Inscriptions : et si on osait ?

L’année dernière à pareille époque, le décret « Inscriptions » de Marie Arena avait fait couler beaucoup d’encre. Les files observées devant quelques écoles réputées avaient eu un effet médiatique inespéré pour ses opposants. Elles eurent la peau du décret et … de la Ministre de l’Education. Son successeur, Christian Dupont, remplaça le décret tant décrié par un autre, bientôt baptisé « Mixité Sociale ». Malgré la suppression du principe « premier arrivé, premier servi » et donc la fin des files, il semble que ce nouveau décret soit amené à subir des critiques au moins aussi violentes que le précédent.

La carte scolaire : ses faiblesses et comment l’améliorer

Dans les débats, en Belgique, autour de la nécessité ou non de réglementer davantage les procédures d'inscription des élèves (et les pratiques de recrutement des écoles), un argument est souvent avancé par les défenseurs libéraux du statu quo : « regardez en France, ils ont leur carte scolaire et ça ne marche pas. Elle ne garantit pas l'équité sociale et, d'ailleurs, Sarko va la supprimer ». Il est en effet intéressant, pour alimenter nos débats, de nous pencher sur ce qui se passe en France.

Trouver une bonne école : un droit pour tous !

De tous les systèmes éducatifs européens, celui de la Communauté française de Belgique est le plus inéquitable. Ce triste constat est avéré par toutes...

Décret mixité : calmons le jeu !

Nous sommes très préoccupés. Un an après le décret « Inscriptions », le décret « Mixité » arrive à son tour sous les feux de la rampe. On sait ce qu’il advint du premier décret, mort de la médiatisation des files. Le nouveau décret pourrait à terme subir le même sort, d’autant plus que nous approchons de la période électorale, propice à la mise sous pression de partis comptant des électeurs mécontents du décret.

Action coût des études…

es aiguilles indiquent cinq heures trente et je me lève, comme chaque jour où depuis plus de trente ans, je travaille en équipe du matin. Surtout ne pas penser dès le matin… Ces dix dernières années, de nos salaires à mon épouse et moi réunis, une bonne part n’a servi qu’à couvrir le coût des études des enfants. Dix neuf années de kot, etc.

Fapeo : nos enfants sont-ils des déchets ?

La Fédération des associations de parents de l'enseignement officiel (Fapeo) en appelle à une grande réforme de l'Ecole en Communauté française de Belgique. En...

Vive la concurrence ?

Alain Destexhe est peut-être un franc tireur. Certainement pas un tireur d’élite. Quand il se base sur l’enquête PISA pour conclure que le réseau libre est plus performant que l’officiel, l’Aped tient à nuancer ses « constats » et, surtout, à contester la conclusion principale qu’il en tire.

Les professeurs sont-ils tous d’infâmes tortionnaires ?

J'ai été très heureux, dans un premier temps, en découvrant dans les colonne du Soir du 9 avril, la Carte Blanche « Non à la...

Pourquoi les performances PISA des élèves francophones et flamands sont-elles si différentes ?

Nous proposons ici une analyse des facteurs qui expliquent (ou n’expliquent pas) le grand écart de performances entre les élèves des Communautés flamande et francophone de Belgique, que l’on observe depuis plusieurs années dans les tests PISA. Nous montrons d’abord que la composition sociale et l’origine nationale des effectifs d’élèves ne permettent d’expliquer qu’une faible partie de cet écart. Nous analyserons ensuite les différences en matière de sélection (orientation, redoublements). L’assiduité des élèves lors de la réalisation des tests sera brièvement évoquée. Enfin nous mettons en évidence le rôle crucial des différences observées entre les programmes et les socles de compétences, ainsi qu’entre les moyens humains et budgétaires des deux Communautés.

Causes objectives et idéologie des mérites individuels

Eric Bruggeman, d'Infor-Jeunes, réagit lui aussi à la déclaration de Mme Bertieaux sur les questions à caractère social dans les tests d'évaluation scolaire.

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