Droit de regard sur Prof
Dans son dernier numéro (21), le magazine "Prof" annonce la couleur : « Droit de regard » est le titre d’une nouvelle rubrique dans laquelle la parole sera donnée à « un représentant d’un autre secteur » que l’enseignement. Hum… Parions que ces représentants d’un autre secteur se recruteront principalement dans celui de l’entreprise. En démocrate pointilleux, je me pose immédiatement la question suivante : ce droit de regard est-il réciproque ? Les enseignants, eux, sont-ils invités dans les médias patronaux pour donner leur avis sur l’influence des affaires dans leur métier, éventuellement pour la dénoncer ? Bien sûr, en cherchant, on trouvera bien une exception, mais en général ?
« Educations à… » Ya basta !
Education à la santé, à la sécurité routière, à la consommation, à l’environnement et au DD, à la sexualité, à internet, à l’interculturalité, à la non-violence et à la paix, à l’entrepreneuriat… Sous des dehors de légitimité, les promoteurs des « éducations à » ne sont-ils pas en train de transformer l’Ecole ?
Jean-Claude Marcourt vers le préciTICE
On le savait, on le craignait : emporté par sa déraison néolibérale, managériale, technolâtre et soi-disant « progressiste », le gouvernement wallon s’apprête à...
Les négationnistes de l’inégalité
Ces dernières années, de nombreuses études ont mis en évidence l’augmentation des inégalités sociales dans l’enseignement. Il fallait donc s’attendre à ce que la réaction donne de la voix. Particulièrement en Flandre, dont la plus mauvaise place ouest-européenne en matière d’équité éducative dérange les défenseurs acharnés du libre marché scolaire et de la sélection précoce, eux qui croyaient pouvoir se reposer tranquillement sur les lauriers des bons scores moyens affichés par les écoles flamandes aux tests PISA. Réponse à nos détracteurs...
Chômage en Belgique : fausses évidences et vrais enjeux
Compte-rendu du Midi d’Econosphères de ce 28 janvier 2014 à l’université populaire de Bruxelles. Les invités étaient, par ordre d’intervention : Henri Houben (chercheur au Gresea - groupe de recherche sur les stratégies économiques alternatives) ; Daniel Richard (secrétaire régional interprofessionnel de la FGTB de Verviers) et Philippe Parmentier (dossier Sans emplois de la CSC).
Crise de l’égalité dans une société multiculturelle
Dans le cadre des conférences de la Maison de la Laïcité d’Ottignies, Jean-Philippe Schreiber, professeur à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et chercheur au Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité, m’a semblé avoir une position nuancée et claire sur ce qui devrait être une réponse à la fois pragmatique et démocratique de l’Etat belge aux demandes particularistes qui lui sont adressées de la part des différentes communautés culturelles et religieuses.
Former, sans déformer ni conformer
Ce livre d'Alain Chevarin n’est ni une autobiographie, même s’il fourmille d’exemples concrets tirés de l’expérience de toute une carrière, ni un énième livre...
PISA : France et Belgique, champions de l’inégalité
Le service d’étude de l’Aped livre son analyse des données fournies par l’enquête PISA 2012. Ce travail confirme la situation catastrophique de l’enseignement en Belgique et en France en matière d’équité sociale. Il montre également comment les mécanismes de ségrégation — sociale ou académique — sont responsables de la reproduction de ces inégalités scolaires.
L’informatique scolaire, entre pédagogie et marchés
Lorsque je dois résumer en une phrase ma position sur l’introduction des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’école (TICE ), j’ai coutume de dire qu’elles répondent davantage aux pressions des milieux économiques, friands de marchés et de main d’œuvre compétitive, qu’à des besoins pédagogiques. Mais lorsque j’expose ce point de vue, je me fais souvent traiter de «passéiste», voire de «briseur de machine», de luddite du 21e siècle.
Technologies de l’information et de la communication à l’école (TICE) : gardons la tête...
La « révolution numérique », une nouvelle utopie ? Surtout, gardons la tête froide et questionnons d’abord le sens et les valeurs que porte cette « révolution ».