Malheureuse est l’éminence qui n’a rien de substantiel.

Après le plan Borloo, le projet de loi Fillon est le dernier maillon en date d'une longue chaîne de lois et de...

Contre toutes les formes de professionnalisation des études

La bourgeoisie cherche à exploiter l'angoisse que suscite le chômage de masse pour faire passer la professionnalisation de l'enseignement supérieur comme un processus qui s'impose naturellement et qui contribuera à faire baisser le chômage. Le patronat joue sur la peur et trouve des partenaires syndicaux pour relayer sa communication...

« Temps forts, temps morts, t’en crèves »

Depuis la cuisante défaite du mouvement de 2003 en France le paysage des luttes s'est transformé. Régulièrement, des appels sont lancés, qui à un rassemblement, qui à une action, qui à une journée de grève, dénommés « Temps Forts », malheureusement sans préalable et surtout sans continuité. Ce qui fait dire à de nombreux manifestants : « Temps Forts, Temps Morts, T'en Crèves ». Patrick Toro

D’un débat sans loi à une loi sans débat.

Rien ne manifeste mieux l'incapacité politique à mettre en œuvre une politique scolaire que les essais effectués dans la dernière période pour présenter un message cohérent.

Lettre d’un enseignant écœuré

Le lycée dans lequel j’enseigne a mis en place depuis la rentrée dernière (2010) le dispositif fer de lance de la réforme de l’enseignement des langues vivantes : les fameux groupes de compétences. Nous avons ainsi cédé à l’insistance de l’inspection et de l’administration à nous imposer une manière de travailler que ne rend obligatoire aucun texte officiel, puisque ces derniers se contentent de les proposer ou de les recommander.[[« Les enseignements de langues vivantes étrangères peuvent être dispensés en groupes de compétences, » d’après l’article D312-17 du code de l’éducation]]

Suicide d’un professeur à Marseille

Un professeur d'électronique d'un lycée marseillais a mis fin à ses jours dimanche, "le métier tel qu'il est devenu" ne lui étant "plus acceptable...

Le sinistre bilan du sarkozysme scolaire

« Laura a trouvé le poste de ses rêves » et « Julien », lui, « a trouvé un poste à la hauteur de ses ambitions ». La campagne de recrutement du ministère de l’Éducation nationale français au printemps 2011, ne dit pas seulement la vision sexiste du monde, elle constitue un parfait déni de réalité. Christian Laval

France : combat pour les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté

Vaste mobilisation cet automne contre le projet du ministre Darcos de supprimer 3000 postes dans les RASED. Héritiers de l’approche psychopédagogique des difficultés scolaires...

La lettre d’adieu de Pierre Jacque

Dimanche 1er septembre, un professeur d'électronique d'un lycée marseillais a mis fin à ses jours. Avant de se suicider, ce père de famille de 55 ans, a diffusé une lettre où il explique son geste par son incompréhension face à l'évolution du métier. A la demande de ses camarades, nous la publions ci-dessous.

De la désobéissance des enseignants du primaire

Au printemps de l’année 2008, le ministre de l’Education Nationale Xavier Darcos fait subir un traitement de choc à l’école primaire, officiellement pour combattre l’échec scolaire, en réalité pour mieux faire passer la pilule des restrictions budgétaires, des suppressions de postes et de la disparition de la formation pédagogique. Ce faisant, il impose à la profession des dispositifs, notamment les nouveaux programmes, l’aide personnalisée, les évaluations nationales et le livret de compétences, qui portent atteinte, non seulement à la liberté pédagogique inscrite dans la loi, mais également à l’éthique et aux convictions de nombreux enseignants du primaire. Il ne s’agissait pas de recommandations, ce qui aurait été souhaitable pour laisser la place au droit d’innovation et à d’autres expérimentations, mais bien d’obligations qui ont profondément heurté la conscience de milliers d’enseignants d’abord soucieux du progrès de tous les élèves.

Les plus lus...

Articles récents