De la relativité du temps… scolaire


Profitant de la canicule de juillet, la ministre de l'Enseignement vient d'annoncer que, pour organiser les activités de «remise à niveau», les écoles pourront réduire les «heures» de cours à 45 minutes au lieu de 50. Progrès démocratique ou bricolage dérégulateur ?

Pour un financement juste : en finir avec les réseaux

Ainsi le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a trouvé un moyen astucieux de rapprocher les subventions de fonctionnement de l'enseignement libre de celles de l'enseignement officiel : en diminuant les deuxièmes. Il suffisait d'y penser ! L'occasion pour l'Aped de rappeler sa position sur les réseaux.

TSCG : le PS choisit son camp. Et ce n’est pas le nôtre !

Ce jeudi 20 juin à la Chambre des Députés, comme précédemment au Sénat, comme un seul homme, au garde à vous et le doigt sur la couture du pantalon, les mandataires PS ont ratifié le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (TSCG). Un pacte budgétaire qui va nous plonger durablement dans une austérité que rien ne justifie. Ce faisant, les socialistes, de plus en plus bleus, choisissent ostensiblement leur camp. Et ce n’est pas celui du progrès social.

Études inutiles et suppression des allocations de chômage

Étienne de Callataÿ, « chief économist » de la banque Degroof, expert reconnu et très présent sur la scène médiatique, propose de supprimer les...

Supérieur : les étudiants flamands et francophones ont manifesté simultanément

  Le jeudi 25 mars, la Fédération des étudiants francophones (FEF) et la Vlaamse Vereniging van Studenten (VVS) organisaient des manifestations dans huit villes belges....

Enseignement secondaire, une mue progressive et insidieuse

Le Rénové, initié dans les années ’70, reste la dernière refonte ambitieuse de l’enseignement secondaire en Communauté française de Belgique. Ce qu’il avait de meilleur a été cassé par les mesures d’austérité prises dans les années ’80 et ’90. Depuis lors, on assiste plutôt, d’une part, à une succession de déclarations de pieuses intentions (décret Missions, Contrat pour l’Ecole), et, d’autre part, à des réforme(tte)s qui semblent très disparates. Que peuvent bien avoir en commun, en effet, des mesures aussi différentes que la réforme du premier degré (autour d’un tronc commun jusqu’à 14 ans), l’approche par compétences, la discrimination positive, le décret inscriptions, l’immersion linguistique, les classes-passerelles, la certification par unités (CPU), la multiplication des évaluations externes – certificatives ou non -, l’extension des CEFA, les dispositifs d’accrochage scolaire et le développement des Centres de technologies avancées ? Petit à petit[[Il y a cette tendance des pouvoirs publics à procéder par « expériences pilotes », puis à imposer une généralisation de la réforme (c’est le cas avec les CPU, d’abord testées auprès des mécaniciens automobiles et métiers de l’esthétique).]], pourtant, toutes participent d’un remodelage d’autant plus pernicieux qu’il se fait au coup par coup et que sa logique n’est guère apparente. Dans cet article, nous ferons le point sur quelques-unes de ces mesures… et tâcherons de mettre à nu les logiques sous-jacentes qui les sous-tendent.

La CPU ou comment condamner l’enseignement qualifiant

Marie-Dominique Simonet, tel qu’elle le déclare elle-même, a pour « ambition de refonder l’enseignement qualifiant en valorisant tout son potentiel de formation au service des jeunes et du développement social, économique et culturel de nos régions »[[Référentiel expérimental 3ème degré technique esthéticien(ne), p.2, juin 2011.]]. Projet pharaonique qui s’articule autour d’une grande réforme dans l’enseignement qualifiant : la certification par unités d’acquis d’apprentissage autrement appelée CPU mise en action depuis septembre 2011. Mais, concrètement, que recouvre cette certification ? Comment est-elle mise en place dans les écoles ? Quelle place laisse-t-elle à la formation commune ?

Les « joies » des épreuves intégrées dans le 3e degré qualifiant

Laurence Jottard, sympathisante de l’Aped, enseigne le français à l’Institut René Cartigny d’Ixelles. Elle a accepté de recueillir le témoignage de deux collègues… avant de témoigner elle-même de quelques-uns des effets et autres contradictions de l’évaluation par « épreuves intégrées ».

Formation des enseignants : que penser du projet Marcourt ?

Jean-Claude Marcourt (PS), ministre de l’enseignement supérieur, soumet à ses collègues du gouvernement de la Communauté française un avant-projet de réforme de la formation initiale des enseignants (FIE). Le débat politique commence à peine. A ce stade, il est trop tôt pour prendre position avec précision. Il est cependant utile de rappeler notre position de départ à propos de ce vaste chantier. Et de poser dès à présent quelques questions.

Echecs en math : et si on examinait les programmes d’étude ?

Le journal Le Soir de ce 21 janvier nous apprend que seuls 56% des élèves de 2e secondaire ont réussi le test de maths aux épreuves externes du Certificat d'Etude du Premier Degré (CE1D). Nous apprend ? Y a-t-il un professeur de maths ou de sciences dans l'enseignement secondaire qui aurait douté de ce résultat ? Cela fait des années qu'on l'observe et cela fait des années que la situation empire d'année en année. Les notions de base ne sont pas assimilées. Les élèves ont vaguement entendu parler d'angles, de pourcentages, de graphiques ou d'équations, ils connaissent les noms de Pythagore et de Thalès, mais rien n'est réellement acquis, rien n'est maîtrisé. Six années de primaire et deux années de secondaire inférieur semblent n'avoir laissé que des traces superficielles dans le cerveau des jeunes. La faute aux instituteurs ? La faute aux régents du premier degré ? Ou plutôt, la faute à une atmosphère générale qui ne valorise guère la rigueur et le travail systématique ? En tout cas, la faute à des programmes qui manquent cruellement de précision, de cohérence et de lisibilité.

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