle ou encore la tenue d'un registre des demandes d'inscription pour chaque établissement.
Le Segec refuse toute démocratisation de l’enseignement
En réagissant violemment contre les modestes projets ministériels de régulation des inscriptions d'élèves et contre la timide ébauche de "tronc commun" au premier degré secondaire, le Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique (Segec) montre qu'il ne cherche nullement à résoudre le problème criant du déficit d'équité de notre système éducatif, mais uniquement à se vendre au mieux sur le marché de l'enseignement.
L’école contre l’individualisme
Pourquoi va-t-on à l'école ? Si on demande à un adulte bien élevé, il nous répondra : « c'est pour développer l'esprit des enfants,...