L’Ecole face aux défis environnementaux

« Il s'agit de faire comme si on avait affaire à une fatalité, afin de mieux en détourner le cours. Le malheur est notre destin, mais un destin qui n'est tel que parce que les hommes n'y reconnaissent pas les conséquences de leurs actes. C'est surtout un destin que nous pouvons choisir d'éloigner de nous. » Jean-Pierre Dupuy, "Pour un catastrophisme éclairé. Quand l’impossible est certain", Seuil, Paris, 2002.

Seront-ils des citoyens critiques ? (Enquête 2008)

L’Aped vient de publier les résultats et les conclusions d'une enquête sur les "savoirs citoyens critiques" des élèves de fin d'enseignement secondaire. Trois mille élèves, des deux communautés, de tous réseaux et types d'enseignement, ont été interrogés. Des résultats pour le moins inquiétants...

Fapeo : nos enfants sont-ils des déchets ?

La Fédération des associations de parents de l'enseignement officiel (Fapeo) en appelle à une grande réforme de l'Ecole en Communauté française de Belgique. En...

Vive la concurrence ?

Alain Destexhe est peut-être un franc tireur. Certainement pas un tireur d’élite. Quand il se base sur l’enquête PISA pour conclure que le réseau libre est plus performant que l’officiel, l’Aped tient à nuancer ses « constats » et, surtout, à contester la conclusion principale qu’il en tire.

Tout ce qui diminue la pression publicitaire est bon à prendre…

La députée socialiste Julie Fizsman vient de déposer une proposition de résolution visant à interdire toute publicité commerciale aux abords des écoles, dans un rayon de 50 mètres, s’appliquant au territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour cela, elle s’appuie sur l’article 41 du Pacte scolaire, qui interdit les activités commerciales dans les établissements scolaires, sur l’article 42, qui met en place une commission de contrôle de l’article 41 et sur la compétence de la Région Bruxelloise en matière de règlementation des panneaux d'affichage.

Les professeurs sont-ils tous d’infâmes tortionnaires ?

J'ai été très heureux, dans un premier temps, en découvrant dans les colonne du Soir du 9 avril, la Carte Blanche « Non à la...

Pourquoi les performances PISA des élèves francophones et flamands sont-elles si différentes ?

Nous proposons ici une analyse des facteurs qui expliquent (ou n’expliquent pas) le grand écart de performances entre les élèves des Communautés flamande et francophone de Belgique, que l’on observe depuis plusieurs années dans les tests PISA. Nous montrons d’abord que la composition sociale et l’origine nationale des effectifs d’élèves ne permettent d’expliquer qu’une faible partie de cet écart. Nous analyserons ensuite les différences en matière de sélection (orientation, redoublements). L’assiduité des élèves lors de la réalisation des tests sera brièvement évoquée. Enfin nous mettons en évidence le rôle crucial des différences observées entre les programmes et les socles de compétences, ainsi qu’entre les moyens humains et budgétaires des deux Communautés.

Causes objectives et idéologie des mérites individuels

Eric Bruggeman, d'Infor-Jeunes, réagit lui aussi à la déclaration de Mme Bertieaux sur les questions à caractère social dans les tests d'évaluation scolaire.

Quel lien entre réussite scolaire et le service d’une femme de ménage ?

Ainsi Mme Bertieaux (MR), relayée par le groupe Sudpresse et la télévision, se scandalise parce que, dans un test destiné à l'évaluation scolaire on demande aux enfants si une femme de ménage travaille chez eux et quelle langue ils parlent à la maison. Pour la responsable libérale il s'agirait là d'une "atteinte à la vie privée" qui "prend les enfants en otage". Rien de moins !

Contre le voile et donc contre l’exclusion de l’école des jeunes filles qui le...

Le voile, prétendument islamique, n’est pas le signe d’une foi, il est signe – évidemment ostentatoire – d’une religion, et même du religieux le plus archaïque. Ce religieux naît de la peur : peurs ancestrales qui prennent leurs sources dans le processus d’hominisation même, peur des forces mystérieuses qui habitent la nature et nous habitent dans notre sommeil et nos rêves, peurs de la faim, de la mort, et des mystères de la vie elle-même, des puissances de la violence et de la sexualité. Pour la reproduction de l’espèce, la fonction mâle, nécessaire, n’est cependant que très brièvement utile. L’homme reprend culturellement (et donc d’abord religieusement) domination sur la femme pour prévenir cette élimination possible, une fois son rôle accompli. Ainsi la foi, réponses possibles aux mystères, s’institue (et se pervertit) en religion ; ainsi le mâle devient prêtre, la femelle vierge intouchable ou prostituée sacrée. La religion, en tant que corps de normes extérieures au sujet (dans l’hétéronomie), s’oppose ainsi aux forces libératrices de la foi (dans l’autonomie) comme réponses choisies aux mystères de la nature, de la vie et de la mort, comme expression de l’espérance d’un sens à librement construire et non pas donné d’avance.

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