L’école des trois I: Inglese (anglais), Informatica (informatique), Impresa (entreprise)
Lorsque Letizia Moratti fut nommée ministre de l'Education nationale, de l'Université et de la Recherche en juin 2000, au sein du gouvernement italien de Berlusconi, son premier acte officiel consista en l'abrogation de la loi de réforme de l'école approuvée par le précédent gouvernement de centre-gauche et, par là même, elle avait donc ouvert la voie au processus actuel de régionalisation et au principe de l'école-entreprise en introduisant l'école territoriale, le langage emprunté à l'économie et le principe de l'autonomie de l'école.
Par un second acte législatif, madame Moratti a établi que le terme « public » soit éliminé de la dénomination officielle du Ministère et a décrété qu'une prime soit accordée aux parents qui envoient leurs enfants dans les écoles privées, indépendamment de leurs revenus.
En adoptant la loi de finances, elle a ensuite réduit de manière drastique les budgets alloués à l'école publique et au personnel enseignant.
Ainsi, elle a annoncé que le moment était venu pour l'école italienne de dire « point à la ligne », car la situation ne pouvait être « pire que celle-ci ».
Emploi dual, école inégale
Depuis quinze ans, l'enseignement des pays industrialisés est redevenu plus inégal. La sélection sociale augmente, la dualisation des filières se renforce, l'écart entre les établissements d'élite et les écoles « poubelles » se creuse. Mais une telle évolution n'est-elle pas contraire aux intérêts de l'économie capitaliste ? Celle-ci ne risque-t-elle pas de se trouver à court de main d'oeuvre qualifiée ?
Rapport Thélot: quelques pistes de réflexion….
Le gouvernement a décidé de réformer en profondeur notre système éducatif. La loi qui va être soumise au débat au parlement début janvier ne sera pas un simple aménagement technique, mais un ensemble de propositions et de choix politiques dictés par des orientations définies par le Président de la République, le Premier Ministre et la majorité parlementaire.
Leidt de hervorming Moratti finaal naar de privatisering ? (Italië)
Met het aan de macht komen van Silvio Berlusconi is de minister van "Openbaar Onderwijs" minister van "onderwijs" geworden. Deze keuze hangt samen met het centrum-rechts regeringsbeleid inzake onderwijs waarvan de hervorming van onderwijsminister Letizia Moratti het sluitstuk is.
Foulard, laïcité et racisme
A la rentrée 2003, deux jeunes filles, Alma et Lila, ont été exclues d'un lycée à Aubervilliers pour avoir porté un foulard musulman. Cette...
Réforme Moratti : vers la privatisation finale ?
Avec l'arrivée au pouvoir de Silvio Berlusconi, le ministère de l'Instruction Publique italien a perdu le second des deux termes qui composaient son nom, pour devenir tout simplement « Ministère de l'lnstruction ». Un choix en totale cohérence avec un programme de centre-droite en matière d'éducation, programme qui va s'achever avec la réforme Moratti, du nom de la ministre de l'instruction.
Cahier des Assises de l’Education Nationale
Réformes Lang, Allègre, Ferry … toujours le même diagnostic que « l'école va mal », « qu'il faut que cela change » ; toujours...
Communiqué de la FSE-SE !
Les sections Solidarité Étudiante de Toulouse, Limoges et Pau, les sections Fédération Syndicale Étudiante de Bordeaux, Caen, Montpellier, Paris 3, Paris 8 et la...
Agitki de l’Ecole éducative
Du samedi 11 octobre au dimanche 14 décembre, Exposition "Agitki de l'école éducative", au Musée Géo-Charles, 1 rue Géo-Charles, Echirolles (Grenoble) Du théâtre d'Agit-prop à l'installation, Christiane Tantôt Carlut et David Legrand revisitent l'enseignement avec pertes et fracas.
Décentralisation rime-t-il avec modernisation ou avec marchandisation ?
Vu depuis Paris, le débat sur la décentralisation de l'enseignement pourrait sembler n'être qu'un épisode de plus dans un feuilleton ennuyeux : tous les deux ou trois ans, un (nouveau) ministre de l'Education tente de moderniser un appareil scolaire obsolète, mais il s'oppose à des enseignants désespérément conservateurs, pour qui toute réforme - sauf toutefois l'augmentation du budget de l'Education - constitue une menace intolérable contre l'école républicaine, laïque, publique, gratuite et obligatoire.