Langues pour le marché, marché des langues

Cet article[[Ce travail est la reprise d'un exposé fait à l'université de Xiamen (Chine) pour le colloque : « The international conference on EU-Fujian, China : Cross-cultural dialogue », avril 2006.]] se propose de présenter et d'analyser, dans ses grandes lignes, les orientations duCadre européen commun de références pour les langues[[Editions Didier, 2000. Ce document est également disponible sous forme de fichier PDF sur le site internet du Conseil de l'Europe.]]. Ce Cadre, rappelons-le, a été élaboré en 2000, au sein du Conseil de l'Europe à Strasbourg par le Conseil de la coopération culturelle, à travers son Comité de l'éducation, division des langues vivantes. Il a été conçu à la lumière de la politique générale en langues du Conseil de l'Europe. Il est donc le reflet et le prolongement concret de cette politique. En effet, il permet, par les choix opérés, par l'image des langues vivantes qu'il construit, par les approches qu'il préconise pour leur apprentissage, de dessiner les contours idéologiques d'une politique linguistique, politique linguistique elle-même en accord avec les grands choix idéologiques et politiques de l'Union Européenne.

2. Une formation générale et polytechnique pour tous

- Il est totalement impossible de poursuivre tous ces objectifs dans le temps scolaire ! - Plus de temps à l'école ? Ils s'y ennuient déjà ! - Et...

Lecture : pour dépasser la querelle

Une querelle déchire l'école depuis des décennies : faut-il privilégier le signe ou le sens lors de l'apprentissage de la lecture ? Le ministre a tranché : tout enseignant devra privilégier le code graphémique et proscrire la globale ou la semi-globale, sous peine d'encourir les plus redoutables sanctions. Cette bulle papale aussi étonnante qu'impérieuse risque de brouiller encore un peu plus le problème de la lecture, corrélé à celui de l'échec, et de retarder la généralisation d'approches efficaces, en focalisant les regards sur un objet strictement polémique et non déterminant. Les adversaires ( ? !) ferraillent pour la conquête d'une place vide !

Aux origines de la vie

Christian de Duve, prix Nobel de médecine, sur l'évolution, Darwin, le dessein intelligent et la science Partie des États-Unis, une nouvelle théorie, appelée «dessein intelligent», remet en cause, sinon le fait de l'évolution, du moins la théorie de Darwin. Le petit groupe de scientifiques qui défend cette théorie prétend qu'il y a autre chose que le hasard et la sélection naturelle à la base de l'évolution animale et humaine. L'intervention d'un être supérieur serait indispensable si l'on veut expliquer certains phénomènes. Les Églises protestantes aux États-Unis, le président Bush et aujourd'hui le nouveau pape Benoît XVI semblent donner du crédit à cette nouvelle théorie. L'immense majorité des scientifiques la rejette. Pour en savoir plus, nous sommes partis à la rencontre d'un géant belge de la science, Christian de Duve, prix Nobel de physiologie et de médecine en 1974 et auteur d'«À l'écoute du vivant» et, récemment, de «Singularités ».

Dixi et animam meam salvavi…

Cet article commence par une défense de l'enseignement de la grammaire par Gramsci, c'est-à-dire par la défense par un progressiste incontesté d'un enseignement que de nombreux de ceux qui se prétendent progressistes maintenant refusent. Et il continue sur la même voie en montrant que, sur des points fondamentaux , de nombreux progressistes auto-proclamés actuels prennent exactement le contre-pied de ceux dont ils se réclament . Il s'attaque ensuite notamment aux conceptions historiques et sociologiques nées dans les années 60/70 qui sont la matrice des fausses interprétations obscurantistes se présentant sous un aspect extrémiste. Je pense notamment ici aux conceptions historiques développées par Louis Legrand et , en sociologie, au courant initié par Baudelot et Establet dans L'école capitaliste en France et poursuivi maintenant par exemple par le livre récent de Jean-Pierre Terrail L'Ecole en France Crises, pratiques, perspectives.

Einstein, la Bombe et le FBI

Albert Einstein (1879-1955) a été le physicien le plus important du 20e siècle par les découvertes révolutionnaires qu'ils a accomplies entre 1905 et 1925 [1]. Résident aux Etats-Unis de 1933 à 1955, son prestige n'a fait que s'amplifier dans le grand public, non seulement par sa renommée scientifique mais toujours plus par ses prises de position et actions dans le domaine politico-moral. Ici, nous allons considérer (l'évolution de) la position d'Einstein vis-à-vis de l'armement nucléaire des Etats-Unis entre 1939 et 1955. En même temps, par son combat anti-fasciste et anti-raciste et surtout par son rejet clair et net de l'anticommunisme couplé à son opposition déterminée à l'armement nucléaire des Etats-Unis, Einstein est devenu, après 1945, la bête noire de Edgar Hoover, le maître du FBI, la Police fédérale des Etats-Unis. Celui-ci avait fait constituer un dossier secret contre Einstein de 1800 (mille huit cent) pages [2] afin de pouvoir le dicréditer, voire le faire expulser des Etats-Unis !

Eduardo Galeano

Saluons la toute jeune maison d'édition Homnisphères, qui ne compte encore que quelques titres à son actif - mais déjà les signatures de Mongo Beti et d'Eduardo Galeano - et semble animée des meilleures intentions qui soient. Son projet vise à « démontrer la vitalité persistante de littératures dissidentes et inclassables, qui sont de plus en plus reléguées à la périphérie du monde par les tenants des industries de l'opinion », et à chercher « ces écritures qui s'engagent en faveur des humanités oubliées ».

Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »

2005 a été déclarée par l'UNESCO, « Année mondiale de la physique ». 2005 est également le centenaire de trois des découvertes majeures d'Albert Einstein qui ont révolutionné notre conception du monde physique et ont ouvert la voie à de nombreuses inventions et applications techniques.

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