Propagande de guerre
Anne Morelli, Principes élémentaires de propagande de guerre utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède, Aden, 2010, 191 p.
La deuxième réédition...
Classes homogènes et classes hétérogènes
Plusieurs personnes, parmi lesquels des professeurs, des parents, des directeurs sont convaincues que la composition des classes vient à déterminer la qualité pédagogique et le niveau atteint par les élèves et par ces mêmes classes.
Ces personnes considèrent d’un côté la composition des classes, examinant le niveau de préparation atteint par les élèves – bons, moins bons – et pensent d’un autre côté au surnombre d’élèves dans les classes. La question qui se pose est : faut-il réduire la composition hétérogène des classes ? Ou doit-on la gérer ?
Aujourd’hui, je me penche sur la première variable : la composition des classes.
KBC et Assuralia détermineront-ils le contenu de l’enseignement ?
Dès le 1er septembre 2010, de nouveaux standards et objectifs finaux interdisciplinaires entrent en vigueur dans l’enseignement secondaire. Ils ont été approuvés sous le précédent ministre de l’enseignement, Franck Vandenbroucke. (Arrêté du Gouvernement flamand, MB du 3 juillet 2009). Les écoles sont à la recherche de matériel didactique adapté pour mettre ces leçons au point. KBC y voit une opportunité et propose ‘gratuitement’ des kits didactiques. Allons-nous permettre à des entreprises privées telles KBC et Assuralia de déterminer le contenu de notre enseignement ? Un appel aux enseignants et organisations pour ne pas céder de terrain et proposer une alternative progressiste.
Pour une réforme démocratique de l’école
En France, la démocratisation de l'enseignement est en panne. La carte scolaire, qui n'avait déjà pas été pensée comme outil de mixité sociale, est de plus en plus vidée de sa substance. La compétition entre écoles grandit, creusant le fossé de la ségrégation sociale. Cinquante chercheurs de renom lancent aujourd'hui un appel et un site internet. Leur programme: l'école commune...
L’École pour former des « futurs Bill Gates » ?
Des « futurs Bill Gates » ? Ce bout de phrase, mis ici à la forme interrogative, l’est à la forme affirmative dans le dernier numéro de "Prof" (n° 7, septembre 2010). On savait déjà que la marchandisation de l’enseignement était rampante, voilà qu’elle s’affiche au grand jour et sans vergogne. Après le krach financier de 2008 et la remise en cause de plus en plus âpre de la toute-puissance du Marché, le mercantilisme néolibéral revient à la charge en vertu du « théorème de Guetta »* : les succès du néolibéralisme appellent davantage de libéralisme (puisque ça marche) ; les échecs du néolibéralisme appellent aussi davantage de libéralisme (puisque l’on n’a pas encore poussé sa logique assez loin pour le voir enfin advenir).
* du nom de Bernard Guetta, chroniqueur à France-Inter.
Et que cela ne nous empêche pas d’aller voter dimanche …
La démocratie figure bien entendu au programme de l’enseignement secondaire supérieur. Une réflexion sur ce concept s’impose aussi dans le supérieur pédagogique. Le Théâtre des Rues, engagé dans le théâtre-action depuis 1975, apporte sa contribution au débat avec cette pièce, créée et publiée en 2010 . Déjà présentée devant plusieurs assemblées d’étudiants de la région de Mons, la pièce fonctionne bien, à condition qu’une préparation solide la précède. Un excellent dossier pédagogique fournit d’ailleurs les éléments théoriques nécessaires à cet effet.
Une règle de priorité absurde et discriminatoire
C’est sous la pression d’un petit groupe d’immigrants flamands, que le Parlement flamand vient d’instaurer dans l’enseignement bruxellois la règle de priorité de 55...
Belgique: droits de l’enfant bafoués
Le 11 juin dernier, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a communiqué pas moins de 88 recommandations à la Belgique (56 de...
L’enseignant: acteur de l’exclusion sociale ou scénariste d’un monde plus juste?
La Belgique est un pays riche... Dix-huitième puissance économique au monde en 2007, selon la Banque mondiale , le PIB par habitant y était de 37000 $ en 2008, ce qui nous classe dans le top 30 mondial. Cependant, derrière ces chiffres se cachent d'énormes disparités de revenus et une triste réalité sociale: 15 % de la population belge vit en-deçà du seuil de pauvreté! Concrètement, cela veut dire que près d'un septième de la population belge vit avec moins de 870 € par mois dans le cas d'un isolé, et moins de 1800 € mensuels dans le cas d'une famille de 4 personnes ( 2 adultes, 2enfants).
Tremblement de terre haïtien dans nos écoles
Le 12 janvier l’un des pays les plus pauvres au monde a été touché par un terrible tremblement de terre. Directement après le désastre, le monde s’est réveillé : les gouvernements et les ONG ont envoyé des équipes de secours, de l’aide médicale et alimentaire et des citoyens ont rassemblé des fonds. Votre école fut certainement aussi le théâtre de « repas de la faim », « table de riz » ou autre «repas caritatif » de « crêpes », « gaufres » ou « brochettes de friandises »… Du plus petit enfant à l’adolescent le plus dégingandé : ils font tous l’impossible pour doubler le chiffre du chèque.