Le nouvel ordre éducatif et ses adversaires

Il est trop tard pour le placer sous le sapin de Noël, mais n'hésitez pas à vous l'offrir vous-même. Du moins si vous lisez l'anglais : «Schooling in Western Europe» est un ouvrage collectif qui vient d'être édité chez Palgrave-MacMillan, qui analyse les transformations des systèmes éducatifs européens à l'ère de la globalisation.

L’école de l’égalité

Très très intéressant, ce texte que vient de publier le groupe "Le Front de Gauche pour l’Education". De manière synthétique, il fait le tour de la catastrophe scolaire française sous Sarkozy et trace les grandes lignes d'une autre Ecole possible. Vous ne manquerez pas d'y trouver de nombreuses convergences avec notre projet "Vers l'Ecole commune".

Au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo…

A l’annonce de l’attentat de mercredi dernier au siège de Charlie Hebdo, deux premières pensées, immédiates. Un : j’ai perdu quelques-uns de mes dessinateurs de presse français préférés – je lis actuellement “Le capitalisme en 10 leçons”, de Michel Husson, illustré par Charb -, ainsi qu’un Bernard Maris, alias Oncle Bernard, l’économiste hétérodoxe de Charlie. Deux : c’est un boulevard de plus qui s’ouvre devant l’extrême-droite.

Chronique d’une mort annoncée

Selon l’OCDE, les dépenses annuelles en faveur de l’enseignement de ses Etats membres s’élèvent à mille milliards de dollars. Quatre millions d’enseignants, 80 millions d’élèves et étudiants, 320 000 établissements scolaires (dont 5 000 universités et écoles supérieures de l’Union européenne) sont à présent dans la ligne de mire des marchands. Pour libérer ce marché, il faut que les Etats européens se désengagent de leurs responsabilités dans l’éducation et la formation.

Equité et inégalité dans les systèmes éducatifs européens

Jean-Pierre Kerckhofs, président de l'Aped, et Marc Demeuse, professeur à l'Université Mons-Hainaut, centrent leurs analyses sur les résultats de l'enseignement en Communauté française de Belgique et ses performances, notamment en matière d'équité. L'enseignement y est-il d'un niveau comparable à celui de ses partenaires européens? Fait-il mieux ou moins bien que dans les pays d’un niveau économique comparable? Est-il socialement juste, et ses structures favorisent-elles la réussite et l'émancipation sociale?

Grève des profs britanniques le 24 avril

Jeudi 24 avril, les professeurs britanniques affiliés à la NUT (National Union of Teachers) ont, pour la première fois depuis deux décennies, effectué une...

Les variations Sarkozy-Le Pen sur l’école

Dans deux discours récents sur l'enseignement[[Discours de J.-M. Le Pen à Dijon le 26 novembre 2006 et de N.Sarkozy à Angers le 1er décembre 2006. Je me réfère aussi au programme du FN de 2002.]], les candidats de l'UMP et du FN reprennent à leur compte une même tradition réactionnaire faîte d'une même exécration. Comme leurs devanciers, ils dénoncent le nivellement par le bas, le collège unique, la décadence, l'obscénité ; ils présentent les mêmes revendications, la compétition, le travail et le mérite, la liberté de l'enseignement et la primauté des familles. Ce n'est pas étonnant car ils font un même tableau de l'enseignement actuel.

Aux urnes citoyens

Jean-Pierre Charles répond à l'article de François Dubet dans Le Monde du 23.01.07, intitulé "pour en finir avec l'élitisme scolaire".

Emploi dual, école inégale

Depuis quinze ans, l'enseignement des pays industrialisés est redevenu plus inégal. La sélection sociale augmente, la dualisation des filières se renforce, l'écart entre les établissements d'élite et les écoles « poubelles » se creuse. Mais une telle évolution n'est-elle pas contraire aux intérêts de l'économie capitaliste ? Celle-ci ne risque-t-elle pas de se trouver à court de main d'oeuvre qualifiée ?

La réforme de l’enseignement supérieur et universitaire au Congo

L'histoire de l'enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo est jalonnée par une série de réformes, dont la dernière en date est celle de 2003. Celle-ci a été initiée au sortir d'une des crises les plus graves de l'histoire du pays, « crise de légitimité, crise de souveraineté, crise identitaire, crise de gouvernance dont les effets dévastateurs se passent de tout commentaire (plus de trois millions de morts, destruction des infrastructures, criminalisation de l'armée, pillage des ressources nationales, faiblesse institutionnelle de l'État, paupérisation de la population...) » (Muhalangu, 2004, p. 5). Quelles sont les chances de réussite d'une réforme initiée dans ce contexte ? C'est la question qui nous préoccupe dans cet article.

Les plus lus...

Articles récents