Ségrégation scolaire : la faute au marché plus qu’au quartier
Les opposants aux politiques de régulation des inscriptions scolaire avancent généralement un argument massue : si l’on privilégie une école de proximité, alors les enfants de milieux populaires seront encore davantage confinés dans des écoles ghettos. Cet argument vole en éclats à la lecteur de l’étude intitulée « La ségrégation scolaire, reflet déformé de la ségrégation urbaine », que Bernard Delvaux et Zliz Serhadlioglu publient dans le numéro d’octobre des Cahiers du Girsef. Leur travail constitue d’ores et déjà une contribution scientifique essentielle à la lutte contre les effets néfastes des marchés scolaires.
Il y a les manuels et les intellectuels, non ?
De proche en proche, l’incapacité de nos sociétés à produire un enseignement socialement équitable finit toujours par déboucher sur ce vieux discours justificatif qui affirme, en substance : « il y a les bons élèves et les moins bons ; n’espérerez donc pas amener tout le monde au plus haut niveau ». Dans une version moderne, davantage « politiquement correcte », cela devient : « il y a différentes formes d’intelligence ; alors pourquoi voulez-vous imposer les mêmes savoirs scolaires à tout le monde ? ».
Une si belle petite démocratie…
« La Belgique est peut-être un pays petit par la taille mais il est grand par la vigueur de sa démocratie ». Tel est le crédo qu’entonnent quotidiennement ministres, députés, chefs de partis, politicologues de tout acabit, experts de tout poil et journalistes de tous médias. Un simple petit coup d’œil à l’actualité de la semaine dernière alimente pourtant quelques doutes sur l’état de santé réel de ladite démocratie. Le pire étant que cette semaine n’avait vraiment rien d’extraordinaire et que l’actualité politique est toujours en « stand by » estival, suspendue à la naissance redoutée d’une kamikaze suédoise...
Pas de ça chez moi!
Les entrepreneurs s’abstiennent prudemment de consommer la junk production qu’ils nous fourguent pour s’en mettre plein les poches. On avait déjà entendu parler de...
Déclaration de politique communautaire : l’analyse de l’Aped
Un melting pot sans grande vision innovatrice. Les quelques bonnes intentions sont dépourvues de moyens. Les dispositions dangereuses, par contre, sont beaucoup mieux ficelées !
Leur réalisme et le nôtre
"Gestion de bon père de famille", "économies" : pour sûr, ils ne vont pas cesser de nous parler de réalisme ! Une mise au point s'impose.
Egalité, diversité, laïcité : les défis du pluriel
C'est bien volontiers que nous vous recommandons la lecture d'un ouvrage publié chez Couleur Livres par l'association Tayush : Les défis du pluriel. Egalité,...
Si j’étais directeur du Segec…
La "carte blanche" publiée dans Le Soir du 20 juin par M. Etienne Michel, Directeur général du Secrétariat général de l’enseignement catholique a retenu toute mon attention [[on peut la lire gratuitement sur le site enseignons.be : http://www.enseignons.be/actualites/2014/06/21/enseignement-message-au-futur-formateur/]]. J'ai choisi d'y répondre sous la forme de la caricature, au sens premier du mot : en renforçant ses traits les plus caractéristiques.
Voici donc ce que j’écrirais si j’étais directeur du Segec.
Gratuité de l’école : ne plus attendre !
Plus de 50 associations (dont l'Aped), institutions et personnes se joignent au Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) pour demander que la gratuité soit mise immédiatement à l’agenda politique. Appel aux signatures est lancé.
Epreuve externe certificative en français : citoyenneté critique, es-tu là ?
Choix de sujets discutables, textes orientés, références à un contexte culturel - français - que ne connaissent pas les élèves belges : l'épreuve de français de fin de secondaire qualifiant soulève bien des questions.