Espagne : « Qualité », « équité », « responsabilité »…

Les données nullement encourageantes sur la qualité et les résultats du système éducatif espagnol, fournies par les récents rapports comme ceux de "Pisa 2003" et "l'Espagne dans l'Europe des 25" vont obligatoirement avoir une incidence sur le débat autour des nouvelles propositions du Ministère de l'Education. D'une part, elles contredisent le discours optimiste qui apparaît dès l'introduction du document ministériel, lorsqu'il prétend se situer dans la continuité des supposés succès des précédentes réformes, et limite sa propre portée, à des retouches mineures de la "populaire" LOCE, à la récupération de quelques références idéologiques de l'ancienne LOGSE et à l'inévitable adaptation que, soi disant, exigent les permanents changements économiques et sociaux. D'autre part, l'évocation des objectifs fixés par l' Union Européenne pour 2010 qui, était en principe, une simple justification à la nouvelle initiative de réforme, peut alors jouer un rôle plus déterminant dans la dernière articulation des propositions. Si l'on doit reconnaître que les résultats n'étaient pas aussi bons qu'on le prétendait, s'il en résulte que les écarts avec les pays leader au lieu de se réduire augmentaient, il paraît évident, qu'au delà du "libre" débat national, les mesures finalement adoptées prennent plus en compte les conseils des institutions internationales qui, en définitive, fixent les véritables orientations. On ne doit cependant pas se faire trop d'illusions, ni sur le caractère de cette intervention et ce contrôle externe, ni sur le sens que peuvent prendre les pressions afin d'obtenir un certain consensus entre gouvernement et opposition quant aux lignes fondamentales de l'action à mener.

D’un débat sans loi à une loi sans débat.

Rien ne manifeste mieux l'incapacité politique à mettre en œuvre une politique scolaire que les essais effectués dans la dernière période pour présenter un message cohérent.

L’enseignement supérieur à l’ère de Bologne : entre privatisation et instrumentalisation économique

L'atelier rassemblait successivement les intervenants suivants : Jean-Luc Demeulemeester (professeur d'économie à l'ULB), Sébastien Antoine (doctorant à l'UCL et travaillant sur les réformes néolibérales de l'enseignement depuis 1990), Nic Görtz (secrétaire général de la FEF et doctorant à l'ULB, étudiant le fonctionnement et le but des syndicats) ainsi que Jérémy Grosman (étudiant administrateur à l'ULB (BEA), étudiant en informatique et en philo).

Equité et inégalité dans les systèmes éducatifs européens

Jean-Pierre Kerckhofs, président de l'Aped, et Marc Demeuse, professeur à l'Université Mons-Hainaut, centrent leurs analyses sur les résultats de l'enseignement en Communauté française de Belgique et ses performances, notamment en matière d'équité. L'enseignement y est-il d'un niveau comparable à celui de ses partenaires européens? Fait-il mieux ou moins bien que dans les pays d’un niveau économique comparable? Est-il socialement juste, et ses structures favorisent-elles la réussite et l'émancipation sociale?

Europe : de plus en plus d’enfants menacés de pauvreté

L’Union européenne est schizophrène ! Du moins en apparence… D’une part, son Agence pour la protection des droits fondamentaux (FRA) souligne dans son rapport...

Céderons-nous aux vents mauvais ?

Je voudrais proposer ici quelques réflexions à propos de la formation des maîtres. Il y aurait bien des façons utiles d’aborder la question. Et d’abord sous l’angle des conditions institutionnelles et économiques de cette formation. La « mastérisation » de la formation des maîtres, souhaitable dans son principe, a conduit à des conditions scandaleuses et parfois dramatiques d’entrée dans le métier d’enseignant pour les lauréats des concours qui ont pris leur fonction à la rentrée 2010. Mais ces aspects sont bien connus et ont fait l’objet de critiques nombreuses de la part des organisations syndicales mais aussi dans les médias avec la publication de témoignages de professeurs stagiaires [Un rapport ministériel le reconnaît : [ ]]. Je voudrais donc traiter ici d’un aspect limité (mais selon moi important) : celui des contenus de formation en liaison avec la question plus générale de l’école démocratique. Des vents mauvais soufflent sur le système éducatif en France [[Et sans doute ailleurs, mais une étude comparative dépasserait largement les limites de ce texte]].

Le système finlandais : excellence et équité

L’intérêt pour la Finlande dans le domaine éducatif est bien sûr alimenté par les excellents résultats de ce pays dans les évaluations internationales et notamment dans la plus célèbre d’entre elles, PISA. Cette excellence, confirmée à chaque nouvelle session, conduit naturellement à chercher les recettes d’un succès aussi constant, particulièrement quand son propre pays ne parvient pas à décoller d’une position à peine médiane, fort décevante eu égard au budget consacré à l’éducation et à la réputation longtemps justifié de meilleure école du monde.

L’employabilité ne doit pas être le seul but de l’éducation

L’approche par compétences ne cesse de gagner du terrain aux différents niveaux du système éducatif français. C’est ainsi que l’évaluation tend de plus en plus à s’effectuer à l’aide de grilles et autres référentiels. Cette méthode est utilisée dans les écoles élémentaires depuis quelques années. Elle est en train de se mettre en place en collège où un livret de compétences est censé accompagner les collégiens, notamment en vue de l’obtention du diplôme national du brevet. L’opération est souvent présentée comme un moyen de rationaliser les pratiques pédagogiques et d’améliorer les performances du système éducatif. Mais la réalité est bien différente : ses incidences ne sont absolument pas neutres.

Appel à la grève étudiante le 14 novembre – L’enseignement ne payera pas LEUR...

Privatisation de centaines de kots ; Sodexo à la cantine ; Suppression de cours pour raison de rentabilité ; 22 millions d’euros d’économie sur l’école dans le cadre du plan d’austérité... ASSEZ !

L’Europe et ses Cadres : vers l’encadrement de l’énonciation et la mise en grille...

Jacqueline Authier-Revuz, dans son important ouvrage Ces mots qui ne vont pas de soi, boucles reflexives et non coïncidence du dire affirmait...

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